Confrontés au risque de l’infiltration de jihadistes, le Bénin, le Togo et le Ghana se trouvent désormais obligés de relever leurs niveaux de vigilance, et de renforcer les liens avec les services de renseignements des pays en première ligne.
En partenariat avec le camerounais Afriland First Group, l’État guinéen crée sa première banque nationale d’investissement, la BNIG, qui sera pleinement opérationnelle en octobre.
Pour résorber son déficit en électricité, la Guinée a lancé la construction de plusieurs barrages hydroélectriques, dont ceux de Kaléta, Souapiti, Koukoutamba ou d’Amaria.
Avec la mise en exploitation du site de la SMB, la production de ce minerai stratégique a triplé en trois ans, pour atteindre 60 millions de tonnes en 2018. Et ce n’est pas fini.
La Loi fondamentale sera-t-elle modifiée pour permettre à Alpha Condé de briguer un troisième mandat en octobre 2020 ? La question est dans tous les esprits. Kiridi Bangoura, ministre d’État, secrétaire général et porte-parole de la présidence, livre quelques éléments de réponse.
Dans la perspective des prochains scrutins, les adversaires d’Alpha Condé se réorganisent mais restent partagés. Sauf sur la nécessité d’une alternance en 2020.
Malgré ses richesses géologiques, la Guinée reste bridée par le manque d’infrastructures, qui oblige les acteurs miniers à investir eux-mêmes pour le désenclavement de leurs sites d’exploitation – fermant la porte aux plus petits acteurs. De leur côté les pouvoirs publics estiment ces investissements privés nécessaires dans le cadre de partenariats de long terme.
Les parties prenantes au dialogue politique guinéen se réunissent ce vendredi autour des recommandations du rapport d’audit du fichier électoral. Mouvance présidentielle et opposition sont divisées sur la solution à apporter aux différentes anomalies observées. Décryptage.
L’opposition guinéenne a finalement décidé de siéger lors de la session ordinaire de l’Assemblée nationale, qui s’ouvre ce vendredi, après avoir longtemps tergiversé. Elle remettait en cause la légitimité de la prorogation du mandat des députés par décret présidentiel.
Nouvelles cartes de commerçants, guerre de leadership à la Chambre de commerce, contrôle de la qualité des marchandises proposées aux consommateurs… Nommé ministre du Commerce à la faveur de l’arrivée en mai 2018 de Kassory Fofana à la Primature, Boubacar Barry annonce des réformes dans son secteur.
L’opposant Boubacar Diallo, surnommé Grenade, a été condamné le 18 mars à dix ans de prison. Présenté comme l’auteur de tirs à balles réelles lors des manifestations de mai 2016, le militant de l’UFDG était poursuivi pour « tentative d’assassinat, port illégal d’armes de guerre et de minutions ». Ses avocats comptent faire appel de cette décision.
Les travailleurs de la société de téléphonie Intercel, qui a cessé ses activités en Guinée en octobre 2018, n’ont toujours pas obtenu les dédommagements que leur ancien employeur s’était engagé à leur verser, pour un montant total de 30 milliards de francs guinéens.
Après les élections communales du 4 février 2018, qui ont entériné la création de 304 communes rurales et 38 communes urbaines, l’État mise sur la redistribution de la manne minière et sur les appuis budgétaires de ses partenaires pour financer ces nouvelles collectivités décentralisées.
L’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et le chinois Sinohydro ont signé le 26 février à Conakry le contrat commercial pour l’aménagement du barrage hydroélectrique de Koukoutamba, dont la puissance future est estimée à 294 MW.
L’État a lancé une opération de déguerpissement musclée dans la banlieue de Conakry, en vue de poursuivre le développement du centre directionnel de Koloma, qui doit permettre de décongestionner le quartier administratif et des affaires de Kaloum. Plusieurs commerces ont été démolis et des habitations sont en sursis, au grand désarroi des occupants.
