Le secrétaire général du Front populaire ivoirien revient sur la décision de Laurent Gbagbo de céder le parti à Pascal Affi N’Guessan et sur les projets de sa famille politique.
L’ancien chef de l’Etat et fondateur du Front populaire ivoirien (FPI) a rendu publique lundi son intention de créer un nouveau parti politique. Une décision soudaine mais pas si surprenante.
Alors que l’épidémie était sous contrôle dans le pays, le nombre de cas positifs ne cesse d’augmenter ces dernières semaines. Et certains craignent une pénurie de vaccins.
Alassane Ouattara a reçu son prédécesseur à la présidence le 27 juillet. Les deux hommes, qui ne s’étaient pas revus depuis dix ans ont appelé les Ivoiriens à la réconciliation.
Alassane Ouattara reçoit Laurent Gbagbo le 27 juillet. La dernière fois que les deux hommes se sont rencontrés, c’était le 25 novembre 2010, à l’occasion d’un débat télévisé sans concession avant le second tour de la présidentielle. Retour sur une rencontre tout aussi historique.
Rentré d’exil en avril 2021, Damana Pickass est un proche de Laurent Gbagbo. Pour lui, c’est une certitude : l’ancien président continuera de jouer un rôle politique.
En quelques années, le styliste autodidacte est devenu une figure de la mode en Côte d’Ivoire. Ses modèles fabriqués en lin, en dempé, en bogolan ou encore en faso dan fani, inspirés de la vie quotidienne, font fureur dans les soirées mondaines.
Initié en 2019, le déploiement de la télévision numérique terrestre n’est pas encore achevé. Mais déjà, les téléspectateurs profitent d’une profusion de programmes inédits. Reste aux nouvelles chaînes à trouver un modèle économique solide pour faire de cette libéralisation du secteur audiovisuel une réussite.
Placé au cœur du Plan national de développement, le secteur privé, qui a globalement bien résisté à la crise du Covid-19, attend plus de soutien de la part du gouvernement. Le président du patronat ivoirien explique pourquoi à JA.
Le 4 juillet, le district d’Abidjan a procédé à la démolition d’un ouvrage d’embellissement réalisé par la mairie du Plateau. Une querelle qui révèle les tensions entre le député-maire du quartier d’affaires, membre du parti d’Henri Konan Bédié, et le ministre-gouverneur d’Abidjan, membre du RHDP d’Alassane Ouattara.
La première femme ministre des Affaires étrangères en Côte d’Ivoire est une fidèle du président Alassane Ouattara. Pour « Jeune Afrique », elle dresse le bilan des dernières législatives et se positionne résolument en faveur de la réconciliation et du pardon.
L’ancien président ivoirien est arrivé à Abidjan ce jeudi 17 juin. Il a foulé sa terre natale pour la première fois depuis près de dix ans. Revivez les principaux moments de cette journée historique pour le pays.
Pendant des mois, accusé d’avoir voulu déstabiliser la transition, il s’est caché. Désormais blanchi par la justice, le dernier Premier ministre d’Ibrahim Boubacar Keïta annonce à « Jeune Afrique » sa volonté de contribuer au redressement du pays, tout en insistant sur la nécessité d’organiser une présidentielle en février 2022, comme cela était prévu.
Laurent Gbagbo est attendu le 17 juin 2021 à Abidjan. Tandis que ses partisans préparent son retour, les victimes de la crise postélectorale de 2010-2011 réclament son arrestation à sa descente d’avion.
Si l’ancien président doit rentrer à Abidjan le 17 juin, les modalités de son retour ne sont pas encore fixées. Accueil, logement, indemnités… Jeune Afrique fait le point sur les négociations.
[5/5] Le vice-président Assimi Goïta a démis de leurs fonctions le président Bah N’Daw et le Premier ministre Moctar Ouane, le 24 mai. Jeune Afrique raconte les coulisses de ce nouvel épisode décisif de la transition malienne.
Le Premier ministre a présenté sa démission et celle de son gouvernement, ce vendredi 14 mai au président de transition Bah N’Daw. Moctar Ouane a immédiatement été reconduit et chargé de former un nouveau gouvernement faisant plus de place à la classe politique.
Le chef de la junte qui a renversé Ibrahim Boubacar Keïta le 18 août 2020 demeure influent. Mais, ses proches l’assurent, il s’effacera à l’issue de la transition. Et ce malgré ceux qui l’appellent à participer à la présidentielle.
Le président Bah N’Daw a rencontré, le 6 mai, des représentants du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques, qui a demandé une transition plus inclusive.
Au cœur de Ouagadougou, le musée Georges-Ouédraogo met en avant la musique du Burkina Faso, ses instruments et leur rôle au sein des communautés. Un patrimoine vivant particulièrement bien orchestré.
Ses relations avec l’ancien chef de l’État en exil en Côte d’Ivoire, sa passion pour le foot et les chiens, le renouveau du CDP… Le chef de file de l’opposition burkinabè se livre comme il ne l’avait jamais fait.
Pas de judiciarisation des dossiers de corruption, aucune poursuite à l’encontre des dignitaires de l’ancien régime, dont certains font partie de la nouvelle équipe dirigeante, etc. Paradoxes d’une transition qui prône « le renouveau »… Mais avec les mêmes, ou presque.
Révision constitutionnelle, redécoupage territorial, lutte contre la corruption… Il reste moins d’un an au discret président de la transition, Bah N’Daw, à son vice-président, Assimi Goïta, et au chef du gouvernement, Moctar Ouane, pour mener à bien les réformes dont le pays a besoin. Et elles sont nombreuses.
Les anciens Premiers ministres Soumeylou Boubèye Maïga, Moussa Mara et Modibo Sidibé, l’homme d’affaires Aliou Boubacar Diallo… Plusieurs poids lourds préparent déjà l’élection prévue les 27 février et 13 mars 2022. Les partis eux-aussi s’organisent, comme le RPM, de l’ex-président IBK, et l’URD, du défunt Soumaïla Cissé.
Le ministre malien des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, s’attelle au problème de la dette d’Énergie du Mali (EDM), dont il estime le modèle obsolète. Et envisage des investissements lourds dans les énergies renouvelables, moins onéreuses.
Annoncé par les autorités de transition, le calendrier des prochaines élections suscite le débat au sein de la classe politique. Nombreux sont ceux qui l’estiment trop ambitieux, voire illégitime.
La mise en accusation de Blaise Compaoré dans l’affaire de l’assassinat de Thomas Sankara, trente-quatre ans après les faits, peut-elle apaiser les tensions sur la scène politique burkinabè ? Ou, au contraire, risque-elle de les raviver ?
La frappe aérienne menée par Barkhane à Bounti, le 3 janvier, a créé une vive polémique. Tandis que les autorités françaises assurent avoir ciblé des jihadistes, des associations maliennes affirment que la majorité des victimes sont des civils. Un rapport de la Minusma vient de leur donner raison.
Il y a tout juste trente ans, le 26 mars 1991, le régime de Moussa Traoré tombait après des semaines de manifestations violemment réprimées et un coup d’État mené par un jeune officier, Amadou Toumani Touré. Une séquence dans laquelle des femmes, engagées et très politisées, ont joué un rôle essentiel et méconnu.