LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE – L’héritière des Laboratoires Azbane, spécialiste de la parfumerie et des cosmétiques, fait prospérer l’affaire familiale à l’abri des regards.
Décriés ou non réalisés, certains projets africains du milliardaire Gautam Adani font peser des doutes sur les ambitions continentales du conglomérat asiatique.
En difficulté au Maroc et bloqué au Sénégal, le géant énergétique multiplie les investissements à coup de milliards en Afrique. De point de contrarier le géant émirati-égyptien ?
Après Stellantis, L’Oréal, CMA CGM et Stoa, la filiale de l’Université Mohammed VI Polytechnique rejoint le capital de la greentech tricolore. Objectif : développer l’industrie du charbon végétal, notamment en Afrique subsaharienne, où la jeune société développe déjà plusieurs projets.
Pierre angulaire du développement économique du royaume, certains établissements et entreprises publics enchaînent les performances. D’autres les pertes. Tour d’horizon.
Engagé dans un ambitieux programme de décarbonation, le premier producteur mondial d’engrais phosphatés va désormais bénéficier de la force de frappe de l’énergéticien français.
Une très grande délégation économique accompagnera le président français au cours de sa visite au Maroc prévue du 28 au 30 octobre. Au cœur du programme : des chantiers stratégiques et d’ambitieux projets communs. Explications.
10 CHOSES À SAVOIR SUR – Tour à tour ministre de l’Intérieur, président du Cese, ambassadeur à Paris et ministre de l’Éducation, cet ingénieur hérite d’une fonction aussi sensible que stratégique.
Depuis la mort de son père, Mohamed Karim Lamrani, ancien patron emblématique d’OCP et six fois Premier ministre de Hassan II, cette grande figure marocaine des affaires dirige un empire présent au Maroc, au Gabon et, désormais, en France.
Depuis quelques années, le groupe dirigé par Mostafa Terrab investit dans des activités loin de son cœur de métier. Est-ce bien sa vocation ? À quels critères obéit cette stratégie de diversification ?
Six ans après sa première levée de fonds, la société Emmerson, cotée à la Bourse de Londres, essuie un refus de la part des autorités marocaines. De son côté, le géant OCP poursuit son projet d’exploitation de potasse dans la même localité.
L’INTERVIEW ÉCO – Après avoir frôlé la faillite, le groupe marocain d’Alami Lazraq a réussi un redressement spectaculaire. Il revient désormais avec de nouvelles ambitions, aussi bien dans le royaume chérifien qu’au sud du Sahara.
L’indéracinable banquier marocain qui préside encore, à plus de 90 ans, aux destinées de la troisième banque du Maroc, pourrait-il céder son groupe prochainement ? Le scénario d’une montée au capital de l’État se fait en tout cas de plus en plus sérieux.
La Banque centrale du Maroc (Bank al-Maghrib) dispose de 120 jours pour donner – ou refuser – au groupe Saham son agrément, une autorisation qui lui est indispensable à l’exercice de l’activité bancaire. Or, ce délai a été dépassé. Explications.
Après avoir reçu moins de flux d’investissements que quinze pays africains en 2023, le royaume redresse cette année la barre grâce à des projets stratégiques.
LE MATCH – Après avoir lancé une cinquantaine de magasins, le hard-discounter fondé par Hassan Heikal compte accélérer son développement dans le royaume avec pas de moins de 600 nouvelles ouvertures dans les prochaines années. De quoi inquiéter son concurrent turc, qui savoure à peine ses premières années de bénéfices.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE – Sous son mandat à la tête de l’ONMT, le tourisme au Maroc a connu sa pire crise mais aussi sa période la plus faste. Nommé le 1er juin dernier à la tête de l’Office national des aéroports par Mohammed VI, l’ancien haut cadre de Coca-Cola hérite de missions aussi sensibles que stratégiques.
