Yah Touré, député élu sous la bannière du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP, mouvance présidentielle) mais issu du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI d’Henri Konan Bédié) a été mis en examen ce lundi, suite à une altercation avec une policière.
Henri Konan Bédié,président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, et Pascal Affi N’Guessan, président de l’une des deux tendances du Front populaire ivoirien, se sont rencontrés ce mercredi 24 janvier au domicile du président du PDCI. Officiellement, il s’agissait d’une « visite de courtoisie », mais le symbole politique est fort.
Les chiffres officiels font froid dans le dos : 1 458 accidents de la circulation, en deux semaines, en janvier 2018, 81 décès, 2 888 blessés. En Côte d’Ivoire, les années passent et se ressemblent en termes de comptabilité macabre sur les routes.
Secrétaire général du parti « Restaurer l’espoir » de Candide Azannaï, Guy Dossou Mitokpè, 39 ans, est député à l’Assemblée nationale. Après un moment de collaboration avec le pouvoir, son parti a rejoint les rangs de l’opposition. Pour lui, le pouvoir de Patrice Talon a renoué avec « de vieux démons ».
Le verdict est tombé tard dans la nuit du jeudi : Moïse Lida Kouassi, ex-ministre de la Défense de Laurent Gbagbo, et trois autres co-accusés, tous des anciens militaires ayant servi dans l’armée restée fidèle à l’ancien pouvoir, lors de la crise post-électorale de décembre 2010 à avril 2011, ont été condamnés à quinze ans de prison ferme.
L’ex-chef de l’État ivoirien Laurent Gbagbo et trois de ses ex-ministres, dont son ancien Premier ministre Gilbert Aké N’Gbo, ont été condamnés jeudi à 20 ans de prison et 329 milliards FCFA d’amende, dans l’affaire du « braquage » de l’Agence nationale de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pendant la crise post-électorale ivoirienne.
Au deuxième jour de son procès en assises, mardi, Moïse Lida Kouassi, ancien ministre de la Défense de Laurent Gbagbo et ponte du Front populaire ivoirien (FPI) a dit sa part de vérité devant la cour. Morceaux choisis.
Le maintien de Youssouf Bakayoko, à la tête de la Commission électorale indépendante (CEI) ivoirienne, ainsi que le maintien de la configuration actuelle de celle-ci, soulève plusieurs questions avant les prochaines élections locales.
Le procès aux assises du commandant Jean-Noël Abéhi et de onze co-accusés, poursuivis notamment pour « complot contre l’autorité de l’État » a livré son verdict tard dans la nuit de jeudi. L’ex-homme fort du dispositif sécuritaire de Laurent Gbagbo lors de la crise postélectorale de 2011 et trois de ses co-accusés ont écopé de dix ans de prison ferme.
Ancien commandant proche de Laurent Gbagbo, Jean-Noël Abéhi est poursuivi notamment pour « complot contre l’État ». Lors de sa première journée d’audition, lundi au tribunal d’Abidjan, l’ancien militaire soupçonné d’avoir fomenté une tentative de coup d’État a affirmé avoir au contraire voulu protéger Alassane Ouattara.
Un taux de croissance en hausse, une inflation en recul et une balance commerciale dopée par les exportations d’or et de pétrole. L’économie du Ghana se porte relativement mieux, en dépit du déficit budgétaire.
Petites blagues et grands sourires. Pour la première réunion de son nouveau comité de direction, ce vendredi 5 janvier 2018 à Cocody (Abidjan), le Rassemblement des républicains, parti au pouvoir, a affiché son unité. Objectif : préparer l’occupation du terrain, en vue des prochaines élections locales.
Langage diplomatique et franc-parler étaient au rendez-vous des échanges de vœux entre le président ivoirien Alassane Ouattara et le corps diplomatique représenté en Côte d’Ivoire, jeudi au palais de la présidence ivoirienne. Morceaux choisis de la déclaration de Mgr Joseph Spiteri, nonce apostolique, doyen du corps diplomatique.
Voté à l’unanimité par les députés ivoiriens le 21 décembre, le nouveau régime juridique de la presse « constitue une avancée majeure », selon Bruno Nabagné Koné, ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Poste, porte-parole du gouvernement. Faut-il le croire sur parole ? J.A. a passé au crible toutes les mesures de la nouvelle loi.
