Après plusieurs semaines de grève des enseignants de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, les discussions entre les syndicats et le gouvernement sont dans l’impasse. Élèves et étudiants craignent désormais pour leur année scolaire.
Une visite familiale aux allures de pré-campagne électorale. Guillaume Soro s’est lancé depuis jeudi, dans une tournée dans le Nord, région restée jusque-là un bastion du Rassemblement des républicains (RDR, parti d’Alassane Ouattara).
Alors que le ton monte progressivement depuis quelques semaines entre certains responsables politiques, à mesure que la présidentielle de 2020 se rapproche, des femmes de la mouvance présidentielle tentent de calmer le jeu avec des discours plus modérés.
Deux responsables de la Coordination des enseignants-chercheurs (CNEC) ont été inculpés mardi pour « troubles à l’ordre public et politique, séquestration, injures » et placés en détention. Certains syndicats appellent à la fiun de la trêve sociale signée en août 2017 avec le gouvernement.
Deux partisans de Laurent Gbagbo ont été interpellés, dimanche, devant la résidence parisienne d’Alassane Ouatara. Ils sont accusés d’avoir agressé des agents de l’ambassade de Côte d’Ivoire en France et tenté de voler une valise.
L’ex-ministre des Sports d’Alassane Ouattara, Alain Lobognon, qui avait été condamné à un an de prison ferme pour « divulgation de fausses nouvelles et incitation à la haine » en première instance, a écopé en appel d’une peine de six mois de prison avec sursis. Il a été libéré dans la foulée.
Le sous-secrétaire d’État américain aux affaires politiques, David Hale, a créé la polémique, lundi à Abidjan, en émettant des doutes sur la pertinence d’un éventuel troisième mandat d’Alassane Ouattara. Des propos qui interviennent alors que la diplomatie américaine, sur la réserve depuis la crise post-électorale, réinvestit de plus en plus le volet politique.
La décision était attendue. Guillaume Soro a rendu sa démission le vendredi 8 février de son poste à la tête de l’Assemblée nationale ivoirienne, à l’issue d’une brève session extraordinaire qu’il avait convoquée. La fin d’un suspense qui a tenu en haleine de nombreux Ivoiriens.
Mariame Traoré, Guillaume Soro, Henri Konan Bédié, Kandia Camara… Ces dernières semaines en Côte d’Ivoire ont été marquées par une recrudescence de la violence verbale entre certains dirigeants politiques. Une situation qui indigne la société civile.
Soixante-dix personnalités favorables à l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, qui s’étaient exilées au Ghana à la suite de la chute de leur mentor en avril 2011, sont rentrés jeudi à Abidjan.
L’ex-ministre des Sports et député Alain Lobognon, proche de Guillaume Soro, a été condamné à un an de prison ferme et à 300 000 F CFA d’amende, mardi, au terme d’un procès lors duquel toutes les exceptions de la défense ont été rejetées.
Après des semaines de mobilisation auprès de leurs militants, les responsables du RHDP s’apprêtent à tenir leur congrès constitutif du parti unifié, le samedi 26 janvier à Abidjan. Des mobilisations tous azimuts, sur fond de précampagne électorale.
La chambre administrative de la Cour suprême a rejeté le 23 janvier les recours déposés par certains candidats à l’issue des élections partielles du 16 décembre 2018, confirmant ainsi les résultats de la Commission électorale indépendante (CEI).
À peine ouvertes, les premières discussions autour de la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) font l’objet de contestations de la part d’une partie de l’opposition. Celle-ci dénonce une exclusion et évoque une « mascarade ».
Dans une déclaration commune, deux syndicats de magistrats ivoiriens dénoncent, entre autres, des « immixtions » du pouvoir exécutif dans l’exercice de leurs fonctions. Le point sur ce qu’ils reprochent au gouvernement du président Alassane Ouattara.
À l’annonce de l’acquittement de l’ex-président Laurent Gbagbo et de son bras droit Charles Blé Goudé, les réactions ont été mitigées parmi les victimes de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire.
Alors que la bataille bat son plein autour du contrôle de la commune du Plateau, mise sous tutelle préfectorale, Guillaume Soro a apporté son soutien à Jacques Ehouo, vainqueur des élections municipales qui a été inculpé pour « détournements de deniers publics ».
Pascal Affi N’Guessan et Henri Konan Bédié ont établi une feuille de route commune en vue de la mise en place d’une plateforme « non idéologique » de l’opposition. Celle-ci pourrait voir le jour avant la fin du mois de janvier.
Sommé de clarifier sa position vis-à-vis du futur parti unifié RHDP, le président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro a lancé depuis le début de l’année une offensive médiatique et politique, confirmant un peu plus son rapprochement avec Henri Konan Bédié.
Le président du PDCI Henri Konan Bédié a procédé le 3 janvier à de nouvelles nominations au sein de son parti. Tout en se séparant de son vice-président Daniel Kablan Duncan, il a renforcé les pouvoirs des anti-RHDP, le parti unifié.
À moins d’un mois du congrès constitutif du RHDP, certains principaux responsables des partis et mouvements politiques de la coalition sont en désaccord sur certains points, en particulier sur la dissolution ou non des partis fondateurs du futur parti unique de la mouvance présidentielle.
Des affrontements ont éclaté à Grand-Bassam entre des partisans de Jean-Louis Moulot, le maire (RHDP) déclaré élu, et ceux de Georges Philippe Ezaley (PDCI). Au moins une personne a été blessée.
À moins de deux ans de la présidentielle ivoirienne, les manœuvres vont bon train au sein des trois principales familles politiques. Qui doivent s’organiser au plus vite et désigner leur champion.
La livraison de la la zone industrielle de Yopougon, chantier symbolique, marque le passage à la vitesse supérieure du programme engagé il y a cinq ans pour réhabiliter d’anciennes zones industrielles et en créer de nouvelles.
Entre la victoire de la coalition au pouvoir, les heurts une nouvelle fois observés et le rôle de la Commission électorale de nouveau remis en cause, les élections locales partielles du 16 décembre, dont les résultats ont été annoncés par la CEI, ressemblent sensiblement au scrutin du 13 octobre.
Manifestations interdites, opposants arrêtés, armée réquisitionnée… La crise des « gilets jaunes », qui se poursuit en France, aurait été bien différente si elle était apparue sur le continent africain.
Votes empêchés, fraudes, opacité dans la compilation des procès-verbaux, violences… Alors que les électeurs ivoiriens de huit circonscriptions sont appelés à retourner aux urnes dimanche 16 décembre pour des élections partielles, on en sait plus sur les motifs qui ont poussé la chambre administrative de la Cour suprême à y invalider les scrutins municipaux ou régionaux.
Alors que la campagne pour les élections partielles ivoiriennes, prévues le 16 décembre, s’ouvre le 8 décembre, quatre localités seront particulièrement scrutées : Port-Bouët, Grand-Bassam, Bingerville et Lakota.
La disparition de l’ex-ministre Zacharie Séry Bailly, le 2 décembre à Abidjan, porte à quatre le nombre de barons issus des deux camps rivaux du Front populaire ivoirien (FPI de Laurent Gbagbo) à avoir tiré leur révérence, en moins de trois mois, en Côte d’Ivoire.