Sonné après le putsch de septembre 2021, peinant à trouver sa place au sein de l’opposition, le Rassemblement du peuple de Guinée redonne de la voix face à Mamadi Doumbouya.
Lundi soir, une délégation de chefs religieux a tenté d’obtenir la libération de trois dirigeants du Front national de défense de la Constitution (FNDC), mais elle a fait chou blanc. Explications.
Délocalisation de l’audience en prison, émission de mandat d’amener… La Cour de répression des infractions économiques et financières multiplie les initiatives pour entendre l’ancien président de l’Assemblée nationale, jusque-là sans succès.
Le garde des Sceaux ne supporte plus de voir le Premier ministre interférer dans ses affaires. Il lui reproche notamment de passer dans son dos pour s’entretenir directement avec des magistrats du parquet.
En 2010, Alpha Condé accédait au pouvoir en Guinée après un demi-siècle d’opposition. Renversé onze ans plus tard par un coup d’État, l’ancien président a renfilé son manteau d’opposant contre son tombeur, le colonel Mamadi Doumbouya.
Agacé par l’affichage d’un compte-à-rebours sur le site internet de l’ambassade américaine, Conakry a rappelé que la Guinée était souveraine et décidait seule du calendrier de la transition.
C’est au tour de l’ancien Premier ministre de témoigner au procès du massacre du stade de Conakry. À le croire, c’est à Toumba Diakité que les opposants présents ce jour-là doivent d’avoir eu la vie sauve.
Présent au stade de Conakry le 28 septembre 2009, Bah Oury a raconté devant la justice guinéenne comment la grande manifestation de l’opposition, qu’il avait contribué à organiser, a dégénéré en un bain de sang.
Le procès d’Ibrahima Kassory Fofana doit s’ouvrir ce mercredi en Guinée devant la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief). Mais l’accusé et ses avocats menacent de boycotter l’audience.
Les différents acteurs liés à l’exploitation du Simandou, gisement de fer de classe mondiale, ont trouvé un accord le 8 mars, rendu public dans la soirée du 12 mars. Censées se terminer le 28 février, les négociations ont duré bien plus longtemps que prévu.
À un moment où la Russie fait une percée diplomatique sur le continent, Senkoun Sylla aura pour mission de consolider les relations entre Conakry et Paris. Cet ancien ambassadeur sous Alpha Condé n’était pourtant pas le premier choix de Mamadi Doumbouya.
Ministres, conseillers ou cadres du régime déchu sont englués dans des procédures qui les privent de travail, de voyage, voire de liberté tout court. Jeune Afrique fait le point.
Au procès du 28 septembre 2009, la parole est maintenant aux parties civiles. Mais les chefs de l’opposition de l’époque vont-ils se présenter à la barre ? Pour certains d’entre eux, cela paraît compromis.
Malgré sa dissolution officielle et l’arrestation de plusieurs de ses membres, le mouvement de la société civile guinéenne résiste encore à la junte au pouvoir. Ce 16 février, il appelait ses partisans à manifester dans Conakry.
Après des audiences monotones ces dernières semaines dans la clarification des événements du 28 septembre 2009 en Guinée, place aux parties civiles. Premier à comparaître ce mardi 14 février, Oury Baïlo Bah, venu raconter la mort de son frère cadet, El Hadj Hassane Bah.
Au retour de la délégation qu’elle a dépêchée à Pékin, la présidence guinéenne a annoncé le 30 janvier une possible reprise du chantier dans le Simandou en mars.
Au procès du massacre du 28 septembre 2009, Moussa Dadis Camara a cédé la place dans le box des accusés à Blaise Goumou. Ce gendarme proche de Moussa Tiégboro Camara a chargé Toumba Diakité.
Jugé pour le massacre du 28 septembre 2009 en Guinée, l’ex-chef de la junte soutient avoir été victime d’un coup monté, ourdi par Sékouba Konaté et Alpha Condé.
Lors du procès du massacre du 28 septembre, l’audition de Moussa Dadis Camara se poursuit. Avec son ancien aide de camp, ils se renvoient la responsabilité de la tuerie qui a fait 157 morts en 2009.
En Guinée, après deux semaines d’interruption de son procès devant le tribunal de Conakry, Moussa Dadis Camara est de retour à la barre. Se dédouanant de toute responsabilité dans les crimes commis en 2009, l’ancien putschiste n’a pas retenu ses coups.
Après trois jours d’audition à la gendarmerie, l’ancien coordinateur du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) a comparu ce lundi pour « participation délictueuse à des réunions publiques ».
L’ancien putschiste Moussa Dadis Camara comparaît depuis ce lundi 11 décembre devant le tribunal de Dixinn, à Conakry. Comme à son habitude, il n’a pas manqué de faire le show et de surprendre. Selon lui, le massacre du 28 septembre 2009 était un « complot savamment orchestré » pour l’évincer du pouvoir.
Appelé à la barre ce lundi dans le procès du massacre du 28 septembre 2009, l’ancien chef de la junte a affirmé être souffrant et ne pas être en mesure de répondre aux questions du juge.
Le dialogue national durant lequel doivent se discuter des questions clés sur les prochaines élections est lancé. Mais les partis d’Alpha Condé, de Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré ont déjà annoncé qu’ils refusaient de discuter avec les autorités de transition.
L’ancien ministre chargé de la Sécurité présidentielle de Moussa Dadis Camara répond depuis le 22 novembre de sa responsabilité présumée dans le massacre du 28 septembre 2009. Il plaide non-coupable et charge Aboubacar Sidiki Diakité dit « Toumba » et Marcel Guilavogui.
Le 13 octobre, le Front national pour la défense de la Constitution a invité par courrier Emmanuel Macron à suspendre le partenariat sécuritaire avec la Guinée. La présidence française lui a répondu le 18 novembre.
Quatrième accusé à défiler à la barre, Cécé Raphaël Haba s’est exonéré de toute responsabilité dans le massacre. Et a donné sa version des événements, durant ces semaines où régnait une odeur de poudre.
Une liste de 188 personnes visées par de nouvelles poursuites judiciaires a été dévoilée, ce 3 novembre, par le ministre guinéen de la Justice. Une mesure sans précédent, qui comporte quelques aspects pour le moins étonnants.
L’audition d’Aboubacar Sidiki Diakité s’est terminée ce mercredi. L’ancien aide de camp de Moussa Dadis Camara n’a pas lésiné sur les accusations. Quitte à être lui-même mis à rude épreuve.