L’ancien ministre burkinabè , exclu lors de la dernière présidentielle pour avoir soutenu le projet de modification constitutionnelle de Blaise Compaoré, compte bien cette fois déposer sa candidature pour 2020.
La mathématicienne et directrice de l’université Paris-Dauphine Tunis est la lauréate 2019 du Prix du rayonnement français pour la francophonie, qui lui a été remis début octobre lors d’une cérémonie organisée au ministère des Affaires étrangères à Paris. Portrait.
Le ministre des Affaires étrangères, Tiébilé Dramé, répond à la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), qui l’accuse de noircir la situation qui prévaut à Kidal, ce bastion touareg du Nord-Mali.
Le parti de l’ancien président Blaise Compaoré, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), traverse une crise interne, illustrée par les sanctions prises à l’encontre de plusieurs cadres soutenant la candidature à la présidentielle de Kadré Désiré Ouédraogo, dont la démission du parti a été officialisée le 23 septembre.
Celui qui succéda, en 2012, à Roch Marc Christian Kaboré au perchoir de l’Assemblée nationale burkinabè et en fut le dernier président sous Blaise Compaoré se tient aujourd’hui en retrait de la scène politique.
Depuis juin, ce diplomate de 62 ans préside le Comité d’organisation du dialogue politique, censé déboucher sur des réformes institutionnelles au Mali.
Candidat malheureux à la présidentielle malienne de 2018, où il avait recueilli moins de 1 % des suffrages, Mohamed Ali Bathily, 67 ans, a repris la robe d’avocat.
Le général Djibrill Bassolé, l’un des principaux accusés dans le procès du coup d’État manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, a dénoncé mardi une procédure engagée contre lui pour des raisons « subjectives et politiciennes ». Ses avocats ont plaidé l’acquittement.
C’est l’une des figures de la plateforme An tè a banna ! (« Touche pas à ma Constitution ! »), qui, en 2017, a fait échouer le projet de révision de la Constitution d’Ibrahim Boubacar Keïta. Qu’est-elle devenue ?
Le décès tragique de DJ Arafat laisse des centaines de milliers de fans orphelins, en Côte d’Ivoire et au-delà. De son quartier de Yopougon aux plus grandes scènes, retour sur le parcours de cette star du coupé-décalé, inventeur auto-proclamé du « trap-décalé » et « bad boy » assumé, brutalement disparu le 12 août dans un accident de la route.
Le chercheur congolais Jérôme Munyangi affirme avoir été « persécuté » en RDC pour avoir fait la promotion de l’artemisia comme traitement contre le paludisme. Au-delà des déboires du jeune homme dans son pays, c’est la violence de la controverse autour de cette plante qui resurgit à nouveau.
Les deux accords signés en l’espace de quelques jours dans le Centre du Mali marquent-ils le début d’un reflux des violences intercommunautaires qui sévissent dans cette partie du pays ? C’est en tout cas ce qu’espèrent vivement les signataires, de même que les autorités de Bamako.
Alors que les critiques se font de plus en plus virulentes sur l’échec de la stratégie du « tout-sécuritaire » dans la résolution de la crise au Mali, Loubna Benhayoune, en charge du programme « Stabilisation et Relèvement », assure que la mission onusienne fait des efforts sur le front de la stabilisation, mais également que « dans un contexte de guerre asymétrique » la sécurité est un préalable.
La RDC pourrait tester un nouveau vaccin expérimental contre l’épidémie d’Ebola qui continue de se propager dans l’Est. En quoi est-il différent de celui utilisé actuellement ? Décryptage.
Tahirou Barry, candidat à la présidentielle de 2020 au Burkina Faso, prépare activement sa campagne et a notamment reçu le soutien du MCR, qui regroupe plusieurs associations et partis politiques.
Opposé à la prorogation du mandat des députés maliens, le riche homme d’affaires Aliou Boubacar Diallo, arrivé troisième à la présidentielle de 2018, semble depuis avoir trouvé sa place au sein de l’opposition.
L’ancien ministre malien des Affaires étrangères a pris la tête début juin de l’Action républicaine pour le progrès. Une coalition qui regroupe notamment des partis qui ont claqué la porte de la mouvance présidentielle et dont Tiéman Hubert Coulibaly, explique qu’elle a pour vocation « d’affirmer une identité différente et des positions qui pourraient être divergentes ».
Suspecté d’avoir participé aux exactions perpétrées par des groupes jihadistes à Tombouctou entre 2012 et 2013, Al Hassan comparaît devant la CPI. Si les audiences de confirmation des charges s’achèvent le 17 juillet prochain, les juges ont au plus tard jusqu’au 30 septembre pour décider s’il y a lieu ou non d’organiser un procès contre lui.
L’entourage de Djibrill Bassolé s’inquiète pour son état de santé, ses avocats pointent même un « risque mortel et imminent ». Ils ne parviennent cependant pas à obtenir une autorisation de sortie du territoire pour celui qui est aussi l’un des principaux accusés dans le procès du putsch manqué de 2015.
Cheick Sidi Diarra, président du comité chargé de mener le « dialogue politique inclusif », a reçu sa feuille de route des mains du président Ibrahim Boubacar Keïta, mardi au palais de Koulouba. Il affirme vouloir aborder tous les sujets, « sans tabou », mais insiste sur les points non négociables.
Lors d’une interview à TV5, mercredi 19 juin, le conseiller en charge de la Communication, El Hadj Hamidou Kassé, a confirmé l’existence d’un virement de 250 000 dollars à Agritrans, une société qui appartient à Aliou Sall. Cette déclaration vient contredire la version du frère du président Macky Sall, qui avait démenti les révélation de la BBC sur ce scandale de corruption.
Le procès des auteurs présumés du putsch manqué de 2015 touche à sa fin, seize mois après avoir débuté. La prison à perpétuité a été requise à l’encontre des deux principaux accusés, les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé. Accusés, témoins clés, expertise des conversations téléphoniques…. Retour en infographie sur ce procès historique.
Achille Tapsoba, premier vice-président chargé des questions politiques du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ex-parti au pouvoir, revient pour Jeune Afrique sur la décision de la Cour de cassation française de valider l’extradition de François Compaoré vers le Burkina Faso, où le frère de l’ancien président est mis en cause dans l’assassinat, en 1998, du journaliste d’investigation Norbert Zongo.
La Cour de cassation française rejette le pourvoi formé par François Compaoré contre son extradition vers le Burkina Faso. Cette décision constitue une victoire pour les autorités burkinabè, qui souhaitent entendre le frère de l’ancien président Blaise Compaoré dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du journaliste d’investigation Norbert Zongo.
Djénéba N’Diaye, seule femme candidate à la présidentielle de 2018 au Mali, compte désormais se présenter aux élections législatives de juin prochain, dans le cercle de Sikasso.
Dans un courrier adressé au président français Emmanuel Macron, que Jeune Afrique a pu consulter, les avocats de Djibrill Bassolé, un des principaux accusés dans le procès du putsch manqué de 2015 au Burkina, affirment qu’il est atteint d’un cancer qui ne peut être traité qu’en France et demandent aux autorités françaises de l’accueillir.
Construire un hôpital ou préserver une forêt classée ? La question suscite une vive polémique au Burkina Faso. En cause, le projet de construction par la Chine d’un vaste centre hospitalier universitaire au cœur de la forêt classée de Kua, près de Bobo Dioulasso, dans le cadre de la coopération bilatérale.