Premier producteur mondial d’engrais phosphatés, le groupe marocain dirigé par Mostafa Terrab ne cesse de s’étendre et de se diversifier. Il mène aujourd’hui de front plusieurs chantiers aussi ambitieux que stratégiques pour le royaume. Au risque de s’éparpiller ?
À un mois et demi des élections, Mahamat Idriss Déby Itno a décidé de rendre gratuit l’accès à l’eau et à l’électricité au profit des familles défavorisées. Mais la mesure suscite peu d’enthousiasme, tant ses effets restent minimes.
Alors que les relations entre les deux voisins sont plus étroites que jamais, les exportations marocaines de fruits et légumes font l’objet d’attaques régulières de la part des agriculteurs ibériques. Une affaire qui prend des accents diplomatiques.
Le départ de la banque français du royaume n’était pas immédiatement attendu, mais il s’inscrirait dans une stratégie claire de désengagement en Afrique. L’ancien ministre marocain de l’Industrie et du Commerce, lui, reviendrait aux affaires financières par la grande porte.
En vingt-cinq ans, l’ingénieur a réussi à transformer une petite entreprise familiale en un géant africain de l’électrification et de l’énergie. Retour sur une trajectoire peu commune.
Après une baisse de régime en 2023, le groupe minier poursuit ses projets d’envergure au Maroc et au Sud du Sahara pour concrétiser son ambition : devenir un champion régional diversifié.
Alors qu’il pâtit déjà d’un contexte difficile, le leader marocain du couscous et de la pâte alimentaire risque de faire les frais d’une nouvelle polémique.
Situation des PME, représentativité de la CGEM, nouveau modèle de développement, politique des grands chantiers… L’économiste et homme d’affaires marocain répond sans langue de bois aux questions de Jeune Afrique.
Écroué en décembre pour trafic de drogue, le député PAM Abdenbi Bioui est aussi un homme d’affaires prospère qui brasse des centaines de millions de dirhams grâce à des marchés publics.
Succès de l’IPO à la Bourse de Casablanca, objectifs de croissance à moyen terme… La directrice générale de la première banque d’affaires au Maroc revient pour Jeune Afrique sur la stratégie de CFG.
Le CEO de Mauritius Commercial Bank revient sur les principaux enjeux énergétiques de l’Afrique et sur la difficulté des banques africaines à accompagner seules le financement des énergies renouvelables.
Confrontés au stress hydrique, les pays du Maghreb rivalisent de projets pour continuer d’assurer l’approvisionnement en eau potable à leur population.
Survenu à quelques mois d’intervalle, le départ de deux hauts fonctionnaires très respectés du département de la ministre des Finances alimente des rumeurs autour de frictions entre elle et son ministre délégué, Fouzi Lekjaâ.
Six mois après le coup d’État d’Abdourahamane Tiani, le groupe spécialisé dans la gestion de l’eau vient de plier bagages sans la moindre indemnité d’éviction. Une perte sèche à laquelle risque de s’ajouter une plainte de l’un de ses actionnaires pour « fautes de gestion ».
À la tête des deux premiers groupes de cliniques privées au Maroc, Rochdi Talib et Redouane Semlali entretiennent des relations tendues, qui dépassent de loin le simple cadre de la concurrence. Plongée dans une bataille qui ne dit pas son nom.
Après avoir enregistré un nombre record d’arrivées de touristes en 2023, le royaume déploie les grands moyens pour faire venir 26 millions de visiteurs à l’horizon 2030.
Haut commis de l’État marocain depuis quarante-cinq ans, le gouverneur de Bank Al-Maghrib a eu à gérer les pires crises financières et économiques que le pays ait connues dans son histoire récente.
Expansion en Europe, départ du marché tunisien, rentabilité dans le secteur de la presse, perspectives africaines en 2024… Le patron du holding marocain H&S Invest et ancien ministre revient sur le développement de son groupe et aborde les grands enjeux du continent.
En bataille devant la Chambre de commerce internationale à Paris ou devant des institutions américaines, le géant marocain des engrais phosphatés ne lésine pas sur les moyens pour gagner ses contentieux. Revue de détails.
Quatre ans après avoir racheté la filiale marocaine de Derichebourg, l’entrepreneur ajoute la carte du recyclage à son jeu, tout en multipliant les marchés. Retour sur son parcours.
Gérant un portefeuille de 22 hôtels, la nouvelle start-up royale ambitionne de s’étendre au Maroc et en Afrique subsaharienne, où elle entend concurrencer des géants comme Accor.
Moins de dix ans après sa descente aux enfers, le groupe d’Alami Lazraq retrouve la croissance et l’appétit pour de nouveaux marchés, au Maroc comme au sud du Sahara. Retour sur une opération de sauvetage emblématique.
Le développement économique du continent passera-t-il par ses revenus pétro-gaziers ou par ses énergies renouvelables ? JA croise les points de vue contraires du conseiller énergie de Macky Sall avec celui du président de la commission transition énergétique du patronat marocain.
Englué dans l’affaire Lydec, le groupe français dispose d’un délai de deux mois pour céder l’ancienne filiale de Suez. Le régulateur va également lui infliger une amende.
Quand certains établissements et entreprises publics marocains enchaînent les années bénéficiaires, d’autres font grise mine, voire traînent l’image de « canards boiteux ».
Après des résultats en forte hausse à la fin du mois de septembre, le leader marocain de la santé privée prévoit de doubler son chiffre d’affaires en 2023. Avec en ligne de mire la couverture de vingt villes en 2025.
Après un premier ultimatum, le régulateur marocain accorde un nouveau délai de « deux à trois mois » pour céder l’ancienne filiale de Suez, Lydec. Une affaire très délicate qui s’annonce « coûteuse et douloureuse » pour le géant français de l’eau.
Incapable d’obtenir le règlement de ses factures par Yaoundé, ce qui le met dans l’incapacité de payer ses fournisseurs, l’énergéticien Eneo traverse une crise sans précédent. Décryptage.
Modernisation des infrastructures, recouvrement des factures impayées, amélioration de l’image de l’entreprise… Ce sont de véritables travaux d’Hercule qui attendent Joël Lehman Sandoungout, le nouveau patron de la Société d’énergie et d’eau du Gabon.
Les réseaux électriques de transport et de distribution étant sous-dimensionnés et peu entretenus sur le continent, la course vers les énergies renouvelables n’est-elle pas vaine dans certains pays ? Éléments de réponse.