Le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) et le gouvernement ont signé mardi soir un accord qui met fin à un mois de grèves, de cours suspendus dans les établissements scolaires et de manifestations. La crise sociale étant jugulée, reste la crise politique.
Le scrutin local du 4 février a déçu nombre d’électeurs et d’observateurs, qui l’ont estimé trop politisé. Les partis vont-ils pour autant se remettre en question ?
Alpha Condé en a fait l’un de ses chantiers prioritaires : développer la culture de café et d’anacarde. L’objectif est à la fois social – développer un secteur à fort besoin de main-d’oeuvre – et économique – faire rentrer des devises dans les caisses de l’État.
Avocats, médecins ou fonctionnaires la semaine, chefs d’exploitation le week-end… Enquête sur la double vie active de ces néoentrepreneurs qui font des affaires à la ferme.
La production du stratégique minerai est en plein essor dans l’ouest du pays, de même que les projets d’infrastructures logistiques et de raffineries. Comme ceux de la Société minière de Boké (SMB).
Lancée en 1988 sous le nom de Sotra-Nord pour commercialiser des camions Renault, l’entreprise s’est diversifiée et compte désormais parmi les poids lours du secteur du transport en Guinée.
« Culture-Infos-Sport », la chaîne créée à Conakry par le patron de Groupe Business Marketing, prend ses marques et confirme sa vocation internationale.
La « journée ville morte », lancée à l’appel de l’opposition, couplée à une grève du syndicat des enseignants a paralysé Conakry, ce lundi. Le centre-ville de Kaloum, habituellement calme, n’a pas été épargné par les manifestations de jeunes, excédés par la fermeture des classes depuis un mois.
Ce lundi a été décrété « journée ville morte » à Conakry et dans ses environs par l’opposition guinéenne, qui conteste les résultats des élections communales donnant la victoire au RPG, le parti au pouvoir, et exige un nouveau scrutin. Des manifestations ont démarré dans plusieurs quartiers.
Près de deux semaines après les élections communales du 4 février, la majeure partie des résultats a été proclamée. Dans les communes urbaines, le RPG Arc-en-ciel, au pouvoir, est donné largement en tête. Mais il se trouve au coude à coude avec l’UFDG dans de nombreuses villes du pays, où l’UFR pourrait jouer les arbitres.
Face à l’escalade de violence suite aux élections communales du 4 février, le ministre de l’Unité nationale et de la Citoyenneté, Khalifa Gassama Diaby, a prévenu : « Nous établirons la liste de tous ceux qui appellent à la haine ethnique. S’il y a des problèmes, ils répondront devant la Cour pénale internationale »…
La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a débuté vendredi soir la proclamation officielle des résultats des élections communales tenues le 4 février. Ces résultats très partiels, qui ne concernent que seize circonscriptions, consacrent l’avance du RPG Arc-en-ciel, au pouvoir, et son principal challenger : l’Union des forces démocratiques de Guinée.
Alors que la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) doit annoncer des résultats partiels ce vendredi, la Guinée est en proie à une vague de violences postélectorales. Au moins sept personnes ont été tuées en moins d’une semaine. Des affrontements récurrents que certains expliquent par le déficit de confiance entre les acteurs et la fragilité de l’État.
Contestation des résultats par l’opposition, faible participation, délai de publication des résultats… Au lendemain des premières élections locales depuis 2005, le climat est tendu en Guinée. Amadou Salif Kébé, président de la Commission électorale indépendante, revient pour Jeune Afrique sur les principaux points de crispation et assure, malgré les nombreuses critiques, que les élections se sont globalement bien déroulées.
Sans cesse reportées depuis 2010, les élections communales se tiendront finalement ce dimanche 4 février. Dans un entretien exclusif à Jeune Afrique, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Me Salif Kébé, assure que les conditions d’un bon déroulement du scrutin sont réunies.
