Dix-huit personnes placées en garde à vue, un préjudice subi par l’Etat évalué à au moins 2 milliards de FCFA (3 millions d’euros) et plus d’un millier de véhicules immatriculés frauduleusement à Abidjan. Le scandale fait grand bruit en Côte d’Ivoire.
La Côte d’Ivoire a connu en 2017 un taux de croissance de près de 8,1 %. Une performance économique vantée par le gouvernement et certains partenaires au développement, mais dont les retombées ne sont pas toujours ressenties par la population. À l’occasion de la fête du travail du 1er mai, les porte-paroles des travailleurs ont tenu à le rappeler au chef de l’État Alassane Ouattara.
Alors qu’un accord politique a été signé le 16 avril dernier, en vue de la création du futur parti unifié RHDP, les quatre petits partis qui composent, avec le RDR et le PDCI, l’alliance au pouvoir depuis 2010, peinent à trouver leur unité, voire leurs marques.
Le 16 avril 2018, six dirigeants de partis politiques de la coalition au pouvoir ont signé un accord politique en vue de la création d’une fédération de partis qui devrait au terme d’une transition de « douze à dix-huit mois », se muer en parti unifié. Comment le candidat unique sera désigné ? Analyse.
La mouvance présidentielle du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition de six partis politiques) devient coutumière de violations de textes qu’elle a pourtant elle-même inspirés ou adoptés. Une tendance préoccupante, alors que l’incivisme gagne du terrain et que les autorités affirment vouloir la combattre.
Le 11 avril 2011 marque la fin officielle de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire. Sept ans après, « les victimes demeurent dans l’attente de l’ouverture des procédures », estime Yacouba Doumbia, président du conseil d’administration du Mouvement ivoirien des droits de l’homme (MIDH).
A l’inverse des autres personnes interpelées le 22 mars lors de la marche d’Ensemble pour la démocratie, le président du comité d’organisation n’a pas été remis en liberté. Il lui serait reproché d’avoir financé des actions de « déstabilisation » en 2013.
Le parti unifié de la mouvance présidentielle dont la création avait été annoncée par le président Alassane Ouattara, pour « avant la fin 2017 » n’a toujours pas vu le jour en Côte d’Ivoire. Cependant, les choses se précisent, en dépit de quelques réticences de fond et de forme.
Ces trois dernières années, des manifestations spontanées de colère ont agité plusieurs villes ivoiriennes. Si les raisons de la colère sont chaque fois différentes, ce sont souvent les symboles de l’État qui sont attaqués. Un remède existe face à cette défiance, née de la frustration sociale : sanctionner les mauvais gestionnaires de projets publics.
Quelle est précisément la position du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI d’Henri Konan Bédié) sur la Commission électorale indépendante (CEI) dont la réforme est réclamée par l’opposition et une partie de la société civile ? En deux jours, Jean-Louis Billon, porte-parole adjoint du parti et proche de Bédié est revenu sur des déclarations qui lui ont été attribuées, ce qui laisse transparaître la gêne de son parti sur la question.
Les premières élections sénatoriales de la Côte d’Ivoire indépendante ont débouché, samedi, sur une victoire de la coalition au pouvoir du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), face à des candidats indépendants qui ont cependant créé la surprise dans certaines circonscriptions. Décryptage.
Les 7010 grands électeurs ivoiriens sont appelés aux urnes, samedi, pour départager les 124 candidats au Sénat. La campagne aura été marqué par une vive contestation de l’opposition. Si la mouvance présidentielle est assurée de remporter la majorité, des surprises sont attendus de côté des indépendants.
C’est l’un des bras-de-fer les plus tendus de la campagne des élections municipales en Côte d’Ivoire. Alors même que la date du scrutin n’a pas été fixée, les deux hommes sont à couteaux tirés pour remporter la mairie du Plateau.
L’icône ivoirienne du reggae, Tiken Jah Fakoly, qui se présente comme le porte-voix de la population, est prêt à « peser sur l’actualité politique » en Côte d’Ivoire. Inquiétudes de la société civile, mesures d’Alassane Outtara, libération de Laurent Gbagbo… L’artiste répond à JA et à ses détracteurs.