Rita Maria Zniber initie d’importants changements au sein du board de son groupe et s’entoure de nouveaux profils. Parmi eux, une ancienne cadre du géant OCP et une ex-haut cadre de Saham Finances. Une condition sine qua non pour mener à bien le projet d’ouverture de capital de son holding.
Chasse gardée des États, le réseau de transport électrique constitue aujourd’hui l’un des principaux freins au développement de l’électrification en Afrique. Quelles cartes le continent a-t-il en mains pour y remédier ?
LE MATCH – Après avoir cédé du terrain face à Pedro Sánchez, Emmanuel Macron s’est rattrapé en actant le soutien de Paris au plan d’autonomie marocain pour le Sahara. De quoi contrarier les ambitions de l’Espagne, qui lorgne de juteux marchés dans les infrastructures et dans l’énergie au Maroc.
En tant que numéro deux du holding royal, homme d’affaires, patron des patrons ou ministre de l’Industrie, le Marocain, fondateur de Saham Group, a côtoyé des personnalités très influentes, aussi bien dans la politique que dans le monde économique et dans l’art.
Rachetées par Moulay Hafid Elalamy et la famille Bensalah, les banques Société générale Maroc et Crédit du Maroc ont désormais les coudées franches pour grignoter davantage de parts de marché aux majors Attijariwafa Bank, BCP et Bank of Africa.
Après la découverte d’une vaste opération de détournement des recettes, le concessionnaire gabonais d’eau et d’électricité attend les réponses de l’enquête sur deux points essentiels : à combien s’élèvent les pertes ? Le système de fraude a-t-il commencé sous l’ère du français Veolia ?
LE PORTRAIT ÉCO – Le patron du football marocain a déposé devant la Fifa la candidature commune du Maroc, de l’Espagne et du Portugal pour l’organisation de la Coupe du monde 2030. Portrait de celui qui est, aussi, l’un des ministres les plus puissants du gouvernement d’Aziz Akhannouch.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE – Cheville ouvrière du géant marocain des phosphates dans le domaine agricole, l’ingénieur à la tête du département « agribusiness et solutions durables » d’une filiale dédiée à l’innovation et la sécurité alimentaire est convaincu que la solution pour y parvenir viendra du continent. Et s’attache désormais à le démontrer à travers des projets pionniers, notamment en Côte d’Ivoire.
Nachtigal, Kikot, upOwa… Le géant français s’est taillé la part du lion dans l’électricité camerounaise. Une stratégie qu’EDF tend à reproduire aux quatre coins du continent.
Réclamant au royaume 2,5 milliards d’euros de dédommagement, le milliardaire saoudien a affirmé avoir été écarté du marché de la distribution d’hydrocarbures à la suite de pressions exercées par le gouvernement marocain voire du Premier ministre Aziz Akhannouch lui-même. Jeune Afrique a eu accès à un témoignage décisif de son ancien associé qui avance le contraire.
Sous pression des pouvoirs publics, l’office marocain de l’électricité doit désormais composer avec une nouvelle donne : l’énorme programme de 13 gigawatts d’énergie propre que l’entreprise OCP, dirigée par Mostafa Terrab compte produire à l’horizon 2032. Soit plus du double de la capacité actuelle du réseau de transport électrique du royaume.
Après la reconnaissance par la France de la solution d’autonomie du Maroc dans le Sahara, beaucoup de groupes de l’Hexagone devraient investir dans cette région en pleine transformation. Au risque de froisser le voisin de l’Est ?
Après avoir cédé Somepi à son concurrent Afriquia en 2005, puis ses marques Wash et Ice Cola à Adil Douiri et à Said Alj, l’homme d’affaires Mustapha Amhal affirme « vouloir passer à autre chose ». Pour « tourner la page » définitivement, le fils de Haj Mohamed Amhal donne pour la première fois sa version sur l’une des opérations économiques les plus emblématiques de ces vingt dernières années.