Le nouveau procès des accusés de l’attaque du domicile privé du chef de l’État guinéen s’est ouvert ce mardi 16 janvier devant le Tribunal de première instance de Dixinn. Leur condamnation en juillet 2013 à de lourdes peines de prison par la Cour d’assises avait été cassée par la Cour suprême, qui avait relevé des irrégularités dans l’enquête.
L’information judiciaire sur le massacre du 28 septembre 2009 a été clôturée le 29 décembre. Le procès tant attendu devrait donc se tenir devant le tribunal de Dixinn, en banlieue de Conakry. Selon nos informations, deux hauts cadres de l’armée guinéenne ont finalement bénéficié d’un non-lieu, au grand dam des parties civiles.
Le verdict est tombé mardi dans le procès de l’affaire Mohamed Koula Diallo, du nom du journaliste tué en février 2016 lors d’affrontements entre militant de l’UFDG à la Minière, dans la banlieue de Conakry. Les accusés en fuite ont été condamnés à de lourdes peines, tandis que les deux accusés présents ont été relaxés.
Le décret présidentiel convoquant les Guinéens aux urnes pour le 4 février 2018 a été publié lundi soir sur les antennes de la télévision nationale. Ce qui met fin à douze ans d’attente, les dernières élections locales remontant en 2005 sous la présidence de Lansana Conté.
Le chef de l’État guinéen, Alpha Condé, a mis en garde samedi les médias leur demandant sur un ton sec de ne pas relayer les déclarations de l’un des principaux représentants d’un syndicat d’enseignants, accusé d’avoir organisé une grève « illégale » qui paralyse le secteur de l’éducation depuis le 13 novembre.
Une centaine de journalistes guinéens ont battu le pavé mardi à Conakry pour protester contre ce qu’ils estiment être un climat général de répression de la liberté de la presse dans le pays.
Les avocats guinéens sont en grève depuis mardi pour une période de dix jours. Ils affirment être victimes de brimades et violences dans certains postes de police et dénoncent un système de corruption. Le bâtonnier de l’Ordre national des avocats, Me Mohamed Traoré, explique les raisons de ce mouvement à Jeune Afrique.
Le procès des deux assassins présumés du journaliste Mohammed Koula Diallo, tué par balle lors d’affrontements entre militants de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), en février 2016, a rouvert ce lundi 23 octobre. Amadou Oury Bah, vice-président – exclu – de l’UFDG, est partie civile. Mais entre incidents d’audience et débats politiques, ce procès de l’« affaire Mohamed Koula Diallo » n’en vient à faire qu’exceptionnellement référence au journaliste tué.
Amadou Bah Oury, vice-président – exclu – de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), est la seule partie civile représentée au procès des deux assassins présumés du journaliste Mohammed Koula Diallo, tué par balle lors des affrontements entre militants de l’UFDG, le 5 février 2016. Lors de son passage à la barre, lundi 9 octobre, il a accusé les partisans de Cellou Dalein Diallo d’avoir voulu lui « tendre un guet-apens ».
À l’occasion de la commémoration des huit ans du massacre du 28 septembre 2009, un groupe de victimes porte plainte contre Sékouba Konaté, ministre de la Défense nationale au moment des faits puis président par intérim de la Transition militaire entre décembre 2009 et décembre 2010.
Les neuf victimes de l’éboulement d’une décharge d’ordures mardi 22 août à Conakry ont été inhumées le lendemain en début d’après-midi. Les survivants, inquiets, appellent l’État à l’aide.
Le ministre d’État conseiller personnel d’Alpha Condé, Tibou Kamara, a été entendu par la justice guinéenne jeudi, en qualité de témoin dans l’enquête sur le massacre du 28 septembre 2009, qui avait fait au moins 157 morts au stade de Conakry.
L’Indice de gouvernance des ressources naturelles, publié le 28 juin par l’ONG Natural Resource Governance Institute, classe la Guinée 63e sur 81 pays dans le monde. Ce que Conakry, estimant la notation lacunaire, a vivement contesté. Au point de ramener l’organisation new yorkaise à de meilleurs sentiments après un déplacement de deux de ses représentations dans la capitale guinéenne début août.