Noix de cajou, produits de la mer, coton, bois : la montée en puissance des industries de transformation tient pour beaucoup à la personnalité d’entrepreneurs pugnaces.
Fort de son expérience réussie sur le continent avec sa série « Class’A » pour les 18-25 ans, Martika Production récidive avec « Teenager », destiné aux 10-17 ans.
Le nouveau gouvernement ivoirien tente de respecter les équilibres régionaux tout en écartant les figures de l’opposition les plus gênantes. Radioscopie de l’équipe « Soro II ».
Le nouveau gouvernement ivoirien a été complété par des personnalités issues de l’opposition jeudi 4 mars. Mais les nouveaux ministres ne sont pas ceux que l’opposition avait initialement proposés. Le 23 février, Laurent Gbagbo s’était opposé à leur entrée dans le gouvernement, le laissant incomplet pendant plus d’une semaine. Et le chef de l’Etat n’a pas cédé sur ces noms.
En prononçant la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI), Laurent Gbagbo a ouvert une crise profonde. L’opposition dénonce un « coup d’État » et promet davantage de manifestations. Des deux côtés de l’ancienne ligne de front, rebelles et forces loyalistes sont sur le qui-vive. Le pire pourra-t-il être évité ? Décryptage.
Les victimes d’échauffourées dans la ville natale de Laurent Gbago inquiètent tout le pays. Le représentant spécial des Nations unies s’est rendu sur place samedi matin, alors que de nouvelles manifestations ont dérapé dans la journée, à Bouaké et Korhogo notamment.
Le contentieux autour de la liste électorale a rallumé le feu entre la majorité et l’opposition. Après la dissolution du gouvernement et de la CEI par le chef de l’Etat Laurent Gbagbo, le 12 février, des heurts violents entre opposants et forces de l’ordre ont été nombreux. Ce vendredi 19 février, à Gagnoa (Centre-Ouest), plusieurs personnes ont même trouvé la mort. Au coeur des violences: l’ivoirité, un concept qu’on espérait dépassé…
Le président de la Commission électorale indépendante ne fléchit pas malgré les virulentes critiques dont il fait l’objet de la part du camp présidentiel. La crise autour du règlement du contentieux électoral semble insoluble. Et le pays renoue avec les vieux démons de l’ivoirité.
Depuis près de cinq ans, le général Bi Poin est chargé de faire régner l’ordre dans la capitale économique ivoirienne. Il est aussi l’un des éléments clés de la sécurité du régime.
Les manœuvres se poursuivent pour l’élaboration du fameux fichier électoral, au risque de retarder encore le scrutin et surtout de remettre le feu aux poudres. Mardi 9 février, à l’occasion d’un procès visant à radier de présumés étrangers, plusieurs milliers de manifestants mécontents de la liste électorale ont incendié la sous-préfecture de Vavoua (ouest).
En attendant de s’affronter sur le Dakar 2010, les constructeurs Great Wall Motor et Chery sont déjà en compétition pour s’assurer la maîtrise du marché ivoirien.
La région reste aux mains des chefs rebelles, qui tirent de cette occupation des revenus juteux. Élections ou pas, ils ne sont pas près d’y renoncer. Une enquête de l’ONU révèle ces trafics en tout genre.
L’annonce était attendue depuis plus de deux ans. Les anciens officiers rebelles sont finalement reconnus dans la nouvelle armée. À commencer par les généraux.