Les 30 et 31 octobre 2014, une insurrection populaire mettait fin aux 27 ans de pouvoir de Blaise Compaoré. Quatre ans après, Vincent Ouattara, professeur à l’université de Koudougou, estime les acquis importants, mais s’inquiète d’une soif de justice et de bonne gouvernance encore non assouvie.
Près de 25 ans après son expulsion vers le Burkina Faso, l’Algérien Ahmed Simozrag, l’un des 20 exilés de Folembray, a obtenu un visa pour la France, où il compte se rendre le 1er novembre.
Le gouvernement malien a prolongé mercredi 24 octobre le mandat des députés actuels jusqu’en juin 2019 et abrogé le décret qui convoque le collège électoral, sans préciser de nouvelle date pour les législatives.
Les élections législatives, déjà repoussées d’un mois en septembre, ne se tiendront a priori pas le 28 octobre. L’avis de la Cour constitutionnelle qui ouvre la voie à ce nouveau report – qui doit encore être officialisé – fait la quasi unanimité au sein de la classe politique.
À l’occasion du 31e anniversaire de l’assassinat de l’ancien président burkinabè, le Comité international mémorial Thomas-Sankara (CIM-TS) relance sa campagne de financement populaire du mémorial. Le secrétaire général du comité, Luc Damiba, revient pour Jeune Afrique sur sa vision du mémorial et les avancées dans l’affaire Sankara.
Les juges français livreront leur délibéré le 5 décembre sur la demande d’extradition de François Compaoré. La justice burkinabè souhaite entendre le frère de l’ancien président dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et de ses trois compagnons en 1998.
Le CDR du militant contestataire et homme de radio malien Ras Bath a annoncé mardi 11 septembre la fin de son « accord politique » avec l’opposant Soumaïla Cissé, qu’il avait soutenu lors de la présidentielle. Il revient pour Jeune Afrique sur les raisons de cette décision.
L’accord de paix signé le 28 août entre Peuls et Dogons dans le centre du Mali, une région en proie à des affrontements communautaires, est déjà rejeté par certains des acteurs de la crise. Mais pour Abdel Kader Sidibé, chef de mission du Centre pour le dialogue humanitaire, cela ne remet pas en cause les avancées dans le cercle de Koro.
La situation sanitaire s’améliore sur le continent, avec la réduction des décès liés à la pneumonie, au VIH et aux maladies diarrhéiques. C’est ce qui ressort du dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publié le 29 août. Mais des investissements plus importants dans les structures de santé sont nécessaires.
Roch Marc Christian Kaboré, le président du Burkina Faso est arrivé jeudi 30 août à Pékin pour sa première visite d’État en Chine, pour participer au sommet Chine-Afrique. Alpha Barry, ministre burkinabè des Affaires étrangères explique à Jeune Afrique les attentes du Burkina, qui a renoué des relations diplomatiques avec la Chine en mai dernier.
Ils sont membres de groupes armés signataires de l’accord d’Alger, et ont pourtant partie liée avec des groupes terroristes, des trafiquants de drogue ou participent activement à la prédation sur les migrants de passage au Mali. Qui sont les personnalités pointées par les experts de l’ONU ?
Ibrahim Boubacar Keïta a remporté le second tour de la présidentielle. Il arrive en tête avec 67,17% des suffrages, face à Soumaïla Cissé, crédité de 32,83%. Ces résultats doivent désormais être validés par la Cour constitutionnelle.
Les Maliens votaient, dimanche 12 août, pour départager Ibrahim Boubacar Keïta et Soumaïla Cissé. Si l’affiche, identique à celle de 2013, passionne peu les électeurs, ce second tour est marqué par deux défis : la sécurité et la transparence. Retour sur une journée marquée par des incidents et la défiance entre les acteurs politiques.
Les Maliens se rendent aux urnes dimanche 12 août pour choisir qui, du sortant Ibrahim Boubacar Keïta ou de l’opposant Soumaïla Cissé, présidera à leur destinée pour cinq ans. Un scrutin qui clôt un entre-deux tours marqué par un climat de défiance entre acteurs politiques.
Plus de la moitié des Maliens ne se sont pas rendus aux urnes le 29 juillet pour le premier tour de la présidentielle. Au-delà des incidents qui ont empêché le vote dans plusieurs bureaux dans le centre et le nord du pays, ce fort taux d’abstention reflète la défiance des électeurs maliens vis-à-vis de leurs hommes politiques.
Au lendemain de la proclamation des résultats provisoires du premier tour, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, candidat à sa propre succession, s’est félicité de la tenue de l’élection.
Après la publication des résultats provisoires du premier tour, Soumaïla Cissé savoure sa victoire, rendue malgré tout amère par un score décevant. Sa priorité en vue du second tour : multiplier les ralliements.
Diffusion des résultats par les candidats, accusation de partialité de la Cour constitutionnelle et rôle des observateurs internationaux… Ahmadou Ba, président de la Ceni, a accepté de livrer à Jeune Afrique son regard sur le déroulement du premier tour de la présidentielle au Mali, dont les résultats sont toujours attendus.
Alors que les résultats officiels au premier tour de la présidentielle malienne ne sont pas encore connus, une vingtaine de candidats, parmi lesquels les principaux challengers du président sortant Ibrahim Boubacar Keïta, ont dénoncé mercredi les résultats du scrutin qu’ils estiment « émaillé de multiples anomalies ».
Le Pool d’observation citoyenne du Mali (Pocim) a livré lundi les constatations des 2 000 observateurs déployés dans tout le pays lors du scrutin du premier tour de la présidentielle. Indisponibilité des cartes d’électeurs, bureaux fermés, problèmes sécuritaires… Ibrahima Sangho, chef de la mission, revient en détail sur leurs constatations.
Alors que les Maliens ont commencé à voter depuis ce matin pour le premier tour de la présidentielle, une partie des électeurs du Centre ne pourront pas se rendre aux urnes en raison de l’insécurité. Malgré les appels au calme lancés par les candidats, plusieurs incidents ont déjà été signalés.
Quelque 8 millions de Maliens étaient appelés à voter dimanche pour le premier tour de la présidentielle. Si le scrutin s’est bien déroulé dans le sud du pays, des incidents ont éclaté dans le centre et le nord.
Dimanche, les électeurs maliens se rendent aux urnes pour élire leur président. Ils ont le choix entre 24 candidats qui ont sillonné le pays du 7 au 27 juillet pour les convaincre. Retour sur une campagne électorale mouvementée.
À la veille du scrutin présidentiel au Mali, la polémique sur le fichier électoral ne désenfle pas. Tiébilé Dramé, directeur de campagne de Soumaïla Cissé, revient sur les discussions en cours avec le gouvernement.
À la veille de l’élection présidentielle de ce dimanche, alors que l’opposition continue d’exprimer ses doutes sur la validité du fichier électoral, Adama Ag Bibi, ancien cadre d’Ansar Eddine et député du RPM (majorité présidentielle), se veut rassurant quant à l’avancée de l’organisation du scrutin.
L’ancienne ministre italienne de l’Intégration est à la tête de la mission d’observation que l’Union européenne envoie au Mali à l’occasion de la présidentielle du 29 juillet.
La justice nigérienne a renvoyé au 10 juillet l’audience de quatre activistes, détenus depuis mars, qui dénonçaient la loi de finances 2018. Me Abdoussalam Cissé, un de leurs avocats, réagit.