Six semaines après les législatives, le Conseil constitutionnel ivoirien s’est prononcé sur les recours en annulation déposés par certains candidats. Au total, l’élection de onze députés a été invalidée. La Commission électorale indépendante (CEI) dispose de quarante-cinq jours pour organiser des élections partielles dans les circonscriptions concernées.
La nouvelle rébellion touarègue qui a éclaté à la mi-janvier dans le Nord-Mali ne perturbe pour l’instant pas le calendrier électoral, affirme la Direction générale aux élections (DGE). L’élection présidentielle doit donc avoir lieu fin avril, à moins que le Conseil constitutionnel, s’il était saisi par Amadou Toumani Touré (ATT), ne décide du contraire.
Routes, logement, agriculture… Le gouvernement ivoirien veut investir tous azimuts pour relancer l’économie, mais sa marge de manoeuvre est étroite. La visite d’Alassane Ouattara à Paris était l’occasion de rechercher investisseurs et partenaires.
Alors que la situation politique s’est une nouvelle fois tendue en Guinée, Mohamed Touré lance un appel au dialogue entre le pouvoir et l’opposition. Le leader du PDG, également fils du premier président guinéen, espère que les législatives attendues depuis un an seront bientôt organisées.
La nouvelle rébellion qui menace l’intégrité du territoire malien, dans le nord du pays, interpelle Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK), candidat du Rassemblement pour le Mali (RPM) pour la présidentielle d’avril prochain. L’ex-Premier ministre et ex-président de l’Assemblée nationale a lancé un appel aux patriotes pour la formation d’un front républicain contre la quatrième rébellion touarègue de l’histoire du Mali indépendant.
La Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2012) qui s’ouvre au Gabon et en Guinée Équatoriale a un grand mérite en Guinée : elle réconcilie les différentes tendances politiques du pays autour du Syli, l’équipe nationale de football.
D’un côté, de nouvelles infrastructures doivent augmenter ses capacités. De l’autre, un meilleur recouvrement des ressources douanières vise à le rendre plus rentable. Le port de Cotonou (Bénin) tente de rivaliser avec ceux de Dakar et Abidjan.
Les priorités du plan 2011-2016 s’articulent autour de trois axes : la relance du secteur agricole, le développement des infrastructures et l’assainissement des finances publiques.
Attendue depuis des mois, la candidature de l’ancien Premier ministre malien Modibo Sidibé, 60 ans, a été officialisée ce mardi à Bamako. Mais nul ne sait si celui-ci pourra bénéficier de l’appui de son mentor, le président Amadaou Toumani Touré.
Le Conseil constitutionnel ivoirien doit se prononcer dans les jours ou les semaines à venir sur les recours en annulation déposés par certains candidats malheureux aux élections législatives du 11 décembre. Une procédure qui a débuté dans la deuxième quinzaine de décembre et qui pourrait déboucher sur l’invalidation de l’élection de certains députés.
Pour les fêtes de fin d’année, la capitale économique de Côte d’Ivoire, Abidjan, s’est illuminée de tous ses feux. Joyau de ce dispositif, un sapin numérique de cinq tonnes trônant sur l’ancienne place du marché du quartier d’affaires du Plateau, non loin de la présidence.
De nouvelles violences communautaires déclenchées par des exactions des FRCI ont fait plusieurs morts et blessés à Sikensi, au nord d’Abidjan. De graves incident qui soulignent la faiblesse du gouvernement et les profondes divisions des Ivoiriens.
Le parti de Laurent Gbagbo, le FPI, continue d’accuser le pouvoir d’Alassane Ouattara de pratiquer une politique d’exclusion contraire à l’impératif de réconciliation nationale. Et de demander l’annulation des dernières législatives, dont le taux de participation est sujet à caution.
Les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) sont de plus en plus impopulaires. Le chef de l’État Alassane Ouattara en a conscience. Le jeudi 22 décembre, son ministre délégué à la Défense a conduit une mission de repentance à Vavoua (centre-ouest), localité située en ex-zone assiégée, qui a été le théâtre d’affrontements meurtriers entre des habitants révoltés et des soldats des FRCI tortionnaires.
