La filiale ivoirienne du groupe de téléphonie mobile a un besoin impératif d’argent frais. Mais tout nouveau financement est exclu avant que le bras de fer entre ses dirigeants Nizar Dalloul et Eugène Marie Diomandé trouve une issue. Explications.
Le contrôle de la presse et de l’information est un enjeu crucial de la crise postélectorale ivoirienne. Les journalistes, quel que soit le journal dans lequel ils publient leurs articles, sont régulièrement pris à partie. Et ils risquent leur vie.
Pour la première fois, le « commando invisible » communique. Responsable mardi 22 février d’une attaque contre les forces fidèles à Laurent Gbagbo, il présente un bilan des affrontements sensiblement différent de celui donné par le camp du président sortant. Et il promet de ne pas en rester là.
De très violents combats de rue se sont déroulés dans le quartier abidjanais d’Abobo mardi entre les Forces de défense et de sécurité fidèles à Laurent Gbagbo et des hommes armés surnommés le « commando invisible ». Selon des sources sécuritaires, le bilan serait d’une quinzaine de morts, mais il pourrait être beaucoup plus lourd.
Après la venue du président de la Commission de l’UA Jean Ping à l’hôtel du Golf lundi soir, Alassane Ouattara a finalement accepté de recevoir le panel de chefs d’État africains en dépit de l’absence du burkinabè Blaise Compaoré. Cependant, le président de la Commission de la Cedeao, Victor Gbeho, est arrivé à Abidjan en fin de journée.
D’abord Bicici, filiale de BNP Paribas, puis Citibank, Access Bank, Standard Chartered, Société générale de banques en Côte d’Ivoire (SGBCI), Banque Atlantique et Banque internationale pour l’Afrique occidentale… Jusqu’où ira la vague de fermeture des institutions financières opérant en Côte d’Ivoire, toutes prisonnières de l’engrenage de la crise postélectorale (suspension de la Commission bancaire, problèmes de compensation, de sécurité et de liquidités) ?
C’est dans une ambiance très tendue que quatre membres du panel de l’UA – sans le Burkinabè Blaise Compaoré – sont arrivés à Abidjan, où de violents affrontements se déroulent entre partisans d’Alassane Ouattara et forces fidèles à Laurent Gbagbo. Les chefs d’État ont commencé leur visite par une rencontre avec le président sortant.
La SIB, banque issue d’un partenariat entre l’État ivoirien et la marocaine Attijariwafa Bank, a annoncé qu’elle suspendait provisoirement ses activités à partir de ce lundi 21 février. C’est la onzième banque dans ce cas, mais la première à forte participation publique.
À la veille de l’arrivée à Abidjan du panel de chefs d’État de l’UA, le camp Gbagbo fait de la levée des sanctions contre son régime une condition préalable à cette visite. Le camp Ouattara refuse pour sa part que des officiels du camp Gbagbo accueillent lesdits présidents africains. Le président burkinabè Blaise Compaoré a déjà fait savoir qu’il ne ferait pas le déplacement.
Télécoms, banques, immobilier… À 44 ans, il est devenu un investisseur de premier plan en Afrique de l’Ouest, et l’une des premières fortunes de son pays. Mais il se tient farouchement éloigné des médias. Enquête sur les pas d’un golden boy très discret.
Prises en otages par la crise politique, les sociétés accusent des baisses d’activité allant parfois jusqu’à 70 %. Le spectre des dépôts de bilan et des licenciements massifs se rapproche dangereusement.
Le bâtiment de la cité financière d’Abidjan victime d’un incendie regroupait les archives des taxes des vignettes et patentes que le gouvernement Gbagbo voulait prélever cette année. Contrairement à l’ordre donné par Ouattara d’en faire cadeau à la population.
Le leader des « patriotes » et ministre de la Jeunesse et de l’Emploi de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé, refuse au nom de son camp que le président burkinabè Blaise Compaoré joue un rôle quelconque dans le règlement de la crise ivoirienne. Pourtant, celui-ci fait partie du panel des cinq chefs d’État récemment nommés par l’UA pour se rendre à Abidjan… Interview.