De l’appel à la libération des pro-Gbagbo au plaidoyer pour une meilleure sécurité dans l’ouest du pays en passant par la réconciliation et l’union des Ivoiriens : retour sur les déclarations de quelques-uns des principaux responsables catholiques du pays à l’occasion des fêtes du Nouvel An.
La condamnation d’Hubert Oulaye, mardi 26 décembre, a fait resurgir les polémiques autour de la neutralité de la justice ivoirienne, accusée par certains d’être à la solde du pouvoir politique. Ces dernières années, plusieurs procès d’assises ont vu comparaître des personnalités politiques de premier plan. Souvent très attendus, ils ont régulièrement alimenté la polémique.
Le procès de l’ex-ministre de la Fonction publique de Laurent Gbagbo, jugé pour « complicité d’assassinat » depuis le 18 décembre, s’est achevé ce mardi par une condamnation à vingt ans de prison ferme. Ses avocats ont annoncé avoir formé un pourvoi en cassation.
D’ici à 2021, la plus grande commune d’Abidjan sera reliée par une voie express et un nouveau pont à celles d’Adjamé et du Plateau. Un projet qui devrait changer le quotidien des citadins et booster l’économie.
Au deuxième jour de son procès, mardi, à la cour d’assises du tribunal du Plateau (Abidjan), pour « complicité d’assassinat » de sept Casques bleus nigériens, le 8 juin 2012, Hubert Oulaye, 64 ans, ex-ministre de Laurent Gbagbo, a rejeté toute implication dans l’affaire.
Le procès pour « complicité d’assassinat » d’Hubert Oulaye, ancien ministre de Laurent Gbagbo, qui s’est ouvert hier se poursuit ce mardi. Au cœur du dossier : une embuscade meurtrière menée en 2012 par des miliciens et des mercenaires libériens qui a coûté la vie à sept Casque bleus, un soldat ivoirien et au moins huit civils.
Le procès aux Assises du magistrat Placide Kouassi Kouassi, accusé d’avoir tué un jeune homme dans la nuit de Noël 2014, à Abidjan, s’est achevé jeudi par un verdict inattendu : trente-six mois de prison, pour « coup mortel et détention illégale d’armes et de munitions de catégorie 5 ».
Payadowa Boukpessi, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, a accepté de se confier à Jeune Afrique sur la situation politique du Togo.
La mise en place, début décembre 2017, par Alassane Ouattara, président d’honneur du Rassemblement des républicains (RDR) et Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), du comité dit de haut niveau du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, mouvance présidentielle) en vue de la création d’un futur parti unifié, pose de nombreuses questions.
En évoquant désormais l’éventualité d’un troisième mandat en 2020, Alassane Ouattara a surpris plus d’un observateur. Dans cette tribune, André Silver Konan décrypte la stratégie inattendue du chef de l’Etat ivoirien, qui espère ainsi neutraliser les appétits au sein de la mouvance présidentielle, tout en détournant les critiques de l’opposition sur son bilan.
Représentant de la frange « dure » du Front populaire ivoirien (FPI), tout entier dévoué à l’ancien président Laurent Gbagbo actuellement jugé par la Cour pénale internationale, Boubakar Koné martèle son opposition à Alassane Ouattara et évoque les débats internes au FPI.
Déguerpissement des vendeurs ambulants, embellissement des abords de la lagune Ébrié, réhabilitation des infrastructures aéroportuaires, routières et hôtelières, cordon de sécurité des plus serrés…
Après l’annonce lundi dernier par Henriette Dagri Diabaté, la présidente du Rassemblement des républicains (RDR), de la nouvelle direction que s’est donné le parti présidentiel, six orientations importantes méritent d’être signalées.
Près de cinquante ans après leur rencontre, Aboudramane Sangaré reste fidèle à l’ex-président. Leader de la branche la plus radicale du FPI, il refuse de voir le parti tourner la page.
Arrivé à la résidence présidentielle en mars 2011, en compagnie de sa propre mère, vieille et malade, Aboudramane Sangaré était le principal conseiller de Laurent Gbagbo lors de la crise postélectorale.
Le général Firmin Detoh Letoh, ex-commandant des Forces terrestres de l’armée fidèle, est actuellement entendu comme témoin à la barre de la Cour pénale internationale, dans le cadre du procès de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé. Au troisième jour, il a notamment affirmé n’avoir rien à voir avec la répression sanglante de la marche des femmes, à Abobo en mars 2011.