Entre appels à manifester et soutiens au président Macky Sall de deux anciens chefs d’État, le Sénégal est dans une zone de grandes turbulences depuis le report de la présidentielle. Pour Aïda N’Diaye, agrégée de philosophie, face à ce qui semble être une tendance naturelle du pouvoir démocratique à dégénérer en pouvoir autoritaire, il appartient aux peuples de marquer la limite au-delà de laquelle le pouvoir ne saurait s’étendre.
Les événements climatiques observés cet été laissent peu de doute quant à la gravité du changement climatique et à la nécessité de modifier les comportements humains pour tendre vers plus de sobriété. Attention toutefois à ne pas se donner pour objectif un « état de nature » idéal et largement fantasmé.
À l’instar des étudiants de la promotion d’AgroParisTech, qui, en avril, ont appelé à « déserter des jobs destructeurs », beaucoup de jeunes s’interrogent sur le sens de leurs futures activités. Mais tous ne peuvent se permettre de remettre en question le modèle entrepreneurial existant.
Pour certains, renoncer au droit de vote revient à ruiner un cadeau de nos ancêtres. Pour d’autres, c’est un moyen d’expression. Et si la démocratie se jouait ailleurs ?
La manière dont les conflits armés sont représentés depuis des décennies dans l’imaginaire occidental, notamment à travers le cinéma, pourrait en partie expliquer le racisme latent qui s’est manifesté dans certains commentaires au début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Alors que se profile l’élection présidentielle française, l’instrumentalisation de l’identité nationale est de nouveau à l’ordre du jour. L’occasion de rappeler aux parents que le choix du prénom de leur enfant est un acte poétique libre, qui ne doit obéir à aucune injonction.
L’inventeur du mot « méritocratie » y voyait une illusion, un moyen d’accentuer les inégalités sociales en les légitimant par le diplôme. On tente aujourd’hui de l’ériger en modèle, feignant d’oublier qu’elle est bien à l’origine des crises que traversent les démocraties libérales.