Le gouvernement libyen a annoncé samedi qu’un accord sur un cessez-le-feu avait été trouvé entre tribus rivales à Sebha, après six jours de combats ayant fait plus de 147 morts et 395 blessés, selon un bilan officiel.
Des combats entre forces gouvernementales soudanaises et rebelles ont lieu depuis jeudi dans l’Etat du Kordofan-Sud, limitrophe du Soudan du Sud, ont rapporté vendredi les deux parties.
Les rebelles touareg ont pris Gao, principale ville du Nord du Mali, à l’issue d’une journée de combats samedi contre les forces gouvernementales qui ont évacué la localité, livrée à des scènes de pillages, a-t-on appris de sources concordantes.
Une délégation de la junte qui s’est emparée du pouvoir le 22 mars au Mali a affirmé samedi à Ouagadougou être d’accord avec les grands principes de sortie de crise imposant un retour rapide à l’ordre constitutionnel normal réclamé par les chefs d’Etat ouest-africains.
La force de l’Union africaine en Somalie (Amisom) a affirmé avoir pris vendredi aux islamistes shebab, à l’issue de combats intenses, un des derniers quartiers de la périphérie de Mogadiscio qu’ils détenaient encore.
Le président de l’Assemblée constituante tunisienne Mustapha Ben Jaafar a mis en garde vendredi contre « le chaos » et la « rébellion », soulignant que des « événements dangereux » s’étaient produits récemment en Tunisie.
Des rebelles touareg sont entrés samedi dans la ville de Gao, dernière place-forte du nord du Mali des troupes d’une junte désormais prise en tenaille par la rébellion au nord et les menaces d’embargo, voire d’intervention, des pays voisins qui exigent un retour à l’ordre constitutionnel.
Des tirs d’armes lourdes étaient entendus samedi matin à Gao, la principale ville du nord Mali encore sous contrôle des forces gouvernementales et où des rebelles touareg ont pénétré dans la matinée, a indiqué à l’AFP une source administrative locale.
La tentative de faire tomber le régime en Syrie a échoué une fois pour toutes, a affirmé le porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères, en référence à la contestation populaire et au combat des rebelles contre le pouvoir.
La France et des organisations maliennes de défense de la liberté de la presse et de défense des droits de l’Homme se sont déclarées vendredi inquiètes pour les journalistes couvrant les suites du coup d’Etat du 22 mars au Mali, dont certains ont été brièvement interpellés.
Le dirigeant des Toubous en Libye, Issa Abdelmajid Mansour, a fait état vendredi de nouveaux combats au sud de la ville libyenne de Sebha (sud), appelant les Nations unies et l’Union européenne à intervenir pour arrêter ce qu’il qualifie de « nettoyage ethnique des Toubous ».
Le salafiste Hazem Abou Ismaïl a déposé officiellement vendredi sa candidature pour l’élection présidentielle égyptienne, se rendant au siège de la commission électorale accompagné d’un important cortège.
Les rebelles touareg ont pris vendredi le contrôle de la ville stratégique de Kidal, dans le nord-est du Mali, poussant la junte militaire à s’alarmer de cette situation « critique » et à appeler au soutien « extérieur » pour endiguer cette avancée.
À demi-allongé dans un siège de bois, terminé par une planche sur laquelle est fixée un boîtier métallique, Martin Uwayezu, 25 ans, pédale avec vigueur pour recharger des petites lampes à LED (diode électroluminescente).
Week-end contrasté pour les stars sénégalaises évoluant en Europe: l’attaquant Papiss Cissé s’est fendu d’un doublé avec Newcastle contre West Bromwich Albion (3-1) alors que le défenseur Souleymane Diawara, victime d’une grave blessure à un genou avec Marseille, a vu sa saison se terminer.
La junte au pouvoir au Mali était dimanche plus que jamais sous la menace de la rébellion touarègue au nord, et subissait les foudres d’une classe politique largement réunie et de la communauté internationale après le putsch contre Amadou Toumani Touré.
La France a exhorté dimanche le chef des putschistes maliens, Amadou Haya Sanogo, à revenir à l’ordre constitutionnel, sans réclamer explicitement un retour au pouvoir du président malien Amadou Toumani Touré (ATT), qu’elle se défend pourtant d’avoir lâché.
Les Sénégalais ont voté dimanche dans le calme au second tour de la présidentielle entre le chef de l’Etat sortant Abdoulaye Wade et son ex-Premier ministre Macky Sall, favori après avoir rallié toute l’opposition et une grande partie de la société civile.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères et représentant spécial du président russe pour le Proche-Orient, Mikhaïl Bogdanov, se trouve à Alger jusqu’à mardi pour des « consultations sur la Syrie », a-t-on appris dimanche de source diplomatique russe.
Plus de huit mille islamistes ont manifesté dimanche dans le centre de Tunis pour réclamer un État islamique appliquant la charia et condamner la profanation d’objets et de lieux religieux, à l’appel d’associations islamiques, a constaté l’AFP.
Le Parlement égyptien a désigné essentiellement des islamistes au sein de la Commission chargée de rédiger la nouvelle constitution, lors d’un vote dont les libéraux tentaient dimanche d’obtenir l’invalidation, selon la presse officielle.
Dix-neuf personnes ont été tuées et 30 autres blessées au cours de la nuit de samedi à dimanche dans la région de Tiaret (340 km à l’ouest d’Alger). Les victimes se trouvaient dans un autocar qui s’est renversé et a fait une chute dans un ravin.
De plus en plus isolés à l’étranger comme au Mali, les auteurs du putsch contre le président Amadou Toumani Touré tentaient samedi de mettre fin à la dangereuse incertitude dans le pays et de garder le contrôle de la situation face à une possible contre-offensive loyaliste.
Plus de 50 partis politiques tunisiens se sont réunis samedi à Monastir au centre-est de la Tunisie pour resserrer les rangs de l’opposition et contrer la troïka conduite par le parti islamiste Ennahda.
Les Sénégalais votent dimanche pour le second tour de l’élection présidentielle devant départager le chef de l’Etat sortant Abdoulaye Wade et son ex-Premier ministre Macky Sall, qui, fort du soutien de toute l’opposition, part favori.
Des milliers de personnes ont assisté samedi à Conakry à un meeting de l’opposition pour « exiger » que les législatives prévues en juillet en Guinée soient « libres, transparentes et crédibles », a constaté un journaliste de l’AFP.
Les parlementaires libéraux égyptiens, en conflit avec leurs collègues islamistes majoritaires, ont annoncé samedi leur retrait du vote crucial pour désigner les membres de la commission chargée de rédiger la nouvelle Constitution.
Un groupe islamiste armé touareg a affirmé samedi qu’il s’apprêtait à prendre Kidal, une des villes les plus importantes du nord-est du Mali, quatre jours après un coup d’Etat qui a renversé à Bamako le régime du président Amadou Toumani Touré.
Le chef de la junte au Mali, le capitaine Amadou Sanogo, a promis de relâcher sains et saufs les trois responsables des Affaires étrangères africains bloqués dans la capitale malienne Bamako après le coup d’Etat de jeudi, a indiqué samedi une source de l’Union africaine (UA).