Alors que le nombre de victimes de l’explosion de Kaloum a été revu à la hausse par les autorités, les Guinéens font désormais face à de sérieuses difficultés de déplacement, marquées notamment par la rareté des taxis et l’augmentation des frais de transport.
L’incendie de Kaloum, dans la nuit du 17 décembre, a fait 14 morts et près de 200 blessés. Quarante-huit heures après, la presqu’île et ses habitants s’interrogent sur l’origine du drame. Reportage.
Le procès du 28-Septembre et l’évasion, le 4 novembre dernier, de plusieurs des accusés ont ravivé des vieilles rancœurs et menacent de creuser le fossé entre Conakry et la Guinée forestière. La région, historiquement convoitée, est une poudrière en puissance.
Trois médias critiques du pouvoir ont été suspendus du bouquet de Canal+ Guinée entre le 6 et le 9 décembre. Et ce, à la demande des autorités du pays. Explications.
Figure de l’opposition lorsqu’Alpha Condé était au pouvoir, Cellou Dalein Diallo se dresse maintenant contre le président de la transition guinéenne, dont il avait pourtant salué le putsch en septembre 2021. Et c’est depuis Dakar, où il s’est exilé, qu’il a répondu aux questions de Jeune Afrique.
À Conakry, les autorités de transition ont décidé de poursuivre l’ex-président et un militant de son parti, Fodé Moussa Mara, pour « trahison ». Ce qui porte à trois le nombre de procédures ouvertes contre Alpha Condé depuis sa chute, en septembre 2021.
Alpha Oumar Diallo était étudiant lorsque le président de l’époque fit incarcérer son père, premier secrétaire général de l’OUA. Diallo Telli périra sept mois plus tard, en 1977, dans les geôles du sinistre camp Boiro. À un jet de pierre de la maison familiale où a eu lieu cet entretien.
À la manœuvre dans plusieurs procédures visant des dignitaires du régime déchu d’Alpha Condé, le procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief) fait régulièrement parler de lui depuis le putsch de 2021.
Ce lundi 13 novembre, à Conakry, le procès du massacre du 28 septembre 2009 a repris au tribunal de première instance de Dixinn, mais sans l’accusé Claude Pivi, qui s’est évadé.
Une semaine après son évasion spectaculaire de la Maison centrale de Conakry, ce militaire mis en cause dans le massacre du 28 septembre 2009 court toujours. Sa tête est désormais mise à prix par les autorités guinéennes.
Un commando a fait irruption dans la grande prison de Conakry, samedi 4 novembre, pour en exfiltrer l’ancien président et trois de ses codétenus. En quelques heures, trois fugitifs ont été rattrapés. Récit de ces heures durant lesquelles la Guinée a retenu son souffle.
L’ancien chef de la junte guinéenne et au moins deux de ses co-accusés dans le procès du massacre du 28 septembre 2009 ont réussi, ce samedi 4 novembre à l’aube, à s’échapper de la plus grande prison de Conakry.
Le Centre d’innovation et de recherche pour le développement (CIRD) a organisé fin octobre, à Conakry, un colloque pour célébrer le soixantième anniversaire de la création de l’Organisation de l’unité africaine (OUA). Sa fondatrice, Safiatou Diallo, revient sur les enjeux actuels du panafricanisme.
Handicapée par des grèves intempestives, l’entreprise minière qui exploite la bauxite dans la préfecture de Boffa (à quelque 140 km à l’ouest de Conakry) suspend ses activités, et renvoie temporairement une bonne partie de son personnel. Explications.
Le 16 octobre, la Cour de justice de la Cedeao a reconnu l’illégalité de la détention de l’ancien Premier ministre guinéen Ibrahima Kassory Fofana et de deux de ses ex-collègues au gouvernement. Elle ordonne leur remise en liberté.
Le 17 octobre, c’est un ancien journaliste de la BBC qui est venu raconter devant le tribunal de Dixinn comment il a survécu au déferlement de violence au stade de Conakry, il y a quatorze ans. Un témoignage accablant.
Treize journalistes arrêtés le 16 octobre pour avoir exigé, dans la rue, la levée de restrictions pesant sur des sites d’information ont finalement été libérés en attendant la tenue de leur procès. Après avoir suscité l’espoir, les nouvelles autorités sont soupçonnées de vouloir museler les médias.
Après une courte idylle avec le chef de la junte, les responsables du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) ont pris le chemin de l’exil. Mais depuis Paris, Bruxelles ou Washington, ils continuent à militer pour une transition brève et inclusive.
Le 28 septembre 2022 s’ouvrait le procès du massacre du stade de Conakry. Retour sur les moments clés de cette procédure hors normes, marquée par la confrontation entre l’ancien président Moussa Dadis Camara et Toumba Diakité, l’homme qui lui a tiré une balle dans la tête il y a quatorze ans.
À dix jours de la rentrée judiciaire, le ministre guinéen de la Justice est englué dans un bras de fer avec les magistrats qui se plaignent de ses ingérences à répétition.
Début août, le président de la transition a transféré le pouvoir de nomination des conseils de quartier et de district aux gouverneurs de région. Il ravive ainsi une vieille querelle entre le pouvoir et l’opposition.
Si la Guinée rejette les décisions prises par la Cedeao contre le Niger, elle n’adopte pas pour autant les positions du Mali et du Burkina Faso. L’époque où Conakry, Bamako et Ouagadougou parlaient d’une même voix est-elle révolue ?
Sous Sékou Touré, le Hafia Football Club a été sacré trois fois champion d’Afrique. Ses victoires étaient celles de la Révolution et favorisaient l’apaisement… autant que ses défaites pouvaient conduire en prison.
Un peu plus d’un an après avoir quitté son poste de représentant spécial des Nations unies pour l’Afrique centrale, François Louncény Fall signe son retour en politique. Le diplomate guinéen annonce déjà sa candidature à la prochaine présidentielle, sous les couleurs d’un nouveau parti politique.
Dans un pays où la gestion des prisons est très souvent critiquée, son parcours est souvent cité en exemple : en douze ans, Thierno Sadou Diallo est passé du statut de détenu à celui de régisseur de la prison de Conakry, la plus grande de Guinée.
En Guinée, le procès du massacre du 28-Septembre a repris le 10 juillet après un mois et demi de suspension. L’audition des parties civiles a été interrompue pour redonner la parole à l’accusé Marcel Guilavogui qui, à la surprise générale, a accusé l’ancien président et ses hommes d’avoir planifié la tuerie.
Après avoir accompagné Faya Millimouno et Cellou Dalein Diallo, l’ancien défenseur des droits humains a fondé les Sociaux-Démocrates de Guinée (SDG) pour faire valoir ses idées.
Mis au ban de sa famille politique depuis son ralliement au gouvernement, le ministre des Télécommunications passe à l’offensive. Aujourd’hui, il ne cache plus sa volonté de détrôner le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée.
Le procès est paralysé depuis le 29 mai, boycotté par les avocats des différentes parties qui réclament une aide financière à l’État. Après des semaines de bras de fer, une issue pourrait avoir été trouvée.