Abou Dhabi poursuit son activisme diplomatique en multipliant les rencontres avec Bachar al-Assad, dans l’objectif de ramener la Syrie dans le giron arabe face à l’Iran. Le tout sous l’œil bienveillant de Moscou et sous le regard intéressé d’Ankara.
Coopération militaire, échanges économiques, alignement politique… Après une décennie de tensions, l’Arabie saoudite et les Émirats se rapprochent d’Ankara.
Le récent sommet des pays du Golfe, dont Xi Jinping était le principal invité, a marqué la volonté de certaines capitales arabes de s’émanciper de leur allié américain. Mais jusqu’où veulent-elles – et peuvent-elles – aller dans ce rééquilibrage au profit de Pékin ?
En recevant Xi Jinping pour un triple sommet sans précédent entre la Chine et les pays arabes, le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salman marque des points face aux États-Unis. Mais la coopération avec la Chine a ses limites, notamment en matière de défense et de sécurité.
Par petites touches, Mohammed Ben Salmane opère un infléchissement diplomatique avec plusieurs de ses voisins. En un mois, l’Arabie saoudite a engagé des discussions avec l’Iran, la Syrie et la Turquie, trois pays avec lesquels elle entretient des relations exécrables.
Maître du contre-terrorisme en Arabie saoudite, Mohammed Ben Nayef est nommé prince héritier en 2015. Son jeune cousin, MBS, met alors au point une stratégie pour lui ravir le titre et l’écarter de la succession au trône. Récit d’une chute annoncée.
« L’histoire secrète de l’ascension de MBS » (1/5) Rien n’indiquait que le jeune prince, placé loin dans l’ordre de succession et méprisé par ses frères aînés, deviendrait un jour l’homme le plus puissant du royaume saoudien. Il finit pourtant par devenir le fils favori du futur souverain Salman. Voici comment.
L’Arabie saoudite a laissé planer la possibilité de mettre fin à la crise du Golfe et au blocus contre le Qatar. Une évolution en partie liée au changement d’administration américaine.
Iran, Yémen, Qatar, droits de l’homme, vente d’armes… L’élection de Joe Biden peut initier un changement de cap dans les relations entre Washington et Riyadh. Décryptage au lendemain du G20.
Sur la chaîne Al-Arabiya, l’ex-ambassadeur d’Arabie saoudite à Washington a fustigé les Palestiniens, auxquels il attribue la responsabilité de l’échec des négociations de paix au Proche-Orient.
Dans la foulée des accords de normalisation avec Israël, les Émirats arabes unis cherchent à acheter des F-35 aux États-Unis. Un objectif plus politique que militaire.