Ce 24 octobre, l’ancien aide de camp a livré sa version du massacre du stade de Conakry. Sa ligne de défense est claire : l’ancien président de la transition et ses hommes en sont les seuls et uniques responsables.
Très attendu, l’interrogatoire de l’ancien aide de camp de Moussa Dadis Camara a débuté ce mercredi 19 octobre dans une salle d’audience captivée. Une plongée inédite au cœur du pouvoir au lendemain de la mort de Lansana Conté.
Dans le procès du massacre du 28 septembre 2009, l’ancien chef de la garde présidentielle comparaît aux côtés de dix co-accusés, dont l’ex-président de la transition. Celui-là même qu’il avait tenté d’assassiner en lui tirant une balle dans la tête.
Alors que le procès du massacre du 28-Septembre 2009 reprend ce 4 octobre à Conakry, Cheick Sako revient sur les difficultés à l’organiser lorsqu’il était ministre de la Justice sous Alpha Condé. Il affirme que de nombreuses personnes ont fait obstacle à la tenue de ces audiences.
Ce procès annoncé comme historique s’est ouvert treize ans après les faits. Une occasion pour ce pays de rompre avec un long cycle d’impunité et de liens décriés entre justice et politique.
Treize ans après avoir reçu une balle dans la tête et été contraint de quitter le pays, le capitaine est revenu dimanche à Conakry. Son procès, aux côtés de dix co-accusés, pour les crimes commis le 28 septembre 2009, débutera ce mercredi.
Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) accuse le président de la transition de « complicité d’homicides et de torture » et a saisi la justice française le 8 septembre.
Les autorités guinéennes ont annoncé que le procès du massacre du 28 septembre 2009 s’ouvrirait le 26 septembre prochain. Parmi les onze accusés, l’ancien chef de la junte est au centre des attentions.
Il y a un an, juste après avoir renversé Alpha Condé, le militaire promettait de « faire l’amour à la Guinée ». À la tête d’un régime opaque et autoritaire, il a sonné la fin de la lune de miel.
Opposant emblématique à Alpha Condé, le président de l’UFDG est menacé de poursuites judiciaires à Conakry. Parti en voyage pour une durée indéfinie, il s’appuie sur ses fidèles, mais aussi sur de nouveaux amis, pour conserver sa place sur la scène politique guinéenne.
Depuis le 16 juillet, Bernard Goumou assure l’intérim de Mohamed Béavogui. Cet homme ambitieux ne connaissait pas Mamadi Doumbouya avant le putsch du 5 septembre 2021, mais il a rapidement su se faire remarquer.
Après un bras-de-fer juridique, l’ancien ministre de la Sécurité d’Alpha Condé a été libéré ce mercredi 10 août. Un espoir pour les autres caciques de l’ancien régime encore détenus.
Hier à la pointe de la contestation contre le troisième mandat de l’ancien président Alpha Condé, aujourd’hui fervent militant d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel, l’organisation mène un bras-de-fer dur avec le pouvoir de transition en maintenant ses appels à manifester.
À l’initiative de Mamadi Doumbouya, cinq ministres maliens ont participé, le 4 août à Conakry, au conseil des ministres. Si l’élan de coopération entre les deux voisins ne semble pas avoir été bridé par la levée des sanctions de la Cedeao, les difficultés croissantes auxquelles font face les chauffeurs routiers en Guinée pourraient compliquer la situation.
Deux responsables du FNDC, dont le coordonnateur, Foniké Menguè, et le secrétaire exécutif de l’UFR de Sidya Touré ont été arrêtés suite aux dernières marches de protestation, faisant grandir la colère des politiques contre la junte.
Le FNDC, né contre Alpha Condé, a repris ce jeudi 28 juillet ses protestations, mais cette fois-ci contre le tombeur de l’ex-président. D’importantes manifestations ont eu lieu dans Conakry pour demander que la junte rende le pouvoir au plus vite.
Pour s’opposer à la « gestion unilatérale » de la transition, le Front national pour la défense de la Constitution annonce des manifestations les 28 juillet et 4 août, à Conakry puis dans le reste du pays. Les principales formations politiques ont clairement adhéré à ce mot d’ordre, mais l’ancien parti au pouvoir peine à s’allier à ses anciens ennemis.
Mamadi Doumbouya a instruit son ministre de la Justice de relancer le procès du massacre du 28 septembre 2009. Les proches des victimes de cette répression, qui avait fait plus de 150 morts, nourrissent l’espoir que la justice leur soit enfin rendue.
Le 12 juillet, Moriba Alain Koné a cédé son fauteuil de garde des Sceaux à Alphonse Charles Wright, jusque-là Procureur général près la Cour d’appel de Conakry. Il s’agit du troisième ministre de la Justice, neuf mois après la prise du pouvoir par le Comité national de rassemblement pour le développement (CNRD).
Libérés après l’arrivée de la junte au pouvoir, ces opposants à un troisième mandat d’Alpha Condé ont été arrêtés ce 5 juillet. La brutalité policière qui a accompagné leur interpellation a provoqué indignation et inquiétude quant au retour des vieilles pratiques.
Lors de leur dernier sommet, qui s’est tenu à Accra dimanche 3 juillet, les dirigeants ouest-africains ont allégé les sanctions contre le Mali et le Burkina Faso. Mais avec la Guinée, pas question d’être conciliants. Conakry risque de subir de nouvelles mesures coercitives.
Incarcérés depuis le 6 avril, Ibrahima Kassory Fofana, Mohamed Diané et Oyé Guilavogui sont détenus à la maison d’arrêt de Conakry. Voici dans quelles conditions.
Menacé de poursuites judiciaires dans son pays, l’ancien opposant à Alpha Condé a entamé une tournée aux États-Unis. Cela fait plus de trois mois qu’il a quitté Conakry et n’annonce aucune date de retour.
Rien ne va plus entre l’opposant et le président de transition. Cellou Dalein Diallo, convoqué devant le juge dans l’affaire Air Guinée, s’est trouvé un allié de circonstance dans le RPG, parti d’Alpha Condé.
Le tribunal arbitral du Cirdi a tranché en faveur de Conakry dans le bras de fer autour du gisement de fer de Simandou. Une première étape dans la lutte contre la corruption dans le secteur minier, qui met un terme aux tentatives de dénouement à l’amiable de l’ancien président français Nicolas Sarkozy.
Rentré d’Abu Dhabi le 8 avril sur ordre de Mamadi Doumbouya, l’ancien président est reparti se faire soigner à l’étranger. Direction cette fois la Turquie. Explications.
Le 17 mai, Jean-Claude Kassi Brou a vivement critiqué la durée de la transition. Il s’est attiré les foudres de membres de l’exécutif de Conakry, venus à la rescousse de Mamadi Doumbouya.
L’interdiction des manifestations annoncée le 13 mai par le Comité national de rassemblement pour le développement (CNRD) a suscité une levée de boucliers à Conakry. Les partis entendent coordonner leur réponse lors d’une série de réunions imminente.
Hier encore ennemis, les deux partis politiques se sont affichés côte-à-côte ce mercredi 11 mai. Ils ont désormais un adversaire commun : Mamadi Doumbouya, qui veut se maintenir au pouvoir 39 mois.