Après la tension diplomatique et sécuritaire entre Bujumbura et Kigali née de l’attaque survenue le 1er juillet dans le sud du Rwanda, la Belgique a été vilipendée par les autorités burundaises pour avoir relayé l’information sur le site internet de son ministère des Affaires étrangères. Retour sur ce nouvel épisode de crispation.
L’annonce de Pierre Nkurunziza, qui a promis le 7 juin dernier de soutenir « le nouveau président qui sera élu en 2020 » a pris de court l’opposition burundaise et la communauté internationale. Le politologue burundais Gérard Biratamije analyse pour Jeune Afrique les scénarios politiques et diplomatiques possibles.
Programmé pour débuter ce 1er juin, le sommet des pays membres du Marché commun de l’Afrique orientale et australe a été reporté in extremis en juillet, et se tiendra à Lusaka, au lieu de Bujumbura. Les autorités burundaises, elles, avaient continué à se préparer malgré la délocalisation du rendez-vous.
Le Burundi a rendez-vous avec les urnes pour un référendum constitutionnel, jeudi 17 mai. Un vote qui se déroulera sans aucun observateur international puisque, selon la Commission électorale, aucune mission d’observation n’a sollicité d’accréditation.
Adopté quelques jours avant l’ouverture de la campagne du référendum constitutionnel, le nouveau code de procédure pénale renforce les pouvoirs des forces de l’ordre. Sont désormais autorisées les perquisitions de nuit, sans mandat, ou encore l’acquisition de données informatiques personnelles.
« Rester debout » est un livre regroupant les entretiens menés par le journaliste écrivain Antoine Kaburahe avec l’activiste burundais Pierre Claver Mbonimpa. L’ouvrage vient d’être publié aux éditions Iwacu, en Belgique.
Irrités par les mots peu flatteurs de l’ancien chef de l’État Domitien Ndayizeye, les Imbonerakure viennent de le mettre en garde, promettant de « travailler sur lui » s’il récidive, selon le jargon en usage dans leurs rangs. Une expression qui, au Burundi, s’apparente à une menace de mort.
Le 22 Juillet 2016, le journaliste Jean Bigirimana était arrêté à Bugarama par des agents des renseignements, avant d’être embarqué à bord d’une camionnette, racontent plusieurs témoins. Un an après, son entourage est toujours sans nouvelles de lui. Au sein du journal où il travaillait, « Iwacu », on est traumatisé, raconte Antoine Kaburahe, le directeur.
Le président Pierre Nkurunziza vient d’effectuer une visite d’État en Tanzanie. C’était sa première sortie en dehors des frontières nationales depuis le putsch raté du 13 mai 2015.
Du 29 juin au 10 juillet, le chanteur congolais Koffi Olomidé s’est rendu au Burundi pour deux concerts. Retour sur un séjour marqué par plusieurs événements pour le moins désagréables.
La célèbre chanteuse américaine Beyoncé a lancé vendredi « BeyGood4Burundi », une campagne humanitaire visant à fournir de l’eau potable aux enfants et mères vulnérables du Burundi.
Hormis un petit répit actuel, le Burundi connaît depuis deux mois une sérieuse pénurie de carburant. Chaque autorité y va de son explication, jetant ainsi plus de flou que de clarté sur la situation.
Dans un communiqué du gouvernement diffusé ce lundi, Bujumbura accuse l’Union Européenne de venir en aide à des activistes burundais des droits de l’Homme, et ce faisant, d’essayer de déstabiliser le régime de Pierre Nkurunziza.
Alors que s’est achevé jeudi 28 mai à Genève la 112ème session du groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées, sur le terrain les organisations de la société civile burundaise s’efforcent de retrouver les personnes dont l’absence a été signalée par des proches. C’est ainsi que le hashtag #Ndondeza (« Aidez-moi à retrouver ! » en kirundi) s’est répandu comme une traînée de poudre sur Twitter.
Il y a deux ans, le 26 avril 2015, des manifestations dirigées contre la décision de Pierre Nkurunziza de se représenter pour un troisième mandat éclataient à Bujumbura.
Cinq des représentants des étudiants de l’Université du Burundi (UB), accusés de rébellion comparaissaient mercredi devant le Tribunal de grande instance de la commune Mukaza, en mairie de Bujumbura.
Le parti d’opposition MSD (Mouvement pour la Solidarité et la Démocratie) a été suspendu sur décision du gouvernement au début du mois et ses locaux doivent désormais être fermés. Le pouvoir accuse Alexis Sinduhije, son président-fondateur, de « vouloir combattre le Burundi » après avoir formé un groupe armé.
Antime Baranshakaje, figure historique de la culture burundaise, a rendu l’âme dimanche 9 avril après quatre mois d’hospitalisation. Une nouvelle tragique qui suscite l’émoi dans tout le pays.
Une vidéo dans laquelle apparaissent des Imbonerakure, les jeunes affiliés au parti au pouvoir, menaçant « d’engrosser » leurs adversaires politiques fait le tour du web depuis lundi. Alors que certains crient au scandale, dénonçant une incitation au viol à peine voilée, le régime a dans un premier temps évoqué un grossier montage, pour finalement promettre une enquête disciplinaire.
Selon les chiffres du HCR obtenus par Jeune Afrique, de nombreux intellectuels burundais en exil ont choisi le Rwanda comme pays de destination. Les paysans des collines, eux, ont préféré trouver refuge en Tanzanie.
Quatre représentants des étudiants de l’Université du Burundi ont été arrêtés dans l’après-midi de mercredi, moins de 24 heures après la disparition d’un de leurs camarades. Des événements qui surviennent quelques jours après qu’un préavis de grève a été adressé au président de la République pour contester une réforme de la bourse universitaire.
Le monde a célébré ce lundi 20 mars la journée du bonheur. À cette occasion, un rapport commandité par les Nations unies sur le sujet établit que la Norvège est le pays où l’on est le plus heureux au monde. Le Burundi, lui, arrive sans surprise parmi les derniers pays du classement.
Le ministre burundais des Affaires étrangères, Alain Aimé Nyamitwe, a rencontré ce jeudi 9 mars son homologue belge, Didier Reynders. Une visite critiquée côté européen en raison de l’attitude de Bujumbura, jugée hypocrite vis-à-vis de Bruxelles.
Le Conseil national pour le respect de l’Accord d’Arusha (Cnared) a de nouveaux dirigeants depuis le 28 février dernier. Charles Nditije, du parti Uprona non reconnu par le gouvernement, en a été élu président à Bruxelles, après trois jours de tractations internes.
Le ministre burundais de l’Intérieur, Pascal Barandagiye, a entamé une visite officielle en Ouganda pour rencontrer les réfugiés de son pays et les convaincre de rentrer. Une mission qui s’avère pour le moins difficile.
Et si l’article 1502 de la loi Dodd-Franck, votée en 2010 pour réguler le secteur bancaire et financier sous l’administration Obama, était amendé ou supprimé au terme de la revue de la loi qui a été demandée par Donald Trump le 3 février 2017 ?
Les internautes burundais sont confrontés au déferlement d’intox depuis que le pays est plongé dans la crise politique. Retour sur un phénomène qui inquiète.
Pour les autorités, le vol était l’unique mobile de l’attaque contre le camp militaire de Mukoni, fin janvier. Une version qui ne convainc ni la société civile ni l’opposition qui y voient plutôt un autre signe de fracture au sein des Forces de défense nationale.