Attaquante vedette de l’équipe nationale féminine mauritanienne de football, elle est l’une des rares sportives du pays à gagner sa vie grâce à sa passion.
Dans le camp de Mbera, des dizaines de milliers de réfugiés maliens vivent dépossédés de tout. Les populations locales, les autorités et les organisations internationales soulagent en partie leurs peines, mais l’incertitude demeure quant à leur hypothétique retour au pays.
Après avoir accueilli, en 2016, le sommet de la Ligue arabe, Ould Abdelaziz poursuit une politique volontariste qui replace la Mauritanie dans son ancrage « naturel », entre entité arabe et entité africaine.
À bientôt 60 ans, la capitale ressemble toujours à une petite fille à laquelle il faut tenir la main. Des robes à ajuster, des pas à assurer, un langage à surveiller. Une tête hirsute.
« Mon pays est une perle discrète », disait le poète et linguiste Ousmane Moussa Diagana de la Mauritanie qui, telle une perle, est un croisement entre l’eau du fleuve Sénégal et le sable du Sahara. Mais la Mauritanie recèle une perle ô combien plus discrète encore : sa littérature féminine francophone.
On l’avait presque oubliée. Ses premières nouvelles (Almoudo mon frère, Moun, etc.) ont été publiées dans les années 1980 par de prestigieuses revues telles que L’Afrique Littéraire et Les Dossiers de l’Aquitaine, mais pendant longtemps, Kadiata Sall a préféré mettre l’écriture de côté.
Un prénom, tout simplement. C’est ainsi que signe la plus iconoclaste et la plus prolifique des auteures d’origine mauritanienne. Certains disent d’elle qu’elle est provocatrice. D’autres préfèrent éluder le sujet : « Ah, non ! Elle, elle n’est pas mauritanienne ! »
Elle dit dormir en France, mais vivre en Mauritanie. L’écriture a cette incroyable faculté de lui donner le don d’ubiquité. Ses identités plurielles, elle les écrit et en parle sans se lasser.
Comme beaucoup de ses compatriotes, Sektou Mint Mohamed Vall est née sous une tente. Mais c’est en suivant son père, fonctionnaire de l’État, qu’elle se familiarise avec la mobilité, la lecture et l’envie d’écrire.
Professeure de sciences naturelles et directrice des études dans un collège de Nouakchott, comme nombre de ses compatriotes, Aïchetou Mint Ahmedou est une Bédouine devenue urbaine.