Pour nombre de leaders de partis, l’heure est à la désillusion et à la méfiance envers la junte au pouvoir. Estimant ne pas être écoutés, ils tentent de s’unir.
Mamadi Doumbouya a décidé de ne pas appliquer les sanctions décidées par la Cedeao à l’encontre du Mali. Conakry maintient notamment ses frontières ouvertes à son voisin. Solidarité entre putschistes ou coup de poker ?
Tensions avec Mohamed Béavogui, limogeage de la ministre de la Justice, soupçons autour d’un « cabinet de l’ombre »… Ces dernières semaines, de premiers accrocs sont apparus entre le président et les civils, et la popularité des autorités de transition pourrait en pâtir.
Il y a quelques jours, le président de la transition a officiellement restitué l’imposant domaine des Cases de Bellevue à la veuve d’Ahmed Sékou Touré, avant de renommer l’aéroport de Conakry du nom de l’ancien chef de l’État. Des gestes qui pourraient cependant heurter les proches des victimes de ce dernier.
Mamadi Doumbouya a donné son accord de principe au retour provisoire des deux anciens présidents de la transition guinéenne. Un acte « humanitaire », précise la junte au pouvoir.
Le président guinéen déchu a été transféré ce dimanche dans la résidence de l’ex-première dame. Depuis le coup d’État mené par Mamadi Doumbouya, il était détenu au palais Mohammed V, qui abrite la présidence.
Ce connaisseur des rouages de l’économie guinéenne devra poursuivre les réformes engagées par l’ancien gouvernement tout en contournant un certain nombre d’écueils.
M’mah Sylla, 25 ans, est décédée samedi à Tunis, où elle avait été évacuée après avoir subi plusieurs viols commis par deux hommes qui se disaient médecins. Le drame a créé une onde de choc au sein de l’opinion publique guinéenne.
Si la date des prochaines élections, comme celle de la libération d’Alpha Condé, demeure inconnue, les ambitieux s’activent déjà en coulisses. Dans leur ligne de mire : la tête du parti fondé par l’ancien président – et pourquoi pas – du pays.
Il fait partie des rares ministres « politiques » au sein du gouvernement de Mohamed Béavogui. Retour sur le parcours hors norme de ce cadre de l’UFDG en guerre ouverte contre Cellou Dalein Diallo.
Mamadi Doumbouya juge « inopportun » le choix d’un envoyé spécial en Guinée. Jeune Afrique a pu consulter la lettre qu’il a adressé en ce sens à Nana Akufo-Addo, président en exercice de la Cedeao.
Deux mois après avoir mené le putsch contre Alpha Condé, le militaire a entériné la nomination des derniers membres du gouvernement, jeudi 4 novembre. Autour de lui, des militaires-clés, beaucoup de technocrates et quelques opposants à l’ancien président.
Un mois et demi après avoir pris le pouvoir, le président de la transition a commencé à choisir les membres de son gouvernement. En revanche, l’organe législatif est loin d’être constitué.
Alors que les forces spéciales guinéennes ont « visité » sans ménagement le siège de Djoma Média, un groupe appartenant à un proche d’Alpha Condé, l’inquiétude grandit pour la liberté de la presse.
Le président de la transition a mis à la retraite une quarantaine d’officiers généraux. Parmi eux, l’ancien président de la transition Sékouba Konaté et plusieurs anciens proches d’Alpha Condé.
Cet économiste guinéen, président du Mouvement démocratique libéral, est l’un des onze jeunes sélectionnés pour animer le grand débat du sommet de Montpellier, ce 8 octobre.
Trois ans après avoir été refoulé à l’aéroport de Conakry, l’activiste a été autorisé à pénétrer sur le territoire guinéen ce lundi 4 octobre. Il doit rencontrer le nouveau chef de l’État.
Le 5 septembre 2021, le chef des forces spéciales du pays renversait le président Alpha Condé. Populaire mais peu connu, il fait de grandes promesses, au risque de décevoir. « Jeune Afrique » dresse le portrait du nouveau maître de Conakry.
Condamné à trois ans de prison après s’être opposé au troisième mandat d’Alpha Condé, Oumar Sylla, alias Foniké Mengué, était hospitalisé quand le président a été renversé. Il raconte ces heures fébriles qui ont mené à sa libération.
Chef d’état-major adjoint de l’armée de terre sous Lansana Conté, puis numéro deux de la junte militaire au pouvoir entre 2008 et 2010, le général Mamadouba Toto Camara est mort le 23 août à Conakry.
Face à la nouvelle flambée de cas de coronavirus, les autorités ont durci les mesures sanitaires. Mais avec un taux de vaccination nationale de 4 %, le pari de l’immunité collective est loin d’être gagné.
L’annonce de l’augmentation des tarifs à la pompe a provoqué une levée de boucliers au sein de l’opposition. Pour limiter la grogne, le gouvernement met en avant le contexte international et les accords conclus avec les transporteurs.
Déjà présent en Guinée, en Côte d’Ivoire et au Nigeria, le fournisseur de solutions digitales de gestion des échanges commerciaux veut multiplier les contrats sur le continent via un modèle de partenariat public-privé.
Alors que la frontière entre les deux pays est fermée depuis neuf mois, l’Assemblée nationale guinéenne s’est réunie en plénière, ce 4 juillet, pour ratifier l’Accord de coopération militaire avec le Sénégal signé le 19 juin à Accra.
Les opposants à Alpha Condé se restructurent. Avec une inflation de « coalitions » : après Mamadou Sylla, c’est au tour d’Ousmane Kaba de lancer la sienne.