Président du Conseil constitutionnel, qui doit statuer sur la validité des candidatures à la présidentielle du 31 octobre, Mamadou Koné focalise toutes les attentions. Qui est ce magistrat qui tient entre ses mains les ambitions présidentielles de Ouattara, Bédié, Gbagbo et Soro ?
Durant toute sa carrière, le premier président ivoirien s’est employé à maintenir de bonnes relations avec l’ex-puissance colonisatrice. Un choix qu’il a entériné dès le 7 août 1960.
Si la question cruciale des programmes politiques et des projets de société a été reléguée au second plan, c’est parce que les citoyens ne manifestent pas assez d’intérêt à leur égard.
Si les directions des principaux partis d’opposition se sont gardées d’appeler à manifester, les organisations de jeunes de ces mouvements mobilisent leurs militants pour répondre à l’appel lancé par des leaders de la société civile. À Daoukro, fief du candidat et ex-président Henri Konan Bédié, des heurts ont déjà éclaté mercredi, faisant au moins un mort.
D’ordinaire à couteaux tirés, les différentes composantes de l’opposition ivoirienne ont trouvé dans le rejet de la candidature d’Alassane Ouattara un motif de cohésion.
À trois mois de la présidentielle ivoirienne, les principaux états-majors politiques semblent davantage miser sur leurs leaders historiques, laissant craindre un remake des présidentielles du passé.
La vie politique de Seydou Elimane Diarra, mort à Abidjan le 19 juillet 2020 à l’âge de 86 ans, se résume en trois mots : homme de consensus. Il avait réussi la prouesse d’être nommé Premier ministre par deux chefs d’État différents, à des périodes difficiles dans l’histoire de la Côte d’Ivoire.
L’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) d’Albert Mabri Toikeusse est en crise. Alors que ce dernier laisse planer le doute sur ses intentions à l’approche de la présidentielle d’octobre, certains cadres du parti ont déjà apporté leur soutien à la candidature d’Amadou Gon Coulibaly.
Les autorités ont prorogé d’une semaine la date limite du recensement électoral et d’un an la date de péremption des cartes d’identité. Entre crise du coronavirus et lenteurs administratives, plusieurs raisons peuvent expliquer cette décision.
Sans surprise, Henri Konan Bédié, 86 ans, a « accepté » d’être candidat à l’investiture du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) pour la présidentielle d’octobre. Une décision officialisée ce samedi à Abidjan.
C’est un Bureau politique décisif que vient d’organiser le PDCI. En fixant les critères d’éligibilité à l’investiture à la présidentielle d’octobre prochain, le parti de Henri Konan Bédié resserre les rangs autour de son dirigeant historique. Et reporte de fait l’implication de la « nouvelle génération ».
Avec le décès de Cheick Boikary Fofana, leader de la communauté musulmane ivoirienne, le pays perd un médiateur de poids, qui s’était notamment impliqué dans de nombreux dossiers politiques et sécuritaires.
La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) « ordonne » à l’État ivoirien de « surseoir à l’exécution du mandat d’arrêt » émis contre Guillaume Soro, dans une ordonnance provisoire rendue publique mercredi.
À quelques mois de l’élection présidentielle prévue en octobre, la fronde menée par le député Kouassi Kouamé Patrice (KKP) à l’encontre de Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif du parti, crée des remous au sein du PDCI d’Henri Konan Bédié.
Faveurs accordées à certaines personnalités, réunion du Parlement autorisée… Plusieurs polémiques ont éclaté en Côte d’Ivoire autour de la gestion de la crise sanitaire et des mesures de restriction imposées par le gouvernement.
L’opposition a décidé de se retirer des travaux sur la révision constitutionnelle lancée à l’initiative d’Alassane Ouattara. Les partis sont toutefois divisés sur la position à adopter quant à leur participation à l’élection présidentielle d’octobre 2020.
Les parlementaires ivoiriens ont été invités par le président Alassane Ouattara à procéder à une réforme de la Constitution, qui devrait avoir un impact sur la présidentielle d’octobre 2020. Au moins vingt articles sur 183 devraient connaître de légères ou profondes modifications.
En octobre 2000, comme dix ans plus tard en novembre 2010, la commission électorale ivoirienne a été le lieu où ont démarré les crises postélectorales. Qu’en sera-t-il en 2020 ?
À huit mois de la présidentielle, les Ivoiriens, qui attendent des dirigeants des élections démocratiques et apaisées, veulent tourner la page des deux crises postélectorales.
La star ivoirienne Alpha Blondy est accusée par son ancienne épouse d’avoir contracté un nouveau mariage sans avoir obtenu le divorce avec elle. Le concerné nie en bloc.
À huit mois de la présidentielle, le pouvoir et l’opposition ne parviennent toujours pas s’entendre sur l’épineuse question du code électoral ivoirien. La réunion qui était censée entériner les différents points de discorde, le 16 février, n’a pas abouti à une signature entre les deux parties.
Alors que la menace terroriste se fait sans cesse plus prégnante, un colloque international se tiendra le 19 mars à Abidjan. Objectif : établir une feuille de route en matière de sûreté pour les entreprises africaines.
Les avocats de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ont croisé le fer avec ceux de l’État de la Côte d’Ivoire, jeudi, lors de l’audience du procès en appel devant la CPI portant sur le réexamen des conditions de la liberté conditionnelle des deux hommes, acquittés il y a plus d’un an. L’accusation a pour sa part annoncé son intention de « demander un nouveau procès ».
L’Église catholique ivoirienne a annoncé l’annulation de la marche prévue le 15 février en faveur d’« élections apaisées ». Le diocèse d’Abidjan justifie cette décision en évoquant un « danger d’infiltration », sur fond d’âpres débats entre partisans du PDCI et du RHDP sur la pertinence de l’événement.
Les derniers secrets qui entouraient la rencontre entre Laurent Gbagbo et son ancien Premier ministre Pascal Affi N’Guessan, à Bruxelles début janvier, ont été dévoilés par le camp Gbagbo. Ils démontrent un potentiel pacte en vue de la présidentielle d’octobre 2020 en Côte d’Ivoire.
Issiaka Ouattara, dit Wattao, était sans doute le plus médiatique des militaires de Côte d’Ivoire. Mort à l’âge de 53 ans, dimanche à New York, il aura eu un parcours hors-norme, intimement lié à l’histoire politique tumultueuse de son pays.
D’un côté, on crie à la trahison ou à l’infanticide, de l’autre à la félonie ou au parricide. Entre Guillaume Soro, le « fils », et Alassane Ouattara, le « père », la guerre est désormais déclarée. Les choses se sont précipitées le 23 décembre, à l’occasion du retour manqué de l’ex-chef rebelle en Côte d’Ivoire. Retour sur les étapes de ce divorce annoncé.