La superstar ivoirienne de Chelsea Didier Drogba pourrait faire son retour en équipe nationale de football lors d’un match amical contre le Mali, le 8 février, après une absence qui dure depuis la dernière Coupe du monde 2010. Pour des raisons de sécurité, la rencontre, initialement organisée à La Courneuve (région parisienne), devrait être déplacée au stade Georges Pompidou de Valence (sud-est de la France).
Après la fermeture par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest de ses agences en Côte d’Ivoire, le camp Gbagbo essaie de récupérer les réserves de trésorerie de l’État ivoirien. Et celles-ci risquent de s’épuiser rapidement…
Marchandises bloquées, prix en surchauffe, itinéraires de délestage… L’instabilité postélectorale pèse sur les pays de l’hinterland. Et la situation pourrait s’aggraver si la Côte d’Ivoire basculait dans une économie de guerre.
Autour de Laurent Gbagbo, un cercle restreint de fidèles. Avec Simone en clé de voûte du système. Et gare à ceux qui suggèrent à son mari de quitter le pouvoir.
Après que le camp Gbagbo a réquisitionné les bureaux de la BCEAO en Côte d’Ivoire, Ouattara a annoncé leur fermeture. Ce qui a eu pour effet de bloquer le système de sécurisation des opérations bancaires avec lequel les agences travaillent à Abidjan, provoquant une belle pagaille dans le secteur.
Le Malawite Bingu wa Mutharika, président en exercice de l’UA, doit rencontrer mardi les deux présidents ivoiriens proclamés, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. Mais il ne se rend pas à Abidjan pour effectuer une nouvelle médiation.
L’émissaire de l’Union africaine, Raila Odinga, devrait quitter Abidjan mercredi matin sans avoir obtenu de résultat après ses consultations. Le président sortant Laurent Gbagbo a finalement refusé de lever le blocus de l’hôtel du Golf et la position d’Alassane Ouattara n’a pas évolué.
L’émissaire de l’Union africaine, Raila Odinga, arrivé dans la capitale économique ivoirienne lundi, tente à nouveau d’organiser une rencontre directe entre le président sortant Laurent Gbagbo et le président élu Alassane Ouattara. Dans le camp de ce dernier, on s’interroge sur l’utilité d’un tel évènement.
Des heurts ont éclaté ce dimanche à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne, entre partisans du président élu Alassane Ouattara et des « miliciens » pro-Gbagbo, faisant au moins trois blessés.
La mission conjointe UA-Cedeao menée par le Premier ministre kényan Raila Odinga devrait arriver à Abidjan le lundi 17 ou le mardi 18 janvier. Et non dimanche prochain comme annoncé par certaines sources.
L’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo a mené une mission « exploratoire » à Abidjan pour tenter de résoudre la crise ivoirienne. Mais les prétentions de Laurent Gbagbo l’ont vite fait déchanter… au point de provoquer sa fureur. Explications.
Une patrouille de Casques bleus a été violemment prise à partie par des partisans du président sortant Laurent Gbagbo jeudi dans le quartier de la Riviera 2, à Abidjan. Trois véhicules du convoi ont été incendiés. L’Onuci avait déjà dénoncé la veille une embuscade tendue « par des forces armées du camp du Président Gbagbo » dans la nuit du mardi au mercredi.
Au moins sept membres des forces de l’ordre ont été tuées dans des affrontements avec des habitants du quartier d’Abobo (réputé pro-Ouattara) à Abidjan depuis mardi matin. Un couvre-feu a été instauré jusqu’à vendredi.
Le quartier abidjanais pro-Ouattara d’Abobo a été le théâtre de violences mardi, qui se sont prolongées toute la nuit. Des éléments des Forces de sécurité et de défense (FDS), qui y menaient des perquisitions, se sont heurtés à la résistance d’une partie de la population. On parle d’au moins une vingtaine de tués.