Alors qu’à Alger se tient depuis lundi une réunion pour débloquer le processus de paix, Bamako a nommé les deux gouverneurs des nouvelles régions administratives de Taoudéni et Ménaka. Un des points de blocage vient ainsi d’être réalisé.
Pour désamorcer le blocage dans la mise en œuvre de l’accord de paix au Mali, Alger convoque les différentes parties à une réunion d’urgence de haut niveau les 18 et 19 janvier.
La mission du chef de la Minusma, Mongi Hamdi, s’achève le 14 janvier. Dans son bureau bamakois, le diplomate tunisien a longuement reçu Jeune Afrique pour faire le bilan de son année passé au Mali. Interview.
Tous les groupes armés et factions tribales du nord du Mali, qu’il fassent partie de la CMA (ex-rébellion) ou de la Plateforme (pro-gouvernementale), ont signé à la mi-octobre une série de pactes qui devraient débloquer l’application de l’accord de paix d’Alger avec le gouvernement malien. Voici ce qu’ils ont conclu.
Moins d’un mois après son arrivée, le nouveau ministre malien de la Sécurité et de la Protection civile, Salif Traoré, n’a pas hésité à limoger les directeurs nationaux de la police et de la gendarmerie, accusés de mauvaise gestion.
Depuis qu’il a quitté son poste de Premier ministre au mois de janvier dernier, Moussa Mara, 40 ans, président du parti Yéléma, multiplie les voyages et les rencontres à l’intérieur comme à l’extérieur du Mali. Interview.
Le Premier ministre nigérien, Brigi Rafini, a initié une rencontre à Niamey du 19 au 21 août, dans le but de réconcilier les tribus du nord du Mali pour une meilleure application de l’accord de paix d’Alger.
Si la confusion règne encore sur l’identité des auteurs de l’attaque meurtrière de Sévaré, dans le centre du Mali, de nouveaux éléments éclairent peu à peu l’enquête.
Après l’intervention de membres de sa communauté auprès des autorités mauritaniennes, l’ancien porte-parole d’Ansar Eddine, Sanda Ould Boumama, a été libéré par Nouakchott. Mais ses anciens compagnons jihadistes, qui s’estiment trahis, le recherchent pour l’abattre.
L’accord de paix d’Alger pour le Nord du Mali est entré dans sa phase d’application. Mais plus d’un mois après la signature du texte à Bamako, certains groupes armés retardent la formation du comité de suivi, mettant en péril l’ensemble du processus. Explications.
Lynchés en mars par une foule en colère les soupçonnant d’être des poseurs de bombe, deux enfants de la communauté arabe de Gao n’ont toujours pas reçu de funérailles. Alors que leurs familles réclament justice, leurs corps reposent encore à la morgue de l’hôpital de Gao.
Le 20 juin à Bamako, Sidi Ibrahim Ould Sidatti signait au nom de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) l’accord de paix et de réconciliation d’Alger avec le gouvernement malien. Celui qui est par ailleurs secrétaire général du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) a rencontré « Jeune Afrique » dans sa suite de l’hôtel Radisson, où il tient de nombreuses consultations, pour évoquer l’avenir. Interview.
Orange et Malitel inondent le marché malien d’offres promotionnelles pour contrer l’arrivée d’Atel. Mais ce dernier est-il vraiment en mesure de rebattre les cartes ?
Alors que la rébellion du Nord-Mali réclame toujours des amendements à l’accord d’Alger pour le signer, la situation sécuritaire se détériore depuis la reprise de la ville de Ménaka, le 27 avril, par le Groupe d’autodéfense touareg imhad et alliés (Gatia), une milice loyaliste. Explications.
Abdoulaye Diop, le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, revient sur le préaccord d’Alger que la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) refuse toujours de signer, malgré les pressions internationales. Interview.
Trois ans après la destruction des mausolées de Tombouctou, classés au patrimoine mondial de l’Unesco, la « Ville aux 333 saints » a entamé leur reconstruction. Et renoué avec une partie de son identité millénaire. Reportage.
