Place du Maroc en Afrique, nouveaux partenariats pour le continent, nouveaux acteurs économiques… Après trois jours de débats à Tanger, Brahim Fassi Fihri, le président du Forum MEDays dresse un bilan de cette 11ème édition.
Au lendemain de la diffusion d’une video où apparaissent trois chefs jihadistes opérant au Mali, le patron de la Minusma estime que ces groupes sont affaiblis.
Trois mois après l’élection présidentielle au Mali, l’ancien Premier ministre – qui entretient toujours de fortes ambitions -, s’alarme de la situation politique « explosive » dans son pays et appelle à la formation d’un gouvernement d’union nationale.
La 11e édition du Forum méditerranéen MEDays s’est ouverte jeudi 8 novembre à Tanger. Nouveaux partenariats, nouvelles stratégies, nouvelles politiques… les 150 intervenants réfléchissent aux mutations actuellement en cours sur le continent. Et notamment à la place qu’y occupe le Maroc.
Tout juste élu maire d’Abobo, le ministre de la Défense est l’un des hommes les plus puissants du gouvernement. Il se défend d’une quelconque ambition, mais apparaît comme un prétendant sérieux pour 2020.
Plus jet-setteur que technocrate, plus autodidacte que grand stratège, Hamed Bakayoko n’avait pas, a priori, les atouts pour entrer dans le cercle le plus proche d’Alassane Ouattara.
Le parti d’Alassane Ouattara y a recueilli 100% des suffrages lors des élections municipales du 13 octobre. À Kong, capitale d’un empire aujourd’hui disparu, la famille du président règne en maître. Et gare à ceux qui voudraient sortir du rang.
On l’appelle Photocopie pour sa ressemblance avec le président ivoirien. Petit frère d’Alassane Ouattara, ministre et fidèle parmi les fidèles, Téné Birahima Ouattara vient de s’emparer du Conseil régional du Tchologo, l’un des bastions de la famille, lors des élections du 13 octobre.
C’est une première dans le pays : ce week-end, pour élire leurs maires et conseillers régionaux, les 6,5 millions d’électeurs ivoiriens ne voteront pas un dimanche mais un samedi. Un changement dénoncé par l’opposition et qui pourrait désorienter les électeurs.
Le 28 septembre, ce juriste sénégalais, fervent défenseur des droits de l’homme, a été reconduit à la tête de la commission d’enquête des Nations unies sur le Burundi.
Contrôle des naissances, lutte contre la pauvreté, éducation, politique africaine de Donald Trump… Le milliardaire américain revient pour Jeune Afrique sur les activités de la Fondation Bill et Melinda Gates qu’il copréside et livre son regard sur l’évolution du continent.
Le Peoples Democratic Party (PDP), principal parti d’opposition au Nigeria, organise une primaire le 6 octobre pour choisir celui qui portera ses couleurs lors de la présidentielle de février prochain. Atiku Abubakar et Bukola Saraki figurent parmi les favoris.
Les avocats de l’ex-président ont été autorisés à plaider le non-lieu devant la CPI. Confiants, ses partisans le voient revenir au pays avant la prochaine présidentielle.
Alors que près de 100 millions de dollars américains, livrés au port et à l’aéroport de Monrovia, se sont mystérieusement volatilisés, les plus hautes autorités de l’État sont ébranlées.
Artisan des campagnes électorales victorieuses de nombreux chefs d’État du continent, le communicant Fabrice Sawegnon a décidé de descendre dans l’arène politique en briguant la mairie du Plateau, dans le centre d’Abidjan.
Il fut le plus beau palace de Monrovia, l’un des derniers bastions des soldats de Samuel Doe, puis un abri pour des dizaines de familles. Aujourd’hui, plusieurs groupes lorgnent le joyau en ruines.
Alors que la divulgation d’un sévère rapport interne de l’Union européenne a crispé les relations avec la Côte d’Ivoire, l’ex-ambassadeur de l’UE à Abidjan, Jean-François Valette, confirme ses critiques dans un courrier à Jeune Afrique.
Le président du Sénat nigérian s’est déclaré le 30 août candidat à l’élection présidentielle prévue en février 2019. Bukola Saraki, qui a récemment quitté le parti au pouvoir, se présente sous la bannière du PDP.
Lâché par les barons du parti au pouvoir et rongé par la maladie, le président Muhammadu Buhari n’a jamais paru aussi affaibli. Et voit se réduire ses chances d’être réélu en février 2019. Mais il n’a pas dit son dernier mot.
Témoin de l’histoire de la Côte d’Ivoire, l’hôtel voulu par Félix Houphouët-Boigny en a aussi subi les soubresauts, demeurant à sa manière un centre de pouvoir.
À l’issue des midterm, le 6 novembre, cette étoile montante du Parti démocrate sera sans doute l’une des deux premières élues musulmanes à siéger à la Chambre des représentants des États-Unis.
La libération de Simone Gbagbo et le divorce entre le RDR et le PDCI ont rebattu les cartes. Revoici les grands partis et leurs leaders face à face, tous décidés à l’emporter mais incapables de le faire seuls… La présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire s’annonce plus incertaine que jamais.
Si c’était un secret, il était de Polichinelle. Samedi 18 août, dans un palais des sports d’Abidjan chauffé à blanc, l’Union des soroïstes a fait de Guillaume Soro son candidat à la présidentielle. Rien de très surprenant pour ce mouvement créé par des proches de l’ancien rebelle, mais cette nouvelle déclaration a eu le don d’agacer encore un peu plus au RDR.
Après la rupture du PDCI avec le RDR, le président du parti pro-Gbagbo annonce sa nouvelle alliance avec Henri Konan Bédié et des listes communes lors des prochaines élections locales.
En prononçant l’amnistie de 800 personnes deux jours avant sa rupture avec Henri Konan Bédié, le président Alassane Ouattara a créé la surprise. Et rebattu toutes les cartes du jeu politique.