Qualifiée de « révolution dans l’histoire médicale » du Mali, la première opération à cœur ouvert sur une fillette, réalisée le lundi 10 septembre, n’a été possible que grâce à une donation privée, témoignant du retard pris par le secteur de la santé.
Ibrahim Boubacar Keïta, a prêté serment, mardi 4 septembre, devant plus de 3 000 personnes. Alors que l’opposition continue à contester cette investiture, IBK a tenu un discours d’unité, tout en exigeant de la « loyauté » pour faire avancer la mise en place de l’accord de paix.
Bien que Soumaïla Cissé soit originaire du nord du Mali, les régions septentrionales ont massivement voté en faveur d’Ibrahim Boubacar Keïta. Comment expliquer ce phénomène ?
Crédité de 32,83% face à Ibrahim Boubacar Keïta, déclaré vainqueur avec 67,17% des suffrages, Soumaïla Cissé assure qu’il « rejette les résultats » et en avance d’autres, qui le donnent gagnant.
Après l’annonce de la victoire d’IBK à la présidentielle, Bamako a vécu une nuit pour le moins agitée. Quelques incidents ont éclaté en marge de la marche spontanée des partisans de Soumaïla Cissé, qui remettent en cause les résultats.
L’annonce de la victoire d’IBK, réélu pour un second mandat avec 67,17% des suffrages, a été accueillie dans la joie chez ses partisans. Les sympathisants de Soumaïla Cissé – crédité de 32,83% – ont entamé une marche pour protester contre ces résultats qu’ils ne reconnaissent pas.
Alors que les résultats de l’élection présidentielle étaient attendus jeudi matin à 9h30, heure de Bamako, les autorités ont déployé un impressionnant dispositif sécuritaire à Bamako. La capitale malienne est quadrillée par la police et l’armée, épaulées par les Casques bleus de la Minusma.
Ibrahim Boubacar Keïta a remporté quelques-uns de ses meilleurs scores dans le nord du pays, en particulier dans les zones sous contrôle de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). De quoi alimenter le doute sur la neutralité de l’ex-mouvement rebelle, dont les combattants sécurisaient les centres de vote.
Arrivés troisième et quatrième lors du premier tour de la présidentielle, Aliou Diallo et Cheick Modibo Diarra n’ont pas donné de consigne de vote. Les raisons sont à la fois politiques et stratégiques.
C’est un soutien de taille que vient d’engranger Soumaïla Cissé, qui affrontera dimanche dans les urnes Ibrahim Boubacar Keïta au second tour de la présidentielle : le chérif de Nioro, qui compte parmi les trois chefs religieux les plus puissants du Mali.
Dix-huit candidats ou leurs représentants ont dénoncé ce 6 août les conditions liées à la présidentielle. Ils ont posé un certain nombre de points, dont la démission de Mohamed Ag Erlaf, chargé du scrutin, avant le second tour qui oppose Ibrahim Boubacar Keïta à Soumaïla Cissé.
Alors que les résultats officiels au premier tour de la présidentielle malienne ne sont pas encore connus, une vingtaine de candidats, parmi lesquels les principaux challengers du président sortant Ibrahim Boubacar Keïta, ont dénoncé mercredi les résultats du scrutin qu’ils estiment « émaillé de multiples anomalies ».
Alors que les Maliens ont commencé à voter depuis ce matin pour le premier tour de la présidentielle, une partie des électeurs du Centre ne pourront pas se rendre aux urnes en raison de l’insécurité. Malgré les appels au calme lancés par les candidats, plusieurs incidents ont déjà été signalés.
Quelque 8 millions de Maliens étaient appelés à voter dimanche pour le premier tour de la présidentielle. Si le scrutin s’est bien déroulé dans le sud du pays, des incidents ont éclaté dans le centre et le nord.
Le candidat-président Ibrahim Boubacar Keïta a achevé mardi une mini-tournée africaine de trois jours auprès des Maliens expatriés en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Gabon et au Congo-Brazzaville. Reportage.
En campagne électorale, Ibrahim Boubacar Keïta, président malien sortant candidat à sa propre succession, s’est rendu jeudi à Kidal, dans une ville bouclée par les ex-groupes rebelles touaregs et les forces internationales.
Alors que la campagne électorale entre dans sa deuxième semaine, Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition et principal adversaire du président sortant Ibrahim Boubacar Keïta, est à Sikasso, région-clé du sud malien.
Á un mois de l’élection présidentielle, les violences se multiplient dans le centre du Mali. En dix jours, plus de 50 personnes ont été tuées dans des attaques visant la communauté peule. Le gouvernement a renforcé le dispositif sécuritaire autour du village de Koumaga, théâtre d’une attaque samedi 23 juin.
Le président du Parti pour la renaissance nationale (Parena), Tiébilé Dramé appelle l’opposition à se mobiliser autour de Soumaïla Cissé, son chef de file.
Après l’annonce de sa candidature à sa propre succession, lundi 28 mai, Ibrahim Boubacar Keïta doit désormais constituer une équipe de campagne qui aura une priorité : défendre le bilan du président sortant.
Alors que Dioncounda Traoré refuse de se présenter à la présidentielle, le comité exécutif de l’Adema-PASJ se réunit vendredi pour décider de la stratégie à adopter. Un choix susceptible d’amener à la division de ce parti historique du Mali.
Alors que l’opposant Tiébilé Dramé accuse le président Ibrahim Boubacar Keïta de gaspiller les ressources de l’armée, des doutes pèsent sur l’existence même des « rapports confidentiels » avancés comme preuve de la fraude par le leader du Parena. La charge est-elle sérieuse, ou s’agit-il d’une simple passe d’armes pré-électorale ?
Le Premier ministre malien Soumeylou Boubeye Maïga a procédé ce vendredi à la traditionnelle déclaration de politique générale devant les députés de l’Assemblée nationale. Une déclaration très attendue à quelques mois des élections présidentielles, notamment sur l’organisation du scrutin et la réinsertion des ex-rebelles, stipulée par l’accord de paix.
Les chancelleries des deux pays ont démenti les informations faisant état du « rappel pour consultation » de l’ambassadeur et du consul général du Mali à Alger. Les deux diplomates sont pourtant bel et bien attendus dans les prochains jours à Bamako, pour une réunion concernant le traitement des migrants maliens en Algérie.
Le chef du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA), Moussa Ag Acharatoumane, revient pour Jeune Afrique sur la « guerre » engagée contre l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS) dans la zone du Mali frontalière avec le Niger.
Bilal Ag Achérif, secrétaire général du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et président en exercice de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) revient d’une tournée d’un mois dans la région de Tombouctou. Grâce à une nouvelle alliance, le MNLA devient la première force militaire dans cette région, parmi les groupes signataires de l’accord de paix de 2015.
Le Premier ministre malien Soumeylou Boubeye Maïga était à Kidal ce vendredi 23 mars. C’est la première fois qu’un Premier ministre se rend dans cette ville depuis la tournée de Moussa Mara dans la ville frondeuse du Nord, en 2014, sur fond d’affrontements entre des rebelles et l’armée malienne.
Le Premier ministre malien Souleymou Boubèye Maïga a entamé jeudi 22 mars une visite dans le nord et le centre du pays. Il était attendu le même jour à Kidal, mais son voyage a dû être reporté au lendemain, en raison de mauvaises conditions météo.