Le Parquet général a ordonné dimanche le transfert du président égyptien déchu Hosni Moubarak dans un hôpital militaire, son état de santé ayant été jugé suffisamment stabilisé, selon un communiqué. Il devrait ensuite être conduit à l’hôpital de la prison de Tora.
Trois bombes ont explosé dans une ville du nord-est du Nigeria, faisant au moins trois morts et 14 blessés, a annoncé lundi la police qui attribue ces attentats à la secte islamiste Boko Haram.
Les bureaux de vote ont commencé à ouvrir lundi à N’Djamena, accusant pour beaucoup du retard, pour le 1er tour de la présidentielle que le président Deby est quasi assuré de remporter, l’opposition ayant appelé au boycott du scrutin.
Le bureau du colonel Kadhafi, situé dans son immense résidence à Tripoli, a été totalement détruit par une frappe aérienne de l’Otan tôt lundi, tandis que de fortes explosions ont été ressenties dans plusieurs quartiers de la capitale survolée par des avions.
L’un des visages de la révolution égyptienne et employé de Google Moyen-Orient, Wael Ghonim, va mettre sa carrière entre parenthèses pour se consacrer à la lutte contre la pauvreté et la promotion de l’éducation en Égypte.
Plusieurs rassemblements populaires avaient lieu dimanche à travers le Maroc. Les manifestants réclamaient plus de justice sociale et de démocratie, en dépit des récents signes d’ouverture montrés par le pouvoir.
L’archevêque d’Abidjan, Jean-Pierre Kutwa, a appelé les Ivoiriens « au pardon, à la réconciliation et à la paix », dans son message pascal lu dans toutes les paroisses de la capitale économique de la Côte d’Ivoire.
Deux jours avant le scrutin présidentiel du 25 avril, le président sortant Idriss Déby Itno a appelé les Tchadiens à se « rassembler ». À l’opposition, qui a choisi de boycotter le vote, il a lancé qu’il n’était pas trop tard pour le rejoindre.
Les combats se poursuivent en Libye, même si le camp Kadhafi affirme avoir suspendu ses opérations à Misrata afin de laisser les chefs tribaux trouver une solution. Les américains ont envoyé un drone et les insurgés affirment avoir faire reculer les loyalistes.
Simone Gbagbo, épouse du président ivoirien déchu Laurent Gbagbo, retenue depuis le 11 avril au QG du chef de l’Etat Alassane Ouattara à Abidjan, a été placée en résidence surveillée à Odienné, dans le nord-ouest du pays.
Une rançon de 90 millions d’euros, mais surtout, un retrait militaire des forces françaises d’Afghanistan : voilà les exigences d’Aqmi pour libérer les quatre otages français détenus par la nébuleuse salafiste depuis sept mois.
Les forces de l’ordre continuent d’être intransigeantes face à la contestation. La onzième manifestation depuis février a été dispersée à Alger, alors que les manifestants réclamaient « la chute du régime » d’Abdelaziz Bouteflika.
Selon Avocats sans frontières, le régime de Mouammar Kadhafi s’est rendu responsable de « crimes contre l’humanité et de crimes de guerre à grande échelle » depuis le début du soulèvement populaire en Libye. L’ONG a constitué un dossier à l’attention de la Cour pénale internationale. À elle ensuite d’envisager de poursuivre le dirigeant libyen.
Pascal Affi N’Guessan, chef de file du FPI de Laurent Gbagbo, a été transféré de sa résidence surveillée jusqu’au QG d’Alassane Ouattara pour éviter les « débordements », selon le camp présidentiel.
« Aucun crime de ce régime n’a été puni », accuse Francis Nikiema, leader étudiant à Koudougou, ville du Burkina Faso (centre-ouest) d’où sont parties en février les premières manifestations contre le pouvoir de Blaise Compaoré qui gouverne depuis 1987.
Le président ivoirien Alassane Ouattara affermit son pouvoir moins d’une semaine après la chute de Laurent Gbagbo dont le parti rentre dans le rang après l’allégeance des chefs militaires, et il va saisir la justice du pays des « crimes » présumés commis par l’ancien régime.
Le président nigérian sortant Goodluck Jonathan était en tête dimanche de la présidentielle dans au moins 20 des 36 États et pourrait l’emporter dès le premier tour, selon de premiers résultats.
Des résultats partiels de l’élection présidentielle de samedi au Nigeria faisaient apparaître une division nette entre le Nord musulman qui a voté Muhammadu Buhari et le Sud chrétien favorable au président sortant Goodluck Jonathan, et la possibilité d’un second tour.
Les rebelles libyens ont progressé samedi vers l’ouest depuis Ajdabiya à la faveur des raids aériens de l’Otan, tandis que le pilonnage se poursuivait à Misrata, où l’armée régulière utilise des bombes à sous-munitions.
Le régime du président Blaise Compaoré, déjà confronté depuis jeudi à une mutinerie de militaires, fait face à une soudaine colère de commerçants qui ont incendié samedi plusieurs édifices publics à Ouagadougou pour protester contre les pillages des mutins.
Le parti de Laurent Gbagbo a appelé samedi à Abidjan à « arrêter la guerre » et « l’escalade de la violence » et a prôné la « réconciliation » avec le camp du nouveau chef de l’Etat Alassane Ouattara, après l’arrestation lundi de l’ex-président ivoirien.
Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a pour la première fois samedi proposé un dialogue aux mouvements islamistes dans le monde arabe dès lors qu’ils appliquent les règles du jeu démocratique et refusent toute violence.
Les Nigérians votaient nombreux samedi pour élire leur président parmi 20 candidats, lors d’un scrutin que les autorités se sont efforcées d’organiser de manière transparente.
Un tribunal administratif égyptien a ordonné samedi la dissolution du Parti national démocrate (PND), ancien parti au pouvoir, et la saisie de ses avoirs, répondant ainsi à une revendication majeure de la révolte de janvier/février, a-t-on appris de source judiciaire.
Une dizaine de militaires ont été tués et plusieurs ont été blessés vendredi soir par un « groupe terroriste » qui a attaqué leur poste de surveillance à Azazga (140 km) à l’est d’Alger, a indiqué samedi le quotidien El Watan sur son site internet.
Quarante-cinq personnes ont été blessées et des « cas de viols » ont été notés depuis jeudi à Ouagadougou, où ont eu lieu des manifestations de militaires mutins et une révolte de commerçants furieux de leurs pillages.
Les affrontements et les pilonnages se sont poursuivis à Misrata, grande ville côtière de l’ouest de la Libye tenue par les insurgés, qui dans l’est du pays avancent depuis la localité stratégique d’Ajdabiya vers l’Ouest, à la faveur des raids aériens de l’Otan.
Des commerçants burkinabè du principal marché de Ouagadougou, furieux des pillages de militaires mutins depuis jeudi, ont incendié samedi le siège du parti au pouvoir dans la capitale.
Les soldats de la garde présidentielle du Burkina Faso qui se sont mutinés jeudi soir pour obtenir le paiement d’une indemnité de logement et d’alimentation qui leur avait été promise, « ont perçu leur argent ce matin », a affirmé un officier.
Des tirs à l’arme lourde ont repris dimanche près du palais présidentiel dans Abidjan, après l’appel lancé par les avocats d’Alassane Ouattara, le président reconnu par la communauté internationale, demandant à l’ONU et à Paris de « neutraliser » les forces de Laurent Gbagbo.