Le président Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé lundi que les autorités maliennes tentaient de dialoguer avec les chefs jihadistes. Si des canaux, formels ou informels, existaient déjà, cette annonce marque un tournant, Bamako assumant désormais cette nouvelle piste pour tenter d’éradiquer la crise sécuritaire.
En juin 2019, la justice française s’est prononcée en faveur de l’extradition de François Compaoré vers le Burkina. Depuis, le frère cadet de Blaise Compaoré attend la signature du décret d’application de cette décision.
Un message de soutien à l’artiste Ballaké Sissoko, qui accuse les douanes américaines d’avoir détruit sa kora, a été publié samedi 8 février sur la page Facebook du ministère malien de la Culture, avant d’être supprimé, puis démenti. Décryptage.
L’invasion massive de criquets pèlerins qui frappe les pays de la Corne de l’Afrique, d’une ampleur hors norme, a été accentuée par les conséquences du dérèglement climatique. Cyril Ferrand, à la tête de l’équipe de résilience pour l’Afrique de l’Est de la FAO, décrypte les causes et conséquences de ce fléau.
En détention provisoire depuis plus de six ans, l’ancien putschiste malien Amadou Haya Sanogo a été remis en liberté. Sans que la lumière ait été faite sur la mort de 21 « bérets rouges », en 2012.
Les tests effectués sur l’étudiante ivoirienne arrivée de Pékin et placée en quarantaine le 25 janvier sont négatifs, ont annoncé les autorités. D’autres cas suspects ont été détectés au Kenya, en Éthiopie et au Soudan.
L’ancien chef de la diplomatie burkinabè est arrivé mercredi 29 janvier à Paris, où il doit recevoir des soins médicaux. Il a été condamné à dix ans de prison au terme du procès du putsch de 2015. Sa défense avait saisi Emmanuel Macron en janvier dans une lettre dont JA a obtenu copie.
La justice malienne a ordonné mardi 28 janvier la remise en liberté provisoire d’Amadou Haya Sanogo et de ses coaccusés, en attente depuis près de sept ans d’un jugement dans l’affaire « des bérets rouges », du nom des 21 hommes retrouvés morts dans une fosse commune près de Bamako.
L’épidémie de pneumonie virale qui s’est déclenchée fin décembre en Chine s’est répandue dans le monde, contaminant plus de 2 700 personnes. L’Afrique, qui entretient d’importantes relations commerciales avec la Chine, surveille avec attention l’évolution de la situation.
L’Assemblée nationale burkinabè vient d’adopter un projet de loi pour le recrutement de civils volontaires afin de lutter contre le terrorisme. William Assanvo, chercheur à l’Institut d’études de sécurité, analyse les conséquences et les risques que pourraient avoir une telle mesure, déjà mise en oeuvre au Cameroun et au Nigeria.
Frontières poreuses, législations peu dissuasives et faiblesse de l’offre de santé constituent un terreau fertile sur lequel prospère le trafic de faux médicaments en Afrique. Le 18 janvier, à Lomé, sept chefs d’État se sont engagés à criminaliser ce trafic et à renforcer leur coopération.
La présidente du Conseil économique, social et environnemental du Sénégal, Aminata Touré, participe du 17 au 18 janvier à l’Initiative de Lomé, au cours de laquelle des chefs d’État africains ont signé un engagement politique visant à lutter contre le trafic de faux médicaments. Elle appelle à la criminalisation du phénomène et à une meilleure coopération entre les États.
Candidat à la présidentielle prévue cette année, ce novice en politique, avocat de son état, est convaincu qu’il peut être la clé de la réconciliation nationale.
Des représentants des groupes armés du nord participent activement au dialogue national inclusif, où ils affirment vouloir être une « force de proposition ». Mais leur présence a, aussi, cristallisé les tensions.
Alors que les États peinent souvent à lever l’impôt, les groupes armés, des jihadistes qui sévissent au Sahel aux multiples factions qui s’affrontent dans l’Est de la RDC semblent, eux, n’avoir aucune peine à se financer.
Il aura fallu une médiation du fondateur du parti, Blaise Compaoré, pour que les « frondeurs » qui avaient été exclus du Congrès pour la démocratie et le progrès soient réintégrés. Mais ce retour ne met pas un terme à la principale cause de discorde interne : la désignation d’un candidat pour la présidentielle de 2020.
Les propos du représentant français de la force onusienne, qui avait souhaité la bienvenue aux délégations « venues du Mali et de l’étranger » lors du congrès du MNLA, à la fin de novembre, ont suscité la colère de Bamako. Sommé de quitter le territoire sous 24 heures, le chef de la Mission des nations unies à Kidal devait regagner la France dans la nuit.
L’invitation en France adressée par Emmanuel Macron aux chefs d’État des pays du G5 Sahel, le 16 décembre, pour « clarifier » leur position à l’égard de la présence militaire française a créé la polémique au Mali et au Burkina Faso. Outre la forme de ce qui ressemble à une convocation, c’est aussi sur le fond que les critiques se concentrent.
L’arrestation puis le placement sous contrôle judiciaire pour « complicité avec les terroristes » du célèbre avocat malien Hassan Barry a suscité une vive polémique dans le pays. Au cœur du dossier, des « négociations » ouvertes par Bamako avec Amadou Koufa, le chef de la Katiba Macina.
Le Burkina Faso accuse l’armée malienne d’avoir mené une incursion sur son territoire et de s’être attaquée à des civils, au cours d’une opération menée sans aucune coordination avec la hiérarchie militaire burkinabè.
L’état-major de l’armée burkinabè a demandé à la France et aux autres pays intervenant dans le pays, de l’informer désormais de tout déplacement d’aéronefs, faute de quoi ceux-ci seraient considérés comme « ennemis ».
Confrontée à la multiplication des attaques visant l’armée, et à des bilans qui ne cessent d’augmenter, les autorités maliennes ont décidé d’un changement majeur de stratégie. Quel sera le nouveau dispositif déployé face aux groupes armés et aux jihadistes ? Sera-t-il à même de freiner la dégradation de la situation sécuritaire ? Analyse.
Longtemps tenu au silence, l’ancien président Jean-Baptiste Ouédraogo s’apprête à donner sa version de l’une des pages les plus controversées de l’histoire du Burkina : le coup d’État de Thomas Sankara qui mit fin à son régime, le 4 août 1983.
Le président de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) tient le ministre malien des Affaires étrangères pour responsable du changement de discours de Bamako sur l’accord de paix.
L’ancien patron du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), qui, en 2014, avait soutenu le projet de modification constitutionnelle de Blaise Compaoré, vit aujourd’hui à Abidjan.
Le puissant maire de Bamako, Adama Sangaré, a été placé sous mandat de dépôt, mardi soir, après avoir été est entendu par le pôle économique et financier du tribunal de grande instance de la Commune III du district de Bamako dans le cadre d’une enquête sur la gestion d’un contrat d’éclairage de la ville lors du cinquantenaire de l’indépendance du Mali en 2010.
Alors que le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) traverse une crise pour l’investiture d’un candidat à la présidentielle de 2020, son fondateur, l’ex-président Blaise Compaoré, est sorti de son silence pour remettre de l’ordre au sein de ses troupes. En reprenant la main sur son parti, réussira-t-il à empêcher l’implosion de sa famille politique ?