La promesse de réformes politiques faite par le président algérien Abdelaziz Bouteflika en réponse à l’opposition qui demandait un « changement de système », dans la foulée des révolutions en Tunisie et en Égypte, commence à susciter des doutes sur sa sincérité de la part des commentateurs algériens.
Les dirigeants africains mandatés par l’Union africaine (UA) pour une médiation en Libye sont arrivés dimanche à Tripoli, où ils vont tenter d’obtenir une cessation des hostilités. Parmi eux, les présidents congolais, malien, et sud-africain.
La pression populaire contre la manière dont l’armée gère la transition démocratique en Égypte semble avoir eu une première conséquence. La justice a convoqué Hosni Moubarak et ses deux fils, et un ancien Premier ministre a été placé en détention.
Les avocats français d’Alassane Ouattara, président ivoirien élu et reconnu par la communauté internationale, ont demandé dimanche à l’ONU et à la France de « neutraliser les miliciens à la solde (du président sortant Laurent) Gbagbo et remettre à la justice le candidat battu ».
Les forces fidèles au dirigeant Mouammar Kadhafi ont repoussé samedi à l’artillerie les rebelles vers Ajdabiya (est), malgré de nouvelles frappes de l’Otan et à la veille d’une nouvelle mobilisation diplomatique pour tenter d’obtenir un cessez-le-feu.
Le camp Gbagbo n’a pas dit son dernier mot. Il joue la montre en escomptant des renforts de mercenaires, et les Forces républicaines pro-Ouattara ont échoué à maintenir le blocus autour de la résidence du président sortant. Lequel appelle désormais à la « résistance » contre la France.
Le scrutin des législatives au Nigéria, déja reporté deux fois, s’est ouvert samedi dans un climat délétère. En moins de vingt-quatre heures, pas moins de trois attentats ont eu lieu dans des centres électoraux.
Pour la première fois, le Golf Hôtel d’Abidjan, le quartier général du président élu et reconnu par la communauté internationale, Alassane Ouattara, a été attaqué par les hommes du président sortant Laurent Gbagbo. La guérilla urbaine ne fait que commencer.
Une personne a été tuée dans la nuit de vendredi à samedi au Caire lorsque la police militaire a tenté de disperser des manifestants exigeant le départ du chef de l’armée. Deux mois après la chute de Hosni Moubarak , les tensions sont toujours vives.
Le président sortant de Djibouti, Ismaël Omar Guelleh, a remporté l’élection présidentielle de vendredi avec 79,26% des voix, selon des résultats annoncés samedi par le ministre de l’Intérieur portant sur 90% des bureaux de vote.
Au moins 5 000 personnes selon les estimations de la presse ont assisté vendredi à Conakry aux obsèques d’un partisan de Cellou Dalein Diallo. Celui-ci est décédé des suites de ses blesures après la dispersion à balles réelles d’un rassemblement le 3 avril. Mais le gouvernement dément.
Alors que la coalition internationale tergiverse sur l’aide à fournir aux insurgés libyens, les combats font rage à Misrata, la troisième ville du pays. Reportage au milieu des balles de snipers.
Le président sortant Laurent Gbagbo est toujours retranché dans sa résidence d’Abidjan défendue par des centaines d’hommes. Il ne cède pas un pouce de terrain. Par ailleurs, l’ONU qualifie d' »horrifiantes » les informations sur la situation dans l’ouest du pays.
Un nouveau câble sous-marin en fibres optiques long de 14 000 km, destiné à augmenter de 23 % la capacité d’accès de l’Afrique à l’internet, va atteindre les côtes sud-africaines le 18 avril, a indiqué jeudi l’opérateur mobile MTN, le principal investisseur.
Les conditions du décès, mardi au Cameroun, de l’ancien président centrafricain Ange-Félix Patassé, 74 ans, ont fait naître une polémique en Centrafrique. De nombreuses personnes déplorent qu’il n’ait pas pu quitter le pays plus tôt pour se soigner.
Dans son village natal, Ruby ne provoque pas de commentaires enflammés. Pourtant, cette jeune Marocaine de 18 ans pourrait faire tomber le président du Conseil italien, Silvio Berluscioni, empêtré dans des affaires de moeurs.
La quasi-totalité de la production pétrolière du Gabon, 4e producteur sub-saharien, était stoppée samedi, au deuxième jour de la grève des employés du secteur, alors qu’à Libreville et Port-Gentil, les stations ne disposaient plus de carburant.
La force française Licorne présente à Abidjan a pris le contrôle de l’aéroport de la capitale économique où des combats font rage depuis jeudi soir et Paris a envoyé 300 soldats en renfort en Côte d’Ivoire, a annoncé dimanche l’état-major des armées.
Engagé dans une bataille décisive à Abidjan, le camp d’Alassane Ouattara, reconnu président ivoirien par la communauté internationale, doit se défendre d’accusations de massacres dans l’ouest du pays, un « Far West » déchiré par les violences depuis des années.
Les combats ont fait rage samedi dans l’Ouest comme dans l’Est de la Libye où neuf rebelles et quatre civils ont été tués par erreur vendredi soir par une frappe aérienne de l’Otan dans la région de Brega.
La production pétrolière du Gabon, 4e producteur sub-saharien, sera « presque entièrement paralysée » avant samedi midi dans le cadre de la grève des employés du pétrole, a appris l’AFP de sources concordantes syndicales et des compagnies vendredi.
Le site pétrolier de Brega, dans l’est de la Libye, a été vendredi le théâtre d’intenses combats entre les forces de Mouammar Kadhafi et les rebelles, qui ont proposé un cessez-le-feu sous certaines conditions, rejetées par Tripoli dans la soirée.
Les combats ont fait rage vendredi à Abidjan entre les forces du chef d’Etat ivoirien sortant Laurent Gbagbo, qui s’accroche désespérément au pouvoir, et celles de son rival Alassane Ouattara.
Le gouvernement du président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara a affirmé samedi avoir découvert « de nombreux charniers » dans l’Ouest du pays, accusant les partisans du président sortant Laurent Gbagbo d’en être responsables. Selon le Comité international de la Croix-Rouge « au moins 800 personnes » ont été tuées lors de violences intercommunautaires à Duékoué mardi 29 mars, au lendemain des combats pour la prise de cette ville.
Les Sud-Soudanais ont déjà commencé à s’organiser pour célébrer leur indépendance, prévue en juillet. Mais l’euphorie a été rapidement éclipsée par une vague de violences meurtrières et une surenchère militaire.
Pour son premier meeting depuis son retour en Tunisie, l’opposant Moncef Marzouki a appelé ses partisans à veiller à la sauvegarde de la révolution de janvier. Il a dénoncé le maintien de la répression policière héritée du régime Ben Ali.
Les discussions entre les parties en conflit en Côte d’Ivoire sont dans l’impasse, après le rejet par Alassane Ouattara du Haut représentant nommé par l’Union africaine, alors que son rival Laurent Gbagbo mobilisait des milliers de partisans à Abidjan.
L’Alliance atlantique s’apprête à prendre la direction des opérations armées de la coalition internationale en Libye. Elle souhaite cadrer son rôle en limitant son action à des frappes de protection des populations civiles.
L’Union africaine a enfin désigné, en la personne de José Brito, le représentant africain chargé de mener les discussions en Côte d’Ivoire entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. Il devra favoriser la mise en place d’un gouvernement d’ouverture et ménager une « sortie honorable » à Laurent Gbagbo.
Le second tour des élections législatives en Centrafrique devrait sans surprise porter le parti présidentiel au pouvoir. L’opposition dénonce les résultats du premier tour et boycotte ce second scrutin.