Djénéba N’Diaye, seule femme candidate à la présidentielle de 2018 au Mali, compte désormais se présenter aux élections législatives de juin prochain, dans le cercle de Sikasso.
Dans un courrier adressé au président français Emmanuel Macron, que Jeune Afrique a pu consulter, les avocats de Djibrill Bassolé, un des principaux accusés dans le procès du putsch manqué de 2015 au Burkina, affirment qu’il est atteint d’un cancer qui ne peut être traité qu’en France et demandent aux autorités françaises de l’accueillir.
Construire un hôpital ou préserver une forêt classée ? La question suscite une vive polémique au Burkina Faso. En cause, le projet de construction par la Chine d’un vaste centre hospitalier universitaire au cœur de la forêt classée de Kua, près de Bobo Dioulasso, dans le cadre de la coopération bilatérale.
C’est une histoire banale mais emblématique des maux qui rongent le pays. L’histoire d’un homme et de son groupe armé qui, accusés des pires exactions, disent ne vouloir que défendre les Dogons.
Éducation, santé, sécurité alimentaire, défense et sécurité… Depuis juin 2017, une plateforme citoyenne passe les engagements pris par le président burkinabè au crible de la réalité des mesures mises en oeuvre.
Plusieurs médias maliens et internationaux ont fait un lien direct entre la démission de l’ancien Premier ministre malien, Soumeylou Boubèye Maïga, et le massacre des peuls dans le centre du pays. Un signe de l’ethnicisation progressive du traitement médiatique de l’actualité malienne, depuis 2015, sur fond d’attaques terroristes et de conflits intercommunautaires.
Homme d’affaires éclectique et prospère, le patron des patrons maliens a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille. Au point de s’attirer des poursuites : il est convoqué mercredi devant la justice après la plainte du président de la Cour suprême, qu’il a traité de « fonctionnaire le plus corrompu du pays ».
Le chef du gouvernement malien a présenté sa démission jeudi soir, avant le vote d’une motion de censure déposée par des députés de la majorité et de l’opposition. Quatre dossiers ont conduit à sa chute. Décryptage.
Il fut l’une des figures de la contestation contre la révision constitutionnelle voulue par le président Ibrahim Boubacar Keïta, en 2017. Il s’active désormais à créer des ponts avec le chérif de Nioro et Mahmoud Dicko, et maintient qu’aucune réforme constitutionnelle n’est possible sans dialogue préalable.
Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a remis aux partis politiques et aux organisations de la société civile malienne l’avant-projet de révision de la Constitution jeudi à Koulouba. Plusieurs acteurs politiques ont déjà exprimé leur rejet du projet, insistant sur la nécessité d’établir au préalable un dialogue politique national.
Le pays est réputé pour son esprit d’ouverture et sa diversité culturelle. Les partis confessionnels y sont même interdits. Pourtant, associations et dignitaires religieux gagnent en influence.
Fort d’une importante capacité de mobilisation, l’imam Mahmoud Dicko, président du Haut Conseil islamique du Mali (HCIM), revendique son implication dans la sphère politique et ne cache pas son opposition frontale au gouvernement.
Prévue par l’accord de paix d’Alger de 2015, la réorganisation territoriale a pour objectif de rapprocher l’administration et les services de base (gestion de l’eau, éducation, santé…) des citoyens en transférant aux régions – érigées en collectivités territoriales – des compétences et des ressources financières.
Franchir les portes de Radio libre, c’est entrer dans un temple du reggae. Et venir partager l’amour des Maliens pour la musique, loin du rigorisme de certains.
Quand Kamissa Camara lui a succédé au poste de ministre des Affaires étrangères du Mali, en septembre 2018, Tiéman Hubert Coulibaly s’est fait discret. Il n’est réapparu que deux mois plus tard, sur la chaîne Africable.