Après une timide ouverture, le point de non-retour semble être atteint entre Cellou Dalein Diallo, le leader de l’UFDG, le principal parti d’opposition, et Bah Oury, son ancien vice-président.
Jacques Kolié, réalisateur du film « Les larmes de mon peuple », sera l’un des trois ambassadeurs de la Guinée au Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco), du 27 février au 2 mars prochain. Nul ne prédestinait cet autodidacte, qui a vite quitté son pays pour le Sénégal, au septième art.
Après sa défaite du 15 décembre dernier lors de l’élection pour la mairie de Matoto, le candidat du RPG Arc-en-ciel Mamadouba Tos Camara a finalement été élu à la tête de la commune le 7 février, à l’issue d’un nouveau scrutin. Son adversaire Kalémodou Yansané, qui a boycotté l’élection, entend saisir la justice.
L’ancien ministre de la Culture, des Sports et du Patrimoine historique, Siaka Barry, s’est déclaré candidat à la présidentielle de 2020. Avec sa formation politique Guinée debout, il s’affirme comme l’héritier de la présidence de Sékou Touré.
Plus de huit ans après le meurtre d’Aïssatou Boiro, ancienne directrice du Trésor, et de Paul Temple Cole, et après plus d’un an de procès, les juges ont condamné les accusés à des peines allant de 10 ans de prison à la réclusion criminelle à perpétuité.
Siéger ou pas ? Le débat émerge sur les bancs de l’opposition à l’Assemblée nationale, dont le mandat a été prorogé par décret présidentiel. Une session extraordinaire, dont la date n’a pas encore été fixée, devrait se tenir dans les prochaines semaines.
Dans un décret publié vendredi soir, Alpha Condé a autorisé le Parlement, dont le mandat expirait à minuit ce 12 janvier, à continuer ses activités jusqu’à l’installation d’une nouvelle legislature.
Installé pour cinq ans en janvier 2014, le Parlement guinéen voit son mandat expirer ce 12 janvier à minuit, alors que la date des élections législatives n’est pas encore connue. À quel scénario faut-il s’attendre ?
Le verdict dans le procès des assassins présumés de la directrice du Trésor public, Aïssatou Boiro, et de l’informaticien Paul Temple Cole, tués par balles en novembre 2012, sera connu le 4 février.
Le 29 décembre, les députés guinéens se sont prononcés en faveur de la légalisation de la polygamie. Le président Alpha Condé a aussitôt déposé une demande de relecture de la loi. Quelle chance a-t-il d’être entendu ?
Les familles des victimes du régime de Sékou Touré se sont indignées de voir un portrait du premier président guinéen orner le Pont du 8 novembre, à Conakry, où des opposants avaient été publiquement pendus en 1971. Si les mécontents s’en prennent à la fille de l’ancien dictateur, nouvellement élue maire de la commune de Kaloum, l’initiative est pourtant d’origine citoyenne et non partisane.
L’installation des exécutifs communaux à Conakry devait prendre fin le 15 décembre. Mais Matoto, fief traditionnel du parti au pouvoir, remporté de justesse par l’opposition, est au cœur d’une contestation qui traduit les difficultés pour le RPG à s’imposer dans la capitale.
Nommé Haut représentant d’Alpha Condé au lendemain de la présidentielle de 2015, l’opposant Sidya Touré a rendu sa démission le 11 décembre. S’il affirme avoir pris sa décision à défaut de pouvoir faire avancer les dossiers qui lui tenaient à cœur, l’entourage présidentiel évoque plutôt un calcul politicien.
Le consortium SMB-Winning et les autorité guinéennes ont signé le 26 novembre trois conventions de trois milliards de dollars. Elles portent sur la construction d’une raffinerie, d’une voie ferrée de 135 km et sur l’acquisition de nouveaux permis d’exploitation de bauxite dans le nord-ouest du pays.
Entre Ibrahima Kassory Fofana, le Premier ministre, et le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), que dirige Aboubacar Soumah, l’idylle est bel et bien terminée.