Il était un parfait inconnu lorsqu’il a pris la tête de la transition, en août 2020. Secret et discret, l’ancien commandant des Forces spéciales s’est engagé dans une épreuve de force sans précédent avec la Cedeao et la France. Est-il prêt à tout pour se maintenir au pouvoir ?
Affaibli par de récentes décisions d’Henri Konan Bédié au sein du PDCI, le secrétaire exécutif, Maurice Kakou Guikahué, compte bien ne pas se laisser faire.
Isolée politiquement et sans parti, l’ex-première dame a demandé à participer au dialogue politique qui doit reprendre ce jeudi, sous l’égide du Premier ministre Patrick Achi.
Nommé secrétaire exécutif adjoint du PDCI par Henri Konan Bédié en novembre dernier, l’ancien maire de Grand-Bassam se retrouve propulsé sur le devant de la scène politique ivoirienne.
Sess Soukou Mohamed, dit Ben Souk, avait été arrêté au Mali en août dernier après l’émission d’un mandat d’arrêt international par Abidjan. Au lendemain des sanctions de la Cedeao contre Bamako, il a été remis en liberté.
Théoriquement relancé par le Premier ministre Patrick Achi le 16 décembre, le dialogue est au point mort. Des dossiers judiciaires qui incriminent l’opposition sont venus raviver les tensions entre le parti au pouvoir et ses adversaires politiques.
La réorganisation du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) opérée par Henri Konan Bédié réduit les pouvoirs de son numéro deux. L’entourage de l’ancien président jure que cela n’a rien de personnel, mais Guikahué est bel et bien sur le déclin.
Face à la menace terroriste, l’État ivoirien veut sortir du tout sécuritaire et lance des projets en faveur des régions septentrionales, particulièrement vulnérables. Cela suffira-t-il à faire reculer le sentiment d’abandon ?
Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a annoncé la reprise du dialogue politique dès le mois de décembre. Si l’initiative fait l’unanimité, ses modalités et les sujets à aborder pourraient déjà constituer un blocage.
Rentré d’exil début juillet, l’ancien maire du Plateau a été nommé par Henri Konan Bédié à la tête d’une commission chargée de la réconciliation au PDCI. Un poste clé dans le parti qui lui permet de revenir dans le jeu politique.
Moins imprégnée de l’héritage colonial que d’autres villes d’Afrique de l’Ouest, Abidjan abrite quelques monuments ayant su marier les exigences de la modernisation avec les contraintes locales, notamment climatiques. Mais pour l’architecte Issa Diabaté, il manque aujourd’hui un projet clair, mêlant urbanisme et politique de développement.
Originaire de l’ouest du pays, ce fidèle de l’ancien président a été nommé directeur exécutif du PPA-CI. Sa mission : construire un parti en capacité de ravir le pouvoir à Alassane Ouattara en 2025.
Ministre-gouverneur du district autonome d’Abidjan depuis 2011, député de Songon depuis 2018 et poids lourd de la majorité, Robert Beugré-Mambé veut rendre sa ville plus attractive.
Le président du Front populaire ivoirien (FPI) a été reçu au palais présidentiel le 28 octobre. L’occasion d’évoquer plusieurs sujets politiques avec le chef de l’État.
Ancien ministre et député, Hubert Oulaye a été nommé, le 25 octobre, président exécutif du PPA-CI, le nouveau parti de l’ex-chef de l’État, aux dépens de nombreux caciques. Un choix très stratégique.
Laurent Gbagbo a dévoilé ce 25 octobre la composition des membres du bureau du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI). Hubert Oulaye est nommé directeur exécutif de la formation. Simone Gbagbo n’en fait pas partie.
Les tensions inédites entre le secrétaire exécutif du PDCI-RDA, Maurice Kakou Guikahué, et le président du groupe parlementaire du parti, Simon Doho, menacent l’unité de la formation au point de pousser Henri Konan Bédié à s’en mêler.
Ibrahim Cissé Bacongo, Jacques Ehouo, Jean-Marc Yacé… Élus en 2018 dans un contexte politique marqué par des tensions entre le RHDP et le PDCI, ils s’activent à la modernisation de leurs communes, qui comptent parmi les plus importantes d’Abidjan. En espérant être reconduits dans leurs fonctions en 2023 ?
Alors que la Côte d’Ivoire s’apprête à passer entièrement à la télévision numérique, Jeune Afrique a rencontré Jean-Philippe Kaboré, patron de la nouvelle chaîne d’information en continu 7info, lancée le 30 septembre.
La déclaration de candidature à la présidentielle de 2025 de ce député et homme d’affaires prospère a suscité un tollé sur la scène politique. Mais il devra d’abord convaincre au sein de son propre camp, le PDCI-RDA.
Pour la deuxième fois depuis le retour de l’ancien président socialiste, en juin, les deux hommes se sont entretenus ce mercredi à Abidjan, marquant encore leur rapprochement.
Son arrivée à la tête du Plateau, la commune la plus convoitée du pays, a été semée d’embûches. Mais l’ambitieux Jacques Ehouo ne compte pas s’arrêter là.
Certes, Simone et Laurent Gbagbo sont séparés. Mais le couple politique, lui, a-t-il encore un avenir ? L’ancienne première dame pourrait lancer son propre parti.
Un député travaille à une proposition de loi qui vise à réinstaurer une limite d’âge à 75 ans pour être candidat à la présidentielle. Cela aurait pour conséquence de disqualifier les trois principaux personnages de la vie politique ivoirienne.
En politique ou dans le sport, au sein d’un cabinet de conseil ou dans la finance, ils ont fait de l’audace et de l’ambition les moteurs de leur trajectoire. Portraits de ces hommes et de ces femmes qui, de Niamey à Abidjan, ont décidé de ne pas attendre qu’on leur fasse une place.
Mercredi 1er septembre, ce Camerounais a été condamné à douze mois de prison avec sursis pour apologie du viol. Présentateur vedette volontiers provocateur, il est dans la tourmente depuis qu’il a organisé la reconstitution d’une agression sexuelle à la télévision.
« Wanted » (3/4) – Alors qu’ils ont occupé des postes stratégiques dans leur pays, ces hommes de pouvoir sont désormais cités dans des dossiers criminels. Du Burkinabè François Compaoré au Malien Karim Keïta en passant par les Congolais Kalev Mutond et John Numbi, JA a enquêté.
La polémique enfle après qu’un violeur « repenti » a détaillé sa manière d’agresser ses victimes sur une chaîne ivoirienne. Internautes et organisations de défense des droits des femmes exigent des sanctions.
Les conseils de ce proche de Guillaume Soro ont demandé sa mise en liberté et l’annulation de tous les actes initiés depuis son arrestation, le 10 août à Bamako.