Investi candidat du Mouvement pour le changement et la renaissance à la présidentielle du 22 novembre, Tahirou Barry, ancien ministre de la Culture et du Tourisme, se présente comme le candidat de la jeunesse.
La présidentielle et les législatives du 22 novembre au Burkina peuvent-elles se tenir dans de bonnes conditions en pleine crise sécuritaire et sanitaire ? Le président de la commission électorale, Newton Ahmed Barry, fait le point.
Assiégé par des jihadistes présumés, le village de Farabougou, dans la région de Ségou, a été libéré le 22 octobre, selon l’armée malienne. Mais sur place, la tension demeure vive. Une situation qui met à rude épreuve les nouvelles autorités de Bamako.
Novice en politique, Hamidou Mamadou Abdou se présente à la présidentielle nigérienne sous les couleurs du Rassemblement national africain, un parti qu’il a lancé en 2019. Installé au Canada, où il a fait sa carrière, il assure cependant ne pas être une « diaspo déconnecté ».
Libéré après six mois de captivité, Soumaïla Cissé aspire à un peu de repos. Mais l’opposant réfléchit déjà au rôle qu’il pourrait jouer sur une scène politique malienne en pleine recomposition.
Un mois après l’installation de Bah N’Daw comme président de la transition et la formation d’un gouvernement, l’organe législatif n’a pas encore été mis en place.
Tenu à l’écart des élections présidentielle et législatives de 2015, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) compte sur les scrutins couplés du 22 novembre pour faire son retour sur le devant de la scène politique.
L’organisation ouest africaine a décidé de la levée des sanctions qui pesaient sur le Mali au lendemain de la nomination d’un gouvernement de transition. Celui-ci est composé de militaires, qui y tiennent plusieurs postes-clés, de membres de groupes armés, de technocrates et de quelques personnalités issues du M5.
[4/5] Assimi Goïta affirme ne pas vouloir du pouvoir, mais rien ne se décide sans qu’il ne soit consulté. Et il n’est pas sûr que le tombeur d’IBK, devenu vice-président de la transition en septembre 2020, accepte de s’effacer.
Le Mouvement du 5 juin, à la pointe de la contestation face à IBK pendant des mois, peine aujourd’hui à parler d’une même voix et ne parvient pas à s’imposer comme un interlocuteur incontournable des nouvelles autorités.
Nommé Premier ministre de la transition le 27 septembre, l’ex-ministre des Affaires étrangères est un diplomate reconnu. Sa neutralité politique sera un avantage pour former un gouvernement consensuel.
Le président de la transition, Bah N’Daw, a été officiellement investi le 25 septembre. La chercheuse Niagalé Bagayoko analyse les raisons de ce choix, sa marge de manœuvre, et les défis qui l’attendent.
[3/5] Désigné président de la transition malienne, Bah N’Daw a été investi le 25 septembre 2020. Son parcours lui vaut une réputation d’homme intègre et intransigeant, mais il lui faut se montrer conciliant pour sortir le pays de la crise.
Le Mouvement du 5 juin, qui a été à l’avant-garde de la contestation contre le président Ibrahim Boubacar Keïta et considère que la junte a parachevé sa lutte, s’est-il fait voler la victoire ? Entre les deux, le débat sur la forme que doit prendre la transition se fait âpre.
[2/5] Ils sont au pouvoir depuis la démission forcée d’Ibrahim Boubacar Keïta, le 18 août 2020. Qui sont les leaders de la junte ? Comment se sont-ils réparti les rôles ? Plongée au cœur du dispositif des nouveaux hommes forts du Mali.
Avec le financement du fonds Moringa, ComaFruits veut étendre son usine de transformation et diversifier ses produits finis. À moins que la crise ne retarde ses ambitions…
Les chefs de la junte assurent que la libération du chef de file de l’opposition malienne, enlevé le 25 mars, est une de leurs priorités. Mais le changement de régime pourrait aussi compliquer des négociations déjà délicates.
L’opposant Choguel Maïga est l’un des leaders du Mouvement du 5 juin- Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP). Devenu l’un des interlocuteurs de la junte, il souhaite que la transition soit dirigée par un civil mais regrette les sanctions décidées par la Cedeao.
Les militaires au pouvoir ont rencontré samedi des leaders du Mouvement du 5 juin dans leur base de Kati, près de Bamako, pour apaiser les tensions naissantes.
Transition, sanctions, libération d’IBK, négociations… Les chefs d’État ouest-africains doivent se réunir à nouveau ce vendredi pour évoquer le Mali. Entretien avec le représentant de la Cedeao à Bamako, Hamidou Boly, qui est au cœur de la médiation entre la junte et l’organisation régionale.
Au lendemain de la démission forcée d’Ibrahim Boubacar Keïta, des milliers de personnes ont célébré vendredi à Bamako la « victoire du peuple malien ». Les putschistes ont entamé des discussions avec les partis politiques et la société civile.
Ce jeune colonel se présente comme le président du Comité national pour le salut du peuple qui a renversé Ibrahim Boubacar Keïta. Il était jusque-là commandant d’un bataillon des forces spéciales basé dans le Centre.
Ibrahim Boubacar Keïta a démissionné, dans la nuit du 18 au 19 août, après avoir été arrêté par des mutins au terme d’une journée de tensions qui avait démarré par une mutinerie au camp de Soundiata-Keïta, à 15 km de Bamako. Retour sur les événements qui ont conduit à la chute du président malien.
Lutte contre le Covid-19, Black Lives Matter, coopération ouest-africaine… Tout en évoquant ses projets artistiques, la diva béninoise se confie sur les causes qui lui tiennent à cœur.
Élu à l’unanimité par les autres juges dimanche 9 août, le nouveau président de la Cour constitutionnelle s’est notamment illustré dans la lutte contre la corruption, lorsqu’il était à la tête du bureau du Vérificateur général.
L’imam malien Mahmoud Dicko, figure de la coalition hétéroclite qui réclame la démission d’Ibrahim Boubacar Keïta, revient pour Jeune Afrique sur l’échec de la médiation de la Cedeao et sur ses relations avec le président malien.
Devenu leader d’une opposition hétéroclite, l’imam malien a montré qu’il pouvait mobiliser la rue contre le pouvoir. Reste à savoir ce qu’il compte faire de cette influence.
Dans un message diffusé mercredi 8 juillet sur la chaîne publique nationale, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé le renouvellement de la Cour constitutionnelle ainsi que le déploiement d’une mission de la Cedeao pour revoir les règles de fonctionnement de l’institution.