Le groupe fondé par Youssef Chraibi fait son entrée sur le marché tunisien en faisant l’acquisition de PhoneAct, numéro un des centres de contacts indépendants. Et met désormais le cap vers l’Europe et le Moyen-Orient.
Une société mère doit-elle payer à la place de sa filiale insolvable ? Dans l’affaire opposant Ynna Holding à Fives FCB, la plus haute juridiction du Maroc a tranché en faveur du groupe de la famille Chaâbi. Une décision « technique et sensible » qui interpelle les juristes.
Cours au plus bas, sanction de l’ANRT, plainte d’Inwi… Après des résultats en berne au premier semestre, les perspectives semblent peu reluisantes pour l’opérateur historique marocain.
De Casablanca Finance City à la CGEM, en passant par des cabinets de conseil renommés, le très réservé PDG de la Banque centrale populaire étoffe son réseau sans faire de bruit.
Concilier profits confortables et fort impact environnemental : c’est possible. Selon Lina Osman, Arvana Singh et Amal Benaissa qui, à Standard Chartered, Nedbank et Bank of Africa, sont décidées à bousculer les usages financiers sur le continent.
Grâce à un tour de table prestigieux, la start-up marocaine de e-commerce B2B poursuit son offensive, sans être, pour l’instant, entravée par l’entrée sur le marché marocain de l’Égyptien MaxAb. Son cofondateur Ismaël Belkhayat explique sa stratégie.
Depuis vingt ans, cet incubateur a accueilli des milliers de jeunes pousses de la tech, dont une partie exporte leurs services en Afrique subsaharienne, et en Europe.
Englué dans l’affaire Marie Brizard en France, le groupe Diana Holding cède sa filiale d’embouteillage à l’espagnol NABC. Objectif : se consacrer à l’agroalimentaire pur et amorcer son internationalisation en Afrique subsaharienne.
L’opérateur historique marocain avait été sanctionné financièrement pour ne pas avoir partagé ses infrastructures, à la suite d’une demande du régulateur dans le cadre d’une affaire d’abus de position dominante.
Zone de libre-échange continentale africaine, contexte post-Covid, business avec Israël et gestion de la succession dans les groupes familiaux… Le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc revient sur les grands enjeux du secteur privé du royaume.
Le royaume multiplie les projets pour profiter de l’essor des voitures « écologiques » en Europe, son principal marché. Au niveau local, les ventes de véhicules électriques connaissent un net bond, mais restent négligeables, faute d’infrastructures et d’incitations des autorités marocaines.
Après plusieurs années d’études techniques et une levée de fonds de 47 millions de dollars, l’entreprise britannique Emmerson se dit prête à lancer au Maroc les travaux de la première usine africaine de potasse, un minerai dont le prix s’est envolé depuis la guerre en Ukraine.
Censée améliorer le rendement du portefeuille public, la nouvelle Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État se met en branle. À sa tête, Abdellatif Zaghnoun devra suivre les performances de 57 sociétés, dont certaines seront privatisées.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE. Géant du BTP, la Société générale des travaux du Maroc, toujours dirigée par son cofondateur, M’hammed Kabbaj, enchaîne les projets stratégiques dans le royaume et accélère en Afrique subsaharienne.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE. Cet ingénieur vient d’être nommé directeur général de la CDG. Sous sa houlette, le bras financier de l’État devra s’orienter vers de nouvelles missions sans oublier sa vocation première : accompagner le développement du Maroc.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE. Sorti indemne de la crise du Covid-19, le groupe Anouar Invest se recentre sur son cœur d’activité, l’agroalimentaire, et se lance pour la première fois dans l’agriculture avec l’ambition de devenir leader de fruits à l’export.
Après deux années de crise, Hamid Addou est parvenu à faire redécoller la RAM mais devra attendre quelques années pour renouer avec les profits. En attendant, il espère signer un contrat-programme avec l’État pour doubler la flotte de la compagnie nationale.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE. Association avec le leader mondial du courtage Marsh, acquisition de 80 % d’Axa Assistance Maroc… En quelques années, Mehdi Tazi a réussi à construire un groupe de référence dans le courtage et l’assistance. Désormais, l’ancien PDG de Saham Assurance se donne pour objectif de devenir le leader panafricain dans cinq ans.
Après avoir quitté la Tunisie et l’Égypte, la marque marocaine de prêt-à-porter féminin oriente son expansion vers la France et l’Afrique de l’Ouest. Pour financer sa stratégie, l’entreprise s’apprête à ouvrir son capital à un nouveau fonds d’investissement.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE. Ministre très médiatique de 2013 à 2021, le fondateur du groupe Saham, Moulay Hafid Elalamy a disparu des radars depuis. Mais le « loup de la finance » a-t-il abandonné l’idée d’un grand retour sur le devant de la scène marocaine ? Éléments de réponse.
Le premier groupe bancaire du royaume nomme de nouveaux responsables à des postes stratégiques. Cap vers 2025 pour consolider sa position en Afrique et booster sa transition numérique. Explications.
Alors que la Russie fait l’objet de sanctions internationales et que la Chine a donné un coup de frein à ses exportations d’engrais, le géant marocain du phosphate enchaîne les performances grâce à l’envolée des prix et prévoit d’augmenter sa production pour répondre à la demande.
Son goût du mystère n’a d’égal que sa soif de développement. À 91 ans, le patriarche de la banque marocaine n’envisage pas du tout de prendre sa retraite, mais la question de sa succession revient avec insistance.
Le renchérissement des matières énergétiques plombe le bilan de l’Office nationale de l’électricité et de l’eau potable (Onee). Un déficit de plus de 2 milliards d’euros est envisagé. Éclairage.
Spécialiste de l’industrie sucrière, le Marocain Hassan Mounir a été promu à la tête de Cosumar. Deux ans après la crise du Covid-19, et quelques mois après avoir amorcé sa diversification à l’international, le leader chérifien entame une nouvelle période riche pleine de défis.
Avec l’interdiction des déplacements entre plusieurs villes, nombreux sont les Marocains qui ont peur de voyager. Au grand dam des opérateurs touristiques.
Benmoussa, Laftit, Douiri, Boussaid, Ghellab… l’ancien conseiller de Mohammed VI a légué au royaume toute une génération de hauts commis de l’État, qu’il a repérés, formés et propulsés aux plus hautes fonctions du pays.