Venus cultiver les terres irakiennes, ces agriculteurs marocains avaient été obligés de quitter le pays à cause de la guerre Iran-Irak, puis de l’invasion du Koweït par le troupes de Saddam Hussein.
À l’appel d’associations écologistes, les autorités de Casablanca ont décidé de renoncer à la plantation de palmiers sur les grands axes de la ville. Une mesure inédite qui pourrait se propager dans le reste du pays.
En rétablissant les visas pour les Marocains, les autorités algériennes ont franchi un nouveau pas dans la défiance envers leur voisin. Des tensions permanentes qui pèsent sur les ressortissants du royaume qui vivent en Algérie.
Deux graves accidents de la circulation survenus à Marrakech ont provoqué, fin août, une réaction énergique des autorités. Pour une partie de la population, l’attitude jugée irresponsable d’une partie des « french arabics » (surnom donné aux Franco-Maghrébins venant de France) – mais aussi des MRE et des vacanciers en général – passe de plus en plus mal.
Lorsqu’on leur demande dans quelle région du monde ils souhaiteraient s’installer, les Marocains citent majoritairement l’Amérique du Nord. Au détriment de la France, jadis leur destination privilégiée.
En matière de défense, le Maroc se revèle être un partenaire idéal pour les États-Unis. Jusqu’au 16 août, il participe à la 2e édition d’Arcane Thunder, un exercice militaire conjoint impliquant 300 soldats, qui se déroule simultanément en Allemagne et, pour la première fois, au royaume.
Ouvriers, cadres ou étudiants, de nombreux Marocains candidats à l’expatriation professionnelle en Europe, en Amérique du Nord ou en Asie se trouvent abusés par des arnaques au recrutement. Jeune Afrique fait le point sur un phénomène qui ne faiblit pas, malgré les mises en garde des autorités.
Un nouveau cycle de négociations entre les responsables libyens devrait avoir lieu au Maroc avant la fin juillet. Le royaume s’est illustré à plusieurs reprises par son implication dans la résolution de la crise, mais les différentes groupes qui se partagent le pouvoir dans le pays ne semblent pas pressées de s’entendre.
Quatrième cause de mortalité dans le monde chez les 15-29 ans selon l’OMS, le suicide des jeunes touche aussi le royaume, où des mesures se mettent en place pour tenter de détecter les personnes fragiles, notamment les jeunes filles.
En rappelant que les hôteliers ne sont pas autorisés à demander un certificat de mariage, le ministre de la Justice a suscité de nombreuses questions. Mais le Code pénal interdit toujours les relations sexuelles hors union officielle.
Si “le Maroc est un pays qui avance”, comme on le répète à l’envi lorsqu’on évoque son évolution socio-économique et géopolitique, il lui reste de nombreux défis à relever, comme l’a récemment souligné un rapport de la Banque mondiale.
Si la question de la surcharge pondérale concerne une part grandissante de la population mondiale, elle est particulièrement préoccupante au royaume. Les dernières rencontres organisées dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain ont ainsi abordé le problème de front.
Voilà près de sept mois que le wali est en place à la tête de la région qui pèse le plus lourd dans l’économie du pays. Il y a imposé son style énergique, multipliant les décisions radicales.
Si l’immigration marocaine en Espagne est un phénomène plus récent que dans d’autres pays européens, les nouveaux arrivants se sont vite intégrés, loin des clichés qui voudraient qu’ils restent cantonnés à des métiers peu valorisés.
Rendu public durant le mois de ramadan, un récent avis du Conseil économique, social et environnemental (CESE) s’interroge sur les mesures à prendre pour contenir la mendicité tout en respectant les droits fondamentaux. Une question récurrente, mais restée à ce jour sans réponse.
Bien que le législateur marocain ait durci les règles encadrant le mariage des mineures depuis 2004, il est encore possible pour un homme d’épouser une jeune fille. Beaucoup espèrent que la réforme du Code de la famille y mettra fin.
Après des périodes de froid, la coopération entre Rabat et La Haye bat de nouveau son plein sur fond de gestion commune des questions migratoires. Une éclaircie entre les deux pays qui repose sur des questions de politique intérieure néerlandaise, mais également de géopolitique.
Le ministre français de l’Intérieur a annoncé, fin décembre, que la France n’accueillerait plus d’imams envoyés par des pays étrangers, principalement le Maroc, l’Algérie et la Turquie. Dans le cas du royaume, ces détachements avaient pourtant cessé dès 2021.
Malgré le gel d’une réforme contestée, certains enseignants, alignés sur les organisations professionnelles sectorielles, poursuivent leur mouvement de grève. Une nouvelle rencontre avec le gouvernement s’est tenue le 14 décembre pour tenter de lever les derniers désaccords.
Le 27 novembre, le gouvernement Akhannouch et quatre centrales syndicales se sont entendus pour geler la réforme contestée du statut unifié des fonctionnaires. Une décision qui n’a pas suffi à satisfaire les coordinations sectorielles de l’enseignement.
Depuis le 5 octobre, l’enseignement public marocain est en crise et les jours de grève se succèdent sur fond de désaccord, en cause : le statut des enseignants. Face à l’intransigeance du gouvernement, les syndicats font preuve de jusqu’au-boutisme.
Depuis quelques semaines, de grands groupes occidentaux soupçonnés de soutenir, directement ou indirectement, l’effort de guerre israélien font l’objet de critiques et d’appels au boycott, notamment dans le royaume chérifien.
Les véhicules tractés par des animaux en zone urbaine sont dans le viseur des autorités municipales de plusieurs villes depuis de longues années. Mais la mise en application des arrêtés règlementaires se heurte souvent à des difficultés très concrètes.
La récente évacuation de la représentation diplomatique israélienne à Rabat, dans un contexte tendu par la guerre entre l’État hébreu et le Hamas, a été largement commentée. Elle n’est pourtant pas inédite : en 2000, les tensions nées de la deuxième Intifada avaient mené à la même décision.
Dans le royaume, traditionnellement, c’est le Palais qui donne le ton en matière de politique étrangère. Depuis le 7 octobre, et alors que la rue se mobilise, chaque formation politique tente de faire valoir son point de vue et ses spécificités… sans trop s’éloigner du discours officiel.
Si le Maroc a décliné l’offre d’assistance de Paris, il reste toujours possible pour la diaspora marocaine résidant en France d’apporter son aide aux victimes du séisme du 8 septembre. En évitant certaines erreurs pour une efficacité maximale.
Les trois pays du Maghreb étant régulièrement frappés par des séismes, des normes de construction ont été adoptées ces dernières décennies. Mais pour le sismologue marocain Lahsen Aït Brahim, ces obligations parasismiques ne sont pas respectées partout et ne suffisent pas toujours.
Très sensibles au sort de leurs compatriotes et de leurs proches vivant au pays, les Marocains résidant à l’étranger se mobilisent depuis samedi matin pour apporter toute l’aide possible.
Cet été, la surpopulation carcérale a atteint un niveau record, en partie à cause du recours croissant à la détention préventive, si bien que les professionnels plaident désormais pour la mise en place de peines de substitution.
Ce mercredi 23 août, 325 Sénégalais renvoyés du Maroc rentrent dans leur pays d’origine. Alors que les réfugiés vivent de plus en plus de drames, Rabat et Dakar assurent que ce retour s’est opéré dans les meilleures conditions possibles.