Lobbying, manifestations, rapports… Des associations peules dénoncent, en Afrique comme en France, la discrimination et les amalgames dont leur communauté fait l’objet.
Les leaders de la contestation annoncent une nouvelle manifestation vendredi 10 juillet pour réclamer le départ d’Ibrahim Boubacar Keïta, après une rencontre avec le président malien.
« Ces maires africains fauchés en plein vol » (4/4) Remis en liberté le 22 mai, Adama Sangaré, le puissant maire de Bamako, a retrouvé sa place au sein de la majorité présidentielle. Mais la prison lui appris sur qui il pouvait compter.
Bamako a, une nouvelle fois, été le théâtre d’une démonstration de force de la coalition qui réclame la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont répondu à l’appel de l’imam Dicko et des leaders du Mouvement du 5 juin.
Lutte contre la corruption, crise sécuritaire et relance de l’économie… Le patron des patrons maliens n’hésite pas à dire ce qu’il pense, quitte à fâcher.
L’imam Mahmoud Dicko, figure de la contestation, a appelé les maliens à manifester le 19 juin malgré l’annonce par Ibrahim Boubacar Keïta d’une série de mesures destinées à apaiser le climat politique et social.
À moins de six mois de la présidentielle, le président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), principal parti d’opposition, est en campagne. Il prône la réconciliation avec l’ancien régime, dans le cadre d’un dialogue national inclusif.
Au lendemain de la manifestation qui a réuni des milliers de personnes à Bamako, vendredi, des représentants de l’Union africaine, de la Cedeao et de la Minusma ont rencontré l’un de ses principaux initiateurs : l’imam Mahmoud Dicko.
Le Premier ministre burkinabè Christophe Joseph Marie Dabiré a réorganisé son cabinet le 6 novembre 2019: il s’est entouré d’administrateurs et de technocrates expérimentés.
Ce vendredi 5 juin, l’imam Mahmoud Dicko avait appelé à manifester contre la mauvaise gouvernance aux côtés de plusieurs partis d’opposition. Portrait d’un homme qui, en quelques mois, est devenu la principale figure de la contestation au Mali.
La reprise partielle des cours dans les écoles, collèges et lycées a été perturbée par le boycott d’une partie des enseignants, qui réclament une revalorisation de leurs salaires. Ce qui fragilise encore le secteur de l’éducation, déjà confronté aux crises sécuritaire et sanitaire.
Douze personnes sont mortes en détention dans une gendarmerie de l’est du Burkina dans des circonstances encore non élucidées. Aziz Diallo, député-maire de Dori, dont l’un des cousins a perdu la vie dans ce drame, réclame justice.
Arrêté le 9 mai, l’activiste malien, figure de la lutte anticorruption, serait soupçonné d’atteinte à la sûreté de l’État. Aucun juge ne s’est pour l’instant prononcé sur le dossier.
Moussa Timbiné a déjoué les pronostics en se faisant élire mi-mai à la tête de l’Assemblée nationale du Mali. Portrait de l’un des visages du renouveau de la scène politique malienne.
Dans la région de Mopti, les attaques aux engins explosifs improvisés sont fréquentes. Mais le manque de moyens aériens handicape la surveillance de ce territoire vaste aux routes peu praticables, où les interventions et les évacuations de blessés se révèlent très compliquées.
Dans plusieurs villes du Mali, des manifestants bravent le couvre-feu pour contester les résultats des législatives publiés le 30 avril par la Cour constitutionnelle. La nouvelle Assemblée a été convoquée la semaine prochaine pour une session extraordinaire.
La chambre d’accusation de la Cour d’appel de Bamako a annulé mardi les poursuites à l’encontre de Mahamadou Camara. L’ancien ministre et ancien directeur de cabinet d’Ibrahim Boubacar Keïta était poursuivi pour « complicité de favoritisme » dans l’affaire de la surfacturation de matériel militaire.
La décision du gouvernement d’appeler les Maliens aux urnes pour le second tour des législatives, dimanche 19 avril, a suscité des critiques dans un contexte de peur liée à la pandémie de Covid-19 et d’insécurité dans le centre et le nord du pays.
Au Burkina, les attaques contre des villages ne cessent pas. Le nombre de personnes déplacées vivant dans des situations très précaires augmente. Tout comme le risque de contracter le coronavirus et de voir l’épidémie se propager.
Les résultats provisoires du premier tour des législatives illustrent un recul du Rassemblement pour le Mali, parti du président Ibrahim Boubacar Keïta, et une faible participation, sur fond d’insécurité et d’inquiétudes liées à la pandémie de coronavirus.
L’affaire de l’acquisition de l’avion présidentiel et celle portant sur l’achat de matériel militaire viennent d’être relancées au Mali. Classés sans suite en 2018, ces deux dossiers font l’objet d’une nouvelle information judiciaire. La Haute cour de justice est saisie, et un ancien directeur de cabinet d’Ibrahim Boubacar Keïta est derrière les barreaux.
Ibrahim Boubacar Keïta a décidé de maintenir les législatives du 29 mars, alors que le Mali est désormais confronté à l’expansion rapide du coronavirus. Aller voter ou rester chez soi ? Face au coronavirus, le taux d’abstention risque d’être élevé, malgré les mesures prises par les autorités.
Plusieurs fois reportées depuis octobre 2018, les élections législatives se tiendront le 29 mars, dans un contexte sécuritaire et sanitaire particulièrement tendu. Très attendu par l’opposition, le scrutin sera surtout l’occasion pour IBK et son parti d’éprouver leur crédibilité. Sept millions et demi d’électeurs sont appelés aux urnes.
L’influent imam, figure de proue des partisans du dialogue avec les jihadistes au Mali, dénonce la mauvaise gouvernance et répond à ses détracteurs qui lui reprochent de s’impliquer sur la scène politique.
En accusant des soldats français de la Légion étrangère d’avoir un comportement déplacé dans les « Pigalle de Bamako », l’ambassadeur du Mali en France a provoqué un grave incident diplomatique. Le ministre malien des Affaires étrangères est actuellement à Paris, pour désamorcer la crise.
La perception du conflit au Sahel ne correspond pas à la réalité du terrain. C’est la conviction de Bakary Sambe, directeur du Timbuktu Institute, qui plaide pour dépasser la seule analyse via le prisme de l’extrémisme religieux et prendre toute la mesure de l’importance, dans la perpétuation de la crise, des trafics qui alimentent les groupes jihadistes.
Dans « Ma part de vérité », l’ex-président burkinabè revient sur son passage au pouvoir et ses relations avec celui qui fut son Premier ministre : Thomas Sankara. Au risque d’écorner le mythe. Et de susciter la polémique.
Les outils numériques peuvent être mis au service de la lutte contre la corruption de manière « simple et efficace ». C’est la conviction de Kamissa Camara, ministre malienne de l’Économie numérique, rencontrée par Jeune Afrique en marge du Forum de Bamako.