Les deux principales plateformes de l’opposition ivoirienne ont fini par annuler leur meeting commun prévu à Port-Bouët (commune populaire d’Abidjan), ce samedi 21 décembre 2019, non loin de la base militaire française visitée la veille par le président français Emmanuel Macron à son arrivée en visite officielle dans le pays.
Charles Koffi Diby, président du Conseil économique, social, culturel et environnemental de Côte d’Ivoire, est mort samedi 7 décembre à son domicile abidjanais, à l’âge de 62 ans. Retour sur le parcours de cet ex-ministre qui est l’un des rares à avoir occupé de hautes fonctions aussi bien auprès des présidents Bédié que Ouattara et Gbagbo.
Simone Gbagbo a brisé un tabou, samedi, en osant remettre en question la ligne du « Gbagbo ou rien » défendue par la frange du Front populaire ivoirien restée fidèle à l’ancien président.
Charles Blé Goudé et Guillaume Soro se sont rencontrés à La Haye, dimanche. Les deux hommes, jadis liés par leur engagement syndical, ne s’étaient plus revus depuis 2010. Leur rencontre, qui sonne leur réconciliation, a été minutieusement préparée.
Le président du PDCI, Henri Konan Bédié, a accusé le RHDP d’avoir recruté des « Maliens » pour grossir les rangs d’un meeting organisé à Paris. Des propos qui provoquent la polémique, jusqu’au sein de son propre parti.
Henri Konan Bédié, 85 ans, a été porté à la tête de la dernière née des plateformes politiques en Côte d’Ivoire : la Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (CDRP). Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) multiplie les initiatives, en vue de sa probable candidature à la présidentielle d’octobre 2020.
Entre accusations, contre-attaques et insinuations, Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, multiplie les offensives, à moins d’un an de la présidentielle ivoirienne. Au risque, parfois, de flirter avec les dérapages.
La condamnation de Jacques Mangoua, vice-président du PDCI, à cinq ans de prison pour détention de munitions d’armes de guerre est le fruit d’un « complot politique », estiment ses avocats et son parti. Le procureur assure pour sa part qu’il n’a fait « qu’appliquer la loi ».
Jacques Mangoua, vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, d’Henri Konan Bédié) et président du Conseil régional du Gbêkê, a été condamné jeudi à cinq ans d’emprisonnement par le tribunal de Bouaké, au terme d’un procès sous tension. Des affrontements ont éclaté entre ses partisans et les forces de l’ordre.
Tout juste élu à la tête de la nouvelle Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert prend la tête d’une institution centrale et controversée, à quelques mois de la présidentielle de 2020.
L’ex-patron des Forces nouvelles, la rébellion qui a occupé la moitié nord de la Côte d’Ivoire durant près d’une décennie, a profité du 17e anniversaire de l’éclatement du pays pour faire une déclaration dans laquelle transparaît la frustration de l’ancien président de l’Assemblée nationale, en rupture de ban avec le président Alassane Ouattara, son ancien allié.
Après la décision de la procureure de la CPI de faire appel de l’acquittement de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, les supporteurs de l’ex-chef de l’État ivoirien estiment qu’il est « otage de la communauté internationale ». Au sein du pouvoir, les réactions sont plus mesurées.
Les relations entre l’ex-chef d’État Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et Pascal Affi N’Guessan, président d’une frange du Front populaire ivoirien (FPI), se sont dégradées à mesure que le premier s’est rapproché de Laurent Gbagbo, qui revendique la présidence du parti qu’il a fondé.
Simone Gbagbo a entamé, le 30 août, une tournée dans le centre-ouest du pays, fief de son mari, l’ex-président Laurent Gbagbo. Avec, en toile de fond, des tensions grandissantes au sein du FPI avec le camp d’Assoa Adou.
En Côte d’Ivoire, les autorités s’organisent au mieux pour faire face à l’orpaillage clandestin, un phénomène jadis circonscrit au nord du pays mais qui gagne aujourd’hui presque toutes les régions.
Le Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep) de Charles Blé Goudé, ex-ministre de Laurent Gbagbo, a tenu ce week-end son premier congrès et affûte sa stratégie politique, à quatorze mois de l’élection présidentielle d’octobre 2020. Décryptage.
Déclarations de réconciliation d’un côté, germes de division de l’autre : le discours du Président Alassane Ouattara, le 6 août à la veille de la célébration de la fête nationale en Côte d’Ivoire, ne manque pas de faire réagir l’opposition comme des représentants de la société civile.
Plus d’un an après sa mise en place, le Sénat a voté ses premières lois, dont la réforme controversée de la Commission électorale indépendante. Comme à l’Assemblée nationale, l’institution est dominée par le RHDP d’Alassane Ouattara.
L’Assemblée nationale ivoirienne a adopté mardi 30 juillet la loi sur la Commission électorale indépendante (CEI). Celle-ci doit encore être votée par le Sénat, avant de pouvoir être effectivement promulguée par le président Alassane Ouattara. L’opposition dénonce un texte non consensuel, tandis que la société civile s’apprête à saisir le Conseil constitutionnel.
Derrière les cérémonies d’hommage à Alassane Ouattara qui se multiplient dans le septentrion ivoirien se dévoile un enjeu que le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly n’a pas caché : effacer les traces de Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale qui a pris ses distances avec la mouvance présidentielle.
C’est une rencontre qui fait figure d’événement politique majeur en Côte d’Ivoire. Les anciens chefs d’État Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo se sont retrouvés ce lundi 29 juillet 2019, à Bruxelles.
L’interpellation et le placement en garde à vue de cinq activistes et d’un journaliste, en début de semaine, inquiète au sein des organisations de la société civile. Celles-ci pointent notamment les effets du nouveau code pénal, accusé d’être « restrictif sur les libertés individuelles ».
Le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir) a organisé son deuxième conseil politique en deux mois. La mouvance présidentielle au grand complet affiche son unité autour d’Alassane Ouattara, à quinze mois de la présidentielle de 2020.
Le projet de loi sur la recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI) a été adopté jeudi en commission à l’Assemblée nationale, en dépit des réserves de l’opposition parlementaire. Le texte devrait bientôt être voté en plénière, dans une Assemblée dominée par le RHDP d’Alassane Ouattara.
Après plusieurs jours d’incertitude, l’opposant Bamba Moriféré est désormais fixé sur son sort judiciaire. Il est accusé d’« incitation à l’insurrection, xénophobie et troubles à l’ordre public », après un meeting organisé dans un stade de la commune de Cocody.
Deux interpellations d’opposants politiques ivoiriens, pour « troubles à l’ordre public », en moins d’une semaine. Le spectre de la violence politique plane sur la Côte d’Ivoire, alors que les débats de fond pour la présidentielle d’octobre 2020 n’ont pas encore commencé.
Jusque-là silencieux dans la guerre entre Guillaume Soro et les dirigeants du RHDP d’Alassane Ouattara, Hamed Bakayoko est passé à la contre-attaque. Objectif : stopper l’influence politique nationale et internationale de l’ex-président de l’Assemblée nationale.
À quelques jours de la publication des propositions du gouvernement pour la réforme la Commission électorale indépendante (CEI), l’opposition ivoirienne est profondément divisée sur la stratégie à adopter face au pouvoir.
Le débat politique ivoirien s’est encore enflammé ces jours-ci avec la résurgence du concept d’ivoirité. Gouvernants et opposants s’accusent, alors que la tension monte à l’approche de la présidentielle d’octobre 2020.