On en sait plus sur les candidats aux élections sénatoriales du 24 mars prochain en Côte d’Ivoire. Le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, mouvance présidentielle) part largement favori, dans un scrutin boycotté par l’opposition.
Le ton est monté d’un cran, ce week-end, entre alliés du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, mouvance présidentielle), à l’approche des premières élections sénatoriales de la Côte d’Ivoire post-indépendance.
Depuis plusieurs semaines, responsables politiques et membres de la société civile réclament une réforme Commission électorale indépendante (CEI). Marie-Paule Kodjo, porte-parole de la Plate-forme des organisations de la société civile pour l’observation du processus électoral en Côte d’Ivoire (POECI), expose ses griefs.
Le président du conseil d’administration de la Société ivoirienne de raffinage (SIR), Noël Akossi Bendjo, également maire du Plateau, a été remplacé ce mercredi par Soumaïla Bakayoko, ancien chef d’état-major de l’armée. Si son mandat arrivait à terme, indique le gouvernement, cette décision serait liée à ses activités politiques, selon son entourage.
Le dernier rapport de la Banque mondiale sur la Côte d’Ivoire, rendu public début février, fait apparaître des résultats économiques encourageants, même si l’institution fait remarquer que de nombreux efforts doivent être encore consentis par le gouvernement d’Alassane Ouattara. Voici cinq choses à retenir.
Jamais Henri Konan Bédié n’a autant mérité son surnom de Sphinx : il multiplie les coups d’éclat et les déclarations contraires, laissant entrevoir à chacun des possibilités d’alliance… Quitte à alimenter les soupçons pour les élections de 2020 en Côte d’Ivoire.
Au cours de ces deux dernières années, quatre lynchages mortels visant des agents des forces de l’ordre et de sécurité ont éclaté en Côte d’Ivoire. Pas une seule personne n’a, jusque-là et à notre connaissance, été inculpée et condamnée pour homicide. Manifestement, la vindicte populaire se nourrit d’impunité et ne semble pas près de s’arrêter, selon André Silver Konan.
Alors que les tensions sont fortes avec son allié, le RDR, et qu’il revendique le pouvoir en 2020, le PDCI doit s’interroger sur son véritable poids et se réformer s’il veut avoir une chance de retrouver la tête du pouvoir ivoirien.
Mis en place début décembre 2017 par Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, le comité de haut niveau du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) en vue de la création d’un parti unifié a mis prématurément fin à ses travaux.
Les deux principaux partis politiques de Côte d’Ivoire, qui constituent le RHDP, iront-ils aux futures élections locales séparément ? Les états-majors du PDCI d’Henri Konan Bédié et du RDR d’Alassane Ouattara se préparent à cette éventualité.
Démissions, ralliements, scissions : au sein de la majorité comme de l’opposition, les cartes ont été complètement redistribuées. Et ce n’est pas fini…
Fondateur du Parti pour la libération du peuple et opposant à Patrice Talon, Léonce Houngbadji revient pour Jeune Afrique sur la présidence en cours. L’occasion pour ce fidèle de l’ancien président Boni Yayi de dénoncer ce qu’il qualifie de « dérives » du nouveau pouvoir.
Géré par l’ONG African Parks depuis mai 2017, le parc national bénéficie d’un programme de réhabilitation, de sécurisation et de recherche et développement… Forcément durable.
Le photographe béninois Erick-Christian Ahounou multiplie les expositions cette année. Son credo : mettre en lumière les courbes des hommes et des femmes du continent.
L’éventualité d’une alliance entre le Front populaire ivoirien (FPI de Laurent Gbagbo, principal parti d’opposition) et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, parti d’Henri Konan Bédié, membre de la mouvance présidentielle) est désormais sur la table en Côte d’Ivoire. Pour l’instant, cinq raisons rendent pourtant cette liaison hypothétique.