Six mois après le début de son second mandat, IBK relance le projet de révision de la Constitution. Mais si la classe politique s’accorde désormais sur la nécessité d’opérer des changements, des divergences demeurent quant à leurs modalités.
L’opération avait été présentée comme une « riposte » de l’armée burkinabè qui annonçait début février avoir « neutralisé 146 terroristes » lors d’une vaste opération à Kain et Bahn dans le Nord. Un mois plus tard, le 13 mars, le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) attribue « l’exécution sommaire de soixante personnes » à l’armée pour la seule ville de Kain.
Le Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga s’est rendu le 11 mars à Taoudéni dans le cadre d’une tournée dans le centre et le nord du Mali. Une première pour un chef de gouvernement dans cette région dont l’opérationnalisation tarde à se concrétiser. Il y a fait de nombreuses annonces concernant des projets de développement.
Le projet de chronogramme des consultations référendaire et électorales de 2019 soumis aux acteurs politiques a reçu un accueil mitigé. Il fixe au 9 juin les législatives, plusieurs fois reportées, et le référendum constitutionnel, dans un contexte de tensions politiques.
Le président du Parti pour la renaissance nationale (Parena, opposition), Tiébilé Dramé, a présenté jeudi un document dressant un bilan de 1 026 morts et 186 blessés dans les violences qui frappent le centre du pays, où sévissent des groupes jihadistes et qui est le théâtre de conflits inter-communautaires.
Dans son documentaire « Les Anges », la journaliste britannique Jane Labous s’attaque au tabou de l’infertilité au Sénégal et donne la parole à des femmes qui se battent pour, un jour, devenir mères.
Le premier gouvernement de Christophe Dabiré a été dévoilé jeudi 24 janvier, après la passation de pouvoir avec le Premier ministre sortant, Paul Kaba Thiéba. Le nouveau gouvernement est composé de 32 membres, dont plusieurs ministres qui ont été reconduits à leurs postes.
Après avoir reculé face aux manifestants mi-2017, Ibrahim Boubacar Keïta entend relancer son projet de révision constitutionnelle. Un comité d’experts ad hoc a été nommé le 14 janvier et les discussion ont été entamées avec les partis politiques et les organisations de la société civile afin d’aboutir, cette fois, à un texte « consensuel ».
En relançant son Haut conseil le 5 janvier, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ex-parti au pouvoir, marque une nouvelle étape dans sa préparation pour la présidentielle de 2020.
L’annonce des résultats provisoires de la présidentielle par la Commission électorale nationale (Ceni) a suscité de vives réactions. Félix Tshisekedi est élu président de la République démocratique du Congo. Martin Fayulu arrive deuxième, suivi de Emmanuel Ramazani Shadary. Retour sur les heures qui ont suivi cette proclamation.
L’ancien diplomate français, qui a consacré l’essentiel de sa carrière à l’Afrique subsaharienne, a publié en novembre 2018 « Le Grand Livre de l’Afrique », dans lequel il dresse un panorama, à rebours des idées reçues, de l’actualité africaine. Aide internationale, groupes terroristes, causes du sous-développement du continent… Nicolas Normand tord le cou aux clichés sur l’Afrique subsaharienne.
L’avis favorable de la justice française à la demande d’extradition de François Compaoré, que la justice bukinabè souhaite entendre dans le cadre de l’enquête sur la mort de Norbert Zongo, marque une nouvelle étape vers la justice, vingt ans après l’assassinat du journaliste le 13 décembre 1998.
Le président de la RDC, Joseph Kabila, a dressé le bilan de son action dans une interview accordée le 9 décembre à Reuters, et livré sa vision concernant la place qu’il compte occuper en politique durant les prochaines années.
En proposant que les pays occidentaux construisent des « villes sous charte » en Afrique afin de limiter les flux migratoires vers l’Europe, Günter Nooke, conseiller spécial pour l’Afrique d’Angela Merkel, s’aligne sur une thèse controversée selon laquelle le développement du continent ne peut provenir que de l’extérieur.