Béchir Ben Yahmed a fondé Jeune Afrique le 17 octobre 1960 à Tunis. Il fut président-directeur général du groupe Jeune Afrique jusqu’à son décès, le 3 mai 2021.
L’imprévu peut surgir à tout moment et modifier la donne. Mais les prochains jours sont déjà chargés d’événements aux conséquences difficiles à mesurer. Quelques-uns ont retenu mon attention.
À l’heure où j’écris (et où ce numéro de Jeune Afrique est en cours de bouclage), elle est seulement annoncée. Mais l’arrivée au pouvoir suprême à Paris d’Emmanuel Macron, 39 ans, ne fait guère de doute.
En un peu plus de trois mois, nous nous sommes habitués à lui : il fait désormais partie du paysage politique. Depuis tout juste cent jours, Donald Trump exerce la fonction et détient les pouvoirs, immenses mais non illimités, de président des États-Unis d’Amérique. Qu’avons-nous appris de lui et sur lui que nous ne savions pas à la fin de 2016 ?
Où en est la Turquie ? Où va-t-elle ? Personne n’est aujourd’hui en mesure de répondre à ces deux questions. Il me faut vous en parler, car cette héritière d’un vaste empire joue un rôle important sur les scènes régionale et internationale.
Grandeur et décadence. Un royaume a naguère personnifié la première et donne, depuis quelques années, des signes probants qu’il est entré dans la seconde.
Les chiffres venant d’être publiés, on a une idée précise de ce que les États dépensent pour leurs forces armées. Les trois graphiques ci-dessous sont éloquents, puisqu’ils détaillent les budgets défense en pourcentage du PIB et en montrent l’évolution.
L’Afrique est-elle, comme le professent les afro-optimistes, en voie de développement, et donc en passe de « décoller » ? Ou bien est-elle, au contraire et en dépit de certaines apparences, en stagnation, voire en régression ?
La France aura un nouveau président dans deux mois. Le pays est donc en campagne électorale ; est-il possible d’en dire ce que vous n’avez déjà ni lu ni entendu ? Je pense que oui.
Trente jours à la Maison-Blanche lui ont suffi. N’exerçant la grisante fonction de président des États-Unis que depuis un mois, Donald Trump a tenu, le 18 février, en Floride, un grand rassemblement aux airs de meeting électoral pour s’adresser à ses supporters.
Je commenterai, ci-dessous, deux informations qui me sont parvenues cette semaine et qui me paraissent importantes ou significatives. La seconde n’est pas encore dans les médias.
« La sagesse commande d’attendre que Donald Trump ait bouclé ses cent premiers jours d’exercice du pouvoir avant de se prononcer sur lui. Quel président fera-t-il ? A-t-il une chance de réussir ? Ou bien va-t-il dans le mur ? »
Au pouvoir depuis une semaine, Donald Trump, le nouveau président des États-Unis, occupe la scène et accapare l’attention des médias. Il les provoque, les égratigne, et, trouvant en lui un « bon client », les médias surréagissent. Pas toujours avec sang-froid et pondération.
Je me demande, comme sans doute beaucoup d’entre vous, si nous n’avons pas assisté, ce 20 janvier, à l’événement de l’année. L’arrivée au pouvoir à Washington de Donald Trump, qui nous inquiète et pourrait constituer un tournant. « Gouverner, c’est passer du « Je pense » ou « Je vous dis » au « Je fais et fais faire ». »
Sur le plan politique, l’année 2017 a commencé à se mettre en place. Mais c’est le 20 janvier, demain, qu’elle prendra son vrai départ : sont annoncés, pour ce jour-là et les suivants, des événements qui devraient lui donner sa tonalité.
Nous sommes à la veille d’entrer dans une nouvelle année. Posons-nous donc la question traditionnelle : en quoi l’année 2017, qui pointe son nez à l’horizon, sera-t-elle différente de 2016, qui s’en va ?
La mondialisation (que les Anglo-Saxons appellent globalisation) est-elle une nouvelle révolution économique ? Elle a commencé il y a un quart de siècle, s’identifie avec le XXIe siècle, est en train de modifier les équilibres mondiaux, lentement mais sûrement.
La « nouvelle guerre froide », dont j’ai écrit ici qu’elle me paraissait inévitable, est amorcée. Elle s’engage en ce moment même, non pas entre les États-Unis et la Russie, mais entre les deux premières puissances mondiales : les États-Unis d’Amérique et la République populaire de Chine.
C’est la mère des questions ou la question à un million de dollars. Depuis dix jours chefs d’État, chancelleries et rédactions du monde entier se la posent. Sans lui trouver de réponse.
Tout se passe comme si l’année 2016 mettait déjà sur la table, avant de nous quitter, les problèmes que nous aurons à résoudre en 2017. La coupe est pleine, et le général de Gaulle aurait dit : « C’est le trop-plein. »
La démocratie, la vraie, est-elle en train de progresser en Afrique ? La pauvreté y est-elle en régression ? À ces deux questions, les plus importantes qu’on puisse et doive se poser, la réponse est, hélas, négative.
«Dis-moi qui vient te voir, je te dirai qui tu es et ce que tu pèses… » Pensez à l’Afrique et à qui lui a rendu une visite remarquée ces derniers jours : la chancelière de la République fédérale d’Allemagne, Angela Merkel, chef de l’exécutif du pays le plus important de l’Union européenne.