Menée par l’Algérie, la médiation internationale sur la crise dans le nord du Mali pensait avoir trouvé un accord de paix. Mais si celui-ci a été paraphé par Bamako depuis le 1er mars, la Coordination des mouvements armés de l’Azawad (CMA) a exposé ses conditions pour l’agréer dans un document dont J.A. a obtenu une copie.
La production nationale d’or blanc doit atteindre 800 000 tonnes d’ici à 2018. De l’impulsion politique à la mise en pratique, qui sont les artisans de ce grand chantier ?
Les forces spéciales maliennes ont arrêté trois personnes à Bamako dans la nuit de mercredi à jeudi. Mais le doute est permis sur leur degré d’implication dans l’attentat du 7 mars.
Alors que les combats entre groupes rebelles et milices loyalistes se multiplient au nord du Mali, c’est tout le processus de paix engagé à Alger qui se trouve menacé. Avec le risque que les affrontements intercommunautaires ne se généralisent, reléguant la question de l’irrédentisme touareg au second plan.
Alors que l’intervention internationale au Mali a débuté il y a précisément deux ans, le 11 janvier 2013, le redéploiement des jihadistes d’Aqmi au nord de Tombouctou est de plus en plus sensible. Avec un nombre croissant d’attaques à la clé.
Le gouvernement malien et la coordination des groupes armés du nord se sont séparés en bons termes, le 27 novembre dernier à Alger, avec un projet d’accord de paix qui pourrait être signé à la mi-janvier après d’ultimes retouches. « Jeune Afrique » vous donne les grandes lignes de ce texte porteur d’espoir.
Alors que la reprise des pourparlers de paix entre le gouvernement malien et les groupes armés a été reportée au 22 octobre à Alger, « Jeune Afrique » a pu se procurer en exclusivité les documents de sortie de crise présentés par les deux parties. État fédéré de l’Azawad ou décentralisation avancée ? Les médiateurs ont encore du pain sur la planche pour concilier les deux points de vue.
Du 12 au 25 septembre, une mission du Fonds monétaire international a séjourné à Bamako pour faire la lumière sur des marchés passés par le Mali. Christian Josz, chef de mission du FMI, livre le compte-rendu de ses audits.
Troisième pays du continent producteur d’or après l’Afrique du Sud et le Ghana, le Mali tente de contrôler l’activité de ses orpailleurs traditionnels qui prolifèrent dans le pays. Lesquels entrent de plus en plus souvent en conflit avec les grandes compagnies minières.
Originaire de l’Adrar des Ifoghas, Baye Ag Bakabo est le suspect n°1 du meurtre des deux envoyés spéciaux de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, le 2 novembre. À la fois bandit, trafiquant et jihadiste, il se faisait très discret à Kidal jusqu’au jour où un chef d’Aqmi, Abdel Karim Targui, lui a ordonné de payer ses dettes.
Le rapt et l’assassinat de deux journalistes de RFI, le 2 novembre, révèle l’insécurité grandissante à Kidal malgré la présence d’une importante force militaire française, malienne et onusienne (Minusma). La conséquence d’un accord de Ouagadougou signé à la hâte ?
N’ayant bénéficié d’aucune promotion, des sous-officiers de l’armée malienne, artisans du coup d’État du 22 mars 2012, se sont sentis trahis et oubliés par leur hiérarchie. Lundi, ils ont utilisé la méthode forte pour se faire entendre. Retour sur une journée très tendue à Kati, fief des anciens putschistes.
Alors qu’il avait presque disparu pendant l’occupation islamiste, le brigandage a repris de plus belle au Nord-Mali. Les attaques de bus et de camions de transport se multiplient, paralysant la libre circulation des hommes et des biens dans une région déjà très fragile.
À l’occasion de la fête nationale, le 22 septembre, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a passé trois jours au Mali pour prendre part aux festivités. À Bamako, il a rencontré son homologue Soumeylou Boubèye Maiga ainsi que le président Ibrahim Boubacar Keita (IBK), avant d’aller s’entretenir avec les responsables de l’opération Serval à Gao. Interview.