L’assaut mené par les combattants du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et le groupe salafiste Jamâa Anssar dine d’Iyad Ag Ghaly sur certaines villes du nord-est du Mali a repris le 24 janvier. Avec succès : la ville d’Aguelhok est tombée entre les mains des insurgés touaregs dès mardi après midi.
Les ex-combattants touaregs de feu Mouammar Kadhafi sont loin de s’être tous rangés derrière le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) qui a lancé des attaques sur plusieurs villes du nord la semaine dernière. Plusieurs de ces anciens soldats Kadhafistes revenus au Mali apportent même un soutien de poids à Bamako dans les combats.
Si les rebelles touaregs ont enregistrés dans leurs rangs de nombreuses pertes en vies humaines, l’armée malienne n’est pas sortie indemne non plus des combats à Ménaka, Aguelhok et Tessalit. Au moins deux militaires ont trouvé la mort et plusieurs autres ont été blessés.
Après avoir été renvoyé à une seconde lecture suite aux protestations des islamistes, le nouveau code de la famille et de la personne a été adopté le 2 décembre par l’Assemblée nationale malienne. Le nouveau texte est beaucoup moins ambitieux pour le droit des femmes. Amadou Toumani Touré devrait le promulguer prochainement.
Philippe Verdon et Serge Lazarevic : selon une source municipale malienne, ce sont les noms des deux Français enlevés par des hommes armés non identifié dans la petite ville d’Hombori, entre Mopti et Gao, dans le Nord-Mali. Un rapt qui porte la griffe d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Le Comité d’état-major opérationnel conjoint (Cemoc) des « pays du champ » s’est réuni à Bamako du 20 au 22 novembre. L’occasion de faire le point sur la la lutte contre Aqmi dans le Sahel et sur la coopération parfois difficile entre le Mali et la Mauritanie.
Le 30 octobre dernier à Bamako, le député de Bourem (Nord-Mali), Ibrahim Ag Mohamed Saleh, a été arrêté par des hommes se présentant comme des éléments des services de renseignement maliens. Ce député touareg de l’Adema-PASJ (majorité présidentielle) dit avoir été menacé de mort et avoir reçu un « dernier avertissement » pour qu’il cesse d’accuser l’État malien de laxisme dans le dossier du narcoterrorisme. Entretien avec un homme en colère.
Les leaders arabes gravitant dans et autour du gouvernement malien font face à un « printemps » qui risque de pousser à la rébellion les jeunes de leur communauté. Les prémisses de la révolte se font déjà sentir dans les collines de Kidal, au nord du Mali.
Si les Français semblent s’être résignés à attendre l’élection présidentielle de 2012 au Mali et le remplacement d’Amadou Toumani Touré pour développer leur coopération militaire avec Bamako dans la lutte contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), tel n’est pas le cas des États-Unis. Le 28 octobre, ceux-ci ont fait un don en matériel d’une valeur de 4,5 milliards de FCFA et pressent Koulouba d’agir sur le terrain.
Après la chute de l’ex-« Guide » libyen Mouammar Kadhafi, les combattants touaregs qui le soutenaient sont de retour dans leurs pays d’origine. Mais dans le nord du Mali, les rivalités tribales alimentées par Bamako risquent de nouveau de dégénérer en une rébellion contre l’État.
Importé d’Arabie saoudite, au gré des relations commerciales avec ce pays, l’islam wahhabite gagne du terrain au Mali. Mosquées aux imams intégristes, femmes voilées de noir ou en niqab en sont les signes les plus visibles. Mais les islamistes, qui revendiquent de plus en plus ouvertement l’application de la charia dans un pays traditionnellement laïque, sont aussi parfois prêts à en venir aux mains.
Pour le 51e anniversaire de l’indépendance du Mali, le président Amadou Toumani Touré et Yu Jianhua, représentant du président chinois Hu Jintao, ont inauguré le 3e pont de Bamako. Le plus grand ouvrage en génie civil du pays a coûté 30 milliards de F CFA.
Règlements de compte dans le Sahel sur fond de narcotrafic. Régulièrement, des groupes de trafiquants de drogue maliens et sahraouis prennent en otage des membres de leurs communautés respectives comme garantie de leur transaction. Une pratique qui peut entraîner des représailles dramatiques.
Le chef rebelle touareg Ibrahim Ag Bahanga est mort à la suite d’un accident de voiture dans la région de Kidal au Nord Mali, le vendredi 26 août 2011. Ag Bahanga restait une menace permanente pour la stabilité du nord du pays.
Une colonne d’au moins dix véhicules armés en provenance du sud-ouest de la Libye est entrée au Mali par la frontière avec le Niger, jeudi 25 août dans l’après-midi. Avec à sa tête un lieutenant-colonel touareg de l’armée de Kadhafi. Quelles sont ses intentions ?
Entretien avec Ali Nouhoum Diallo, ancien président de l’Assemblée nationale du Mali et du Parlement de la Cedeao. Pour jeuneafrique.com, ce professeur retraité de la Faculté de médecine de Bamako revient sur la crise du système éducatif malien et sur les réformes visant à la résoudre.