L’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, arrivé samedi à Abidjan en toute discrétion pour une « mission d’exploration », est finalement reparti de Côte d’Ivoire lundi matin. Sans avoir réussi à convaincre Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir.
L’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, arrivé samedi à Abidjan en toute discrétion pour une « mission d’exploration », a confié ne pas avoir l’intention de quitter a Côte d’Ivoire avant que la crise postélectorale ivoirienne n’ait été résolue.
Des violences communautaires entre Guérés et Dioulas déchirent la ville de Duékoué, dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire, depuis trois jours. Si le climat politique alourdit la tension, un crime crapuleux serait à l’origine des affrontements.
La police ivoirienne a fait une descente à la maison du PDCI, l’un des quartiers généraux de campagne d’Alassane Ouattara pendant le second tour, mardi matin. Des coups de feu ont été tirés. On compte un mort, au moins sept blessés et soixante-trois interpellations.
Le médiateur de l’Union africaine (UA), le Premier ministre kényan, Raila Odinga a affirmé mardi à l’AFP que Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara auraient accepté de se rencontrer « pour un face à face […] à certaines conditions ». Une éventuelle rencontre que le camp Ouattara a vigoureusement démenti. Explications.
Les trois présidents mandatés par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Boni Yayi (Bénin), Pedro Pires (Cap Vert) et Ernest Koroma (Sierra Leone) doivent essayer ce mardi de trouver une issue pacifique à la crise qui paralyse la Côte d’Ivoire depuis le second tour de l’élection présidentielle. L’organisation sous-régionale s’est déjà prononcée pour un départ du président sortant Laurent Gbagbo, en menaçant d’intervenir militairement.
Forces de défense et de sécurité (FDS) aux ordres de Gbagbo, Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) au service de Ouattara. Les deux camps ont leurs soldats dévoués, équipés et entraînés.
Mamadou Koulibaly, président de l’Assemblée nationale, a brillé par son absence lors de la cérémonie d’investiture de Laurent Gbagbo, le 4 décembre, au palais présidentiel d’Abidjan.
Alors que la communauté internationale était unanime à dénoncer la confiscation du pouvoir par Laurent Gbagbo, la Russie a opposé pendant plusieurs jours son veto à l’adoption d’une résolution sur la Côte d’Ivoire au Conseil de sécurité de l’ONU.
Seul contre tous, Laurent Gbagbo a engagé la radicalisation de son camp, se disant prêt à livrer « combat » et demandant le retrait de l’Onuci – dont une patrouille a été attaquée – et de la force française Licorne. Le chef des « jeunes patriotes » Charles Blé Goudé, lui, mobilise ses troupes.
Douanes, impôts, cacao, pétrole… Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara se disputent le fauteuil de président et les cordons de la bourse. Mais, en attendant un éventuel dénouement, ce sont à nouveau les entreprises et les consommateurs qui trinquent.
Des militaires fidèles au président sortant Laurent Gbagbo ont empêché les quotidiens soutenant le président élu Alassane Ouattara de paraître ce vendredi. Une mesure totalement illégale.
Les premiers tirs entre les militaires des camps des deux présidents proclamés, Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, ont été entendus ce matin aux abords de la « République du Golf ». Une étincelle qui pourrait mettre le feu aux poudres en Côte d’Ivoire.
Deux vainqueurs, donc un de trop, sont sortis des urnes à l’issue du second tour de la présidentielle ivoirienne : Alassane Ouattara puis Laurent Gbagbo. Récit d’une semaine sous très haute tension à Abidjan où les populations vivent encore la psychose d’un regain des violences.
Malgré des actes de violence apparemment isolés, qui ont fait au moins deux morts, les Ivoiriens ont voté dans le calme dimanche 28 novembre pour élire leur futur président – Laurent Gbagbo ou Alassane Dramane Ouattara (ADO). Les premiers résultats de l’élection présidentielle ivoirienne devraient être dévoilés à partir de lundi. Reportage.
Le débat télévisé entre Laurent Gbagbo et Alassane Dramane Ouattara, le 25 novembre au soir, ne s’est pas déroulé tout à fait de la même manière que le laissait paraître l’atmosphère cordiale entre les deux candidats au second tour de la présidentielle. Autour d’eux, l’ambiance était électrique.
Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, arrivés en tête du premier tour de la présidentielle ivoirienne, n’entendent pas ménager leurs efforts pour l’emporter le 28 novembre. En jeu : les voix – très convoitées – de l’ancien président Bédié.
De violentes échaufourrées se sont produites vendredi après-midi entre des jeunes de la Fédération estudiantine de Côte d’Ivoire (Fesci) et d’autres de l’opposition dans le QG de campagne de ces derniers. On compte une vingtaine de blessés, dont l’un grièvement.
À la veille du démarrage de la campagne officielle pour le second tour de l’élection présidentielle ivoirienne, l’équipe du candidat-président veut jouer la carte du rapprochement. Ainsi pour le 20 novembre, Laurent Gbagbo invite à dîner par « SMS » des électeurs.
L’aller-retour effectué par Alassane Ouattara à Dakar, le 5 novembre, a été perçu par le camp du président Laurent Gbagbo comme une tentative de déstabilisation de la Côte d’Ivoire avant le second tour de l’élection présidentielle. Entre Abidjan et Dakar, la crise est ouverte.
Dans l’attente des résultats définitifs du premier tour de l’élection présidentielle ivoirienne, qui doivent être publiés en fin de journée, Abidjan tourne au ralenti. Les premiers scores des candidats annoncés par la CEI dans la nuit n’ont pas suffi à rassurer tous les habitants. Reportage.
L’un des chefs majeurs de l’ex-rébellion des Forces nouvelles, Chérif Ousmane, s’est déclaré prêt à accepter le résultat du premier tour de l’élection présidentielle du 31 octobre, tandis que le scrutin se déroulait dans le calme sur l’ensemble du territoire ivoirien.
Le schéma de sécurisation du premier tour de l’élection présidentielle ivoirienne est particulièrement compliqué. Mais les principaux responsables du maintien de l’ordre pendant le scrutin travaillent en bonne entente. Cela sera-t-il suffisant pour éviter les dérapages ?
Lors de son séjour en Côte d’Ivoire du 3 au 13 octobre, le juge français Patrick Ramaël espérait faire avancer de front deux affaires datant de 2004 : celle de la disparition du journaliste Guy-André Kieffer et celle de l’enlèvement de l’avocat Xavier Ghelber. Mais il s’est heurté à la non-coopération de la justice ivoirienne.
La place prise par internet dans la communication politique est aujourd’hui considérable. Du côté d’Abidjan, le candidat Laurent Gbagbo en est conscient. Et met tout en œuvre pour séduire les « web-électeurs » en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre.
Le parti fondé en 2001 par feu le général Robert Gueï, l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire, apparaît comme la quatrième force politique du pays malgré les défections. Dans la perspective de la présidentielle du 31 octobre, l’UDPCI et son candidat, Mabri Toikeusse, résistent aux assauts du parti au pouvoir.
La non-sélection de Didier Drogba pour les éliminatoires de la CAN 2012 continue de faire débat. Selon ses proches, le « repos » de la star ivoirienne devrait durer jusqu’en mars 2011.
Autorités politiques, hommes d’affaires et hauts fonctionnaires cohabitent dans cette zone résidentielle qui se veut le Berverly Hills ou le Saint-Tropez d’Afrique.