Elle était attendue, elle n’est pas arrivée. La liberté provisoire que la justice ivoirienne avait laissé entrevoir à plusieurs détenus pro-Gbagbo, n’a finalement pas été accordée. Aucune explication officielle n’a été donnée pour le moment.
Un an après son investiture, le 21 décembre 2010, le président guinéen Alpha Condé s’est exprimé à la Radio télévision guinéenne. Il a dressé un bilan positif de son action à la tête du pays.
Au lendemain de la débâcle des législatives du 11 décembre, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié, allié d’Alassane Ouattara, fait face à une fronde de nombreux cadres de son propre parti. Au menu des doléances : une mauvaise gestion du parti.
Le dernier rapport d’International crisis group (ICG) est pour le moins accablant pour les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). L’Organisation non gouvernementale internationale dénonce une criminalisation de l’armée et invite le président Alassane Ouattara à affirmer son leadership sur la question de la sécurité en Côte d’Ivoire.
Dix-neuf soldats des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI, armée ivoirienne réunifiée) ont été mis aux arrêts, quatre jours après les élections législatives. Le procureur militaire les soupçonne d’avoir assuré la sécurité de certains candidats pendant la campagne électorale.
La justice ivoirienne a reporté à mercredi prochain l’audience qui devrait, selon certaines sources, aboutir à la libération de plusieurs détenus pro-Gbagbo.
Quel a été le taux de participation aux élections législatives du dimanche 11 décembre 2011 en Côte d’Ivoire, boycottées par le FPI ? Trois jours après la tenue du scrutin, il n’est toujours pas connu, ce qui alimente la polémique autour du chiffre très faible annoncé par l’opposition pro-Gbagbo. Selon elle, environ 20% des inscrits seulement se seraient déplacés.
Selon Victor Basile Séri Dehoua, chef de file des indépendants du FPI aux législatives ivoiriennes du 11 décembre, aucun d’entre eux n’a remporté le moindre siège. En cause : le mot d’ordre de boycott du FPI qui, jumelé à la crainte de nouvelles violences sur les populations, a laissé un boulevard aux candidats du pouvoir. Le taux de participation risque d’être historiquement bas.
Pour les législatives ivoiriennes de ce 11 décembre, l’ancienne rébellion des Forces nouvelles (FN) fait la distinction entre hommes en armes et politiques. Autour de Guillaume Soro, aucun ex-comzone ne s’est présenté à la députation.
Sur un total de 1 182 candidats aux élections législatives ivoiriennes du 11 décembre, plus d’un tiers se présentent sans le soutien de partis. Essentiellement des notables locaux.
Le redécoupage électoral auquel le pouvoir a procédé en vue des législatives du 11 décembre passe mal. Le FPI de Gbagbo en a fait un motif de boycott du scrutin et le PDCI de Bédié juge qu’il favorise trop son allié, le RDR de Ouattara, à son détriment. Explications.
Le assises nationales du Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP) se sont ouvertes le 6 décembre à Ouagadougou, avec quelque 2 000 représentants de partis politiques, de la société civile, de chefs coutumiers et religieux et de la diaspora burkinabè. Mais la plupart des partis d’opposition en sont absents. Il soupçonnent Blaise Compaoré de vouloir faire sauter le verrou de l’article 37 qui limite à deux le nombre des mandats présidentiels. Entretien avec l’avocat Bénéwendé Stanislas Sankara, chef de file de la principale coalition de l’opposition, l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (Unir/PS).
Pour Charles Konan Banny, le président de la Commission Dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), le transfèrement de Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI) ne doit pas saper le retour à la paix en Côte d’Ivoire. Raison pour laquelle il refuse de commenter une simple « décision de justice ».
La sécurité est l’un des principaux enjeux des législatives du 11 décembre en Côte d’Ivoire. Boycotté par le parti de Laurent Gbagbo, le scrutin va se jouer essentiellement entre le RDR d’Alassane Ouattara, le PDCI de Henri Konan Bédié et… les indépendants du FPI.