Réconciliation nationale, sécurité, avenir du MPP… Proche de Roch Marc Christian Kaboré et numéro deux du parti présidentiel, le ministre de l’Administration territoriale répond à ceux qui prédisent l’implosion de sa famille politique avant la prochaine présidentielle.
Ancien chef cuisinier du palais de Kosyam, Jean-Pierre Ligdi Kaboré est désormais chef coutumier, à plein temps, du quartier ouagalais de Wemtenga, celui qui résout tous les conflits, qu’ils soient personnels, intra- ou intercommunautaires. À l’heure où le Faso se lance dans un processus de réconciliation nationale, rencontre avec le médiateur du Mogho Naaba, le roi des Mossis de Ouagadougou.
Le général Amadou Haya Sanogo, qui dirigeait la junte qui a mené le coup d’État contre Amadou Toumani Touré (ATT), ne sera pas poursuivi dans l’affaire de l’assassinat de 21 bérets rouges en 2012. Les juges de la Cour d’appel de Bamako ont prononcé l’abandon de la procédure, ce lundi 15 mars.
Le 9 mars, le ministre malien des Affaires étrangères, Zeïni Moulaye, et le président togolais Faure Gnassingbé ont échangé en marge de la réunion du Groupe de suivi et de soutien de la transition au Mali, qui avait débuté la veille à Lomé.
La marge de manœuvre du président de la transition, Bah N’Daw, semble faible face à son vice-président, Assimi Goïta, dont les partisans le poussent à briguer la magistrature suprême en 2022.
De la renaissance du parti à son espoir de voir Blaise Compaoré rentrer au pays en passant par sa façon d’envisager la réconciliation, le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), qui devient officiellement le chef de file de l’opposition ce vendredi 5 mars, se confie à « Jeune Afrique ».
Malgré l’annulation de la procédure pour « complot contre le gouvernement » par la cour d’appel de Bamako, l’activiste Ras Bath et ses coaccusés restent incarcérés, après un pourvoi en cassation du procureur général.
Le procès de l’ancien putschiste Amadou Haya Sanogo, qui devait s’ouvrir ce jeudi, a été reporté au 11 mars, alors que de nombreuses sources évoquaient un accord et une possible exonération du général et ses coaccusés dans l’affaire de l’assassinat de 21 bérets rouges en 2012.
Alors que l’heure est à la défiance entre la classe politique et les autorités de la transition, le Premier ministre malien, Moctar Ouane, a échangé pendant plus de trois heures avec les partis politiques. Il a promis de présenter très bientôt le plan d’action de son gouvernement.
Le Rassemblement pour le Mali se prépare pour les élections générales qui mettront fin à la transition mi-2022. Mais pour peser sur la scène politique malienne, l’ancien parti au pouvoir va devoir se réorganiser et faire son auto-critique.
Les membres de la Commission électorale nationale indépendante ont été remerciés. Première étape vers la création d’un organe unique, ainsi que le souhaitait la classe politique, ou manœuvre du gouvernement pour garder la main sur l’organisation des élections ? À Bamako, les spéculations vont bon train.
Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré pourra-t-il tenir ses engagements dans le domaine de la lutte contre le terrorisme ? L’analyse de Mahamadou Sawadogo, spécialiste des questions sécuritaires.
La présence de membres du Conseil national de transition parmi les organisateurs d’une manifestation réclamant le départ de l’armée française au Mali divise au sein de l’organisation, réunie lundi à Bamako pour examiner une vingtaine de projets de lois.
Ancien maire de Ouagadougou, ex-ministre et aujourd’hui patron du parti présidentiel, Simon Compaoré a marqué la vie politique du Burkina ces trente dernières années. Rencontre avec un personnage aussi populaire que controversé.
Alors qu’une dizaine de pays africains projettent de se tourner vers le nucléaire civil et ont annoncé leur intention de se doter d’une centrale, la Chine et la Russie se positionnent sur le marché.
Le 28 décembre, la Minusma a rendu public un rapport faisant la lumière sur les circonstances qui ont entouré la mort de 14 personnes lors des manifestations de mi-juillet à Bamako. Elle pointe la responsabilité des forces de l’ordre.
Décédé ce 25 décembre, Soumaïla Cissé aura consacré trente années de sa vie à la politique malienne, dont il était devenu l’un des personnages les plus emblématiques. Il avait aussi, à trois reprises, brigué la magistrature suprême.
L’interpellation depuis lundi de plusieurs personnalités, dont l’activiste Ras Bath et le secrétaire général de la présidence, Sékou Traoré, par la Direction générale des services de l’État, suscite l’inquiétude.
Les autorités nigérianes ont annoncé jeudi la libération de la majeure partie des élèves enlevés une semaine plus tôt dans le nord-ouest du pays. Pour le chercheur Vincent Foucher, cet épisode n’en marque pas moins le retour de la faction de Boko Haram restée fidèle à Abubakar Shekau, qui était en perte de vitesse depuis 2016.
Alors que le nombre de cas de Covid-19 augmente au Mali, le personnel hospitalier dénonce le manque de moyens et l’absence de mesures plus strictes afin de freiner la propagation de la pandémie.
Serial-entrepreneur, l’homme d’affaires malien a sauté le pas en politique avec son parti l’Alliance démocratique pour la paix – Maliba. Arrivé en troisième position en 2018, il pourrait à nouveau être candidat lors de la présidentielle qui devrait se tenir au terme des 18 mois de transition.
Alors que le Burkina Faso célèbre le 60e anniversaire de la proclamation de l’indépendance de la Haute-Volta, Me Frédéric Titinga Pacéré raconte l’histoire de son pays, dont il a été à la fois acteur et témoin. Et défend le rôle que peuvent jouer les sociétés traditionnelles dans la lutte contre le terrorisme.
Élu président du Comité national de la transition le 5 décembre, le colonel Malick Diaw a troqué sa tenue militaire contre un boubou. Il devra user de ses talents de négociateur pour diriger cet organe clé, dont la composition est déjà contestée par une partie de la classe politique.
La liste des 121 membres du Conseil national de transition, qui jouera le rôle de parlement, a été rendue publique jeudi, après un long bras de fer entre les militaires d’un côté et la classe politique et la société civile de l’autre.
Trois jours après les élections législatives et présidentielle au Burkina, les résultats provisoires continuent de tomber au compte goutte. Plusieurs opposants crient déjà à la fraude, laissant planer le doute sur leur volonté d’accepter les chiffres proclamés.
La sécurité est l’enjeu majeur des élections présidentielle et législatives du 22 novembre au Burkina Faso, en proie à des attaques jihadistes et à des conflits intercommunautaires.
Si certains de ses membres ont créé un mouvement politique qui présente des candidats aux législatives, le Balai citoyen assure vouloir rester un mouvement de veille citoyenne. Et mène campagne pour mobiliser les électeurs en vue des scrutins du 22 novembre.
Investi candidat du Mouvement pour le changement et la renaissance à la présidentielle du 22 novembre, Tahirou Barry, ancien ministre de la Culture et du Tourisme, se présente comme le candidat de la jeunesse.
La présidentielle et les législatives du 22 novembre au Burkina peuvent-elles se tenir dans de bonnes conditions en pleine crise sécuritaire et sanitaire ? Le président de la commission électorale, Newton Ahmed Barry, fait le point.
Assiégé par des jihadistes présumés, le village de Farabougou, dans la région de Ségou, a été libéré le 22 octobre, selon l’armée malienne. Mais sur place, la tension demeure vive. Une situation qui met à rude épreuve les nouvelles autorités de Bamako.