11 hommes et 3 femmes, la parité n’est pas au rendez-vous, mais qu’ils soient financiers, industriels, responsables publics, roi ou médecin… ces personnalités ont marqué à leur manière l’actualité économique africaine en 2015. Portraits.
La Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (BICEC) est la filiale du groupe bancaire français BPCE. Ces ressources serviront à diversifier les sources de financement de la Bicec
L’actualité économique du continent a été marquée, en 2015, par des événements majeurs qui, bien que limités géographiquement, ont souvent eu une portée significative au-delà des pays concernés. Heureux, à l’image de la découverte géante de gaz au large de l’Égypte, ou plus malheureux, à l’instar des fermetures des mines de cuivre en RDC et en Zambie, ils signalent le dynamisme mais aussi les fragilités des économies africaines. Rétrospective.
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a débloqué le 18 décembre un prêt de 100 millions d’euros en faveur de la Banque centrale populaire (BCP), dans la continuité de financements similaires réalisés en 2013 et 2014. Ces ressources sont destinées au soutien des PME du Maroc.
La Côte d’Ivoire a été sélectionnée par le Millennium Challenge Corporation (MCC), une agence américaine, pour un important programme de subventions à partir de 2016. Le Sénégal, bénéficiaire d’une aide de 540 millions de dollars entre 2009 et 2015, a lui été choisi pour un deuxième programme d’aide.
Des analyses préliminaires à la première émission d’obligations de la RDC sur les marchés internationaux sont en cours, selon le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, cité par l’agence « Bloomberg ».
“Fascinants” ou tout simplement “fous et irréalistes”, financés à coups de millions de dollars par des institutions multilatérales ou sortis du cerveau d’un jeune ingénieur solitaire… Chaque année, de plus en plus de projets sont pensés et développés sur le continent.
La souscription aux nouvelles actions de Bank of Africa-Mali était ouverte pour un mois. Elles ont trouvé preneur en un jour, confirme une source au sein de l’établissement basé à Bamako. Leur cotation à la BRVM devrait intervenir dans un délai d’un mois.
La filiale de l’Agence française de développement annonce avoir acquis 15 % de Ciel Healthcare Limited, filiale hospitalière du groupe mauricien Ciel, active à Maurice et en Ouganda.
L’application mobile « Cycle M » fait le suivi du cycle menstruel. C’est l’une des trois solutions pour téléphones mobiles primées par Orange au terme du « Challenge Développeurs » 2015.
La note « Baa2 » de l’Afrique du Sud, deux crans au-dessus de la catégorie spéculative, est maintenue mais la perspective passe de « stable » à « négative ». Un nouveau signe de la tension qui pèse sur la notation financière du pays.
Tout projet domicilié en Afrique, mais aussi en Amérique Latine et en Asie, pouvant générer entre 5 et 50 mégawatts (MW) d’énergie solaire, peut être soumis au nouveau concours international initié par l’opérateur Access Energy et l’agence d’aide au développement néerlandaise, FMO. À la clé, un prix de 100 000 dollars.
La Banque ouest-africaine de développement s’est dite prête à approuver 1 523 milliards de F CFA (2,2 milliards d’euros) de prêts entre 2015 et 2019, après une réunion de son conseil d’administration à Niamey.
L’annulation pour la zone du Sahara de l’accord agricole entre l’Union européenne et le Maroc par le Tribunal de l’Union européenne (UE) fait l’objet d’un pourvoi des ministres européens des Affaires étrangères. Ce pourvoi ne deviendra suspensif que si la Cour de justice européenne (CJUE) approuve les mesures transitoires qui vont lui être présentées.
La production cotonnière burkinabè, annoncée à 800 000 tonnes, ne devrait atteindre que 722 000 tonnes au terme de la campagne 2015-2016. C’est toutefois une hausse par rapport à la précédente campagne, et bien plus que la moyenne annuelle de 384 400 tonnes réalisée entre 2007 et 2011.
Retrouvez les principaux engagements pris envers le continent africain durant la conférence internationale de Paris sur le climat, qui a débouché le 12 décembre sur un accord historique visant à limiter la hausse des températures et impulser réellement une marche vers une économie verte.
Pour le Malien Seyni Nafo, porte-parole du groupe africain à la COP21, la conférence internationale de Paris sur le climat qui s’est soldée par un accord le 12 décembre, tout n’est pas parfait mais la cause des États africains vis-à-vis du changement climatique et de la transition énergétique a été entendue. L’accord de Paris doit entrer en vigueur en 2020.
Le nombre des agences y a crû de moitié entre 2007 et 2013, et devrait augmenter de +40 % d’ici 2020, selon la dernière mouture de l’Observatoire bancaire des pays émergents. Une croissance, justifiée par des besoins importants, qui ne sera pas nécessairement monolithique.
L’agence a abaissé la note de MTN d’un cran à « BBB-« , un échelon au-dessus du niveau spéculatif. Un revers de plus pour le groupe sud-africain des télécoms qui clôt une année difficile marquée par des mouvements sociaux inédits, l’essoufflement de sa croissance et une sanction record imposée à sa filiale nigériane.
Environ 1 500 hectares de culture d’olives, d’agrumes et de fruits sont envisagés à l’ouest et dans le centre du royaume, a indiqué le ministère de l’Agriculture en marge du 6e Salon international de l’agro-alimentaire (Sial) – Moyen-Orient, clos à Abu Dhabi le 09 décembre.
L’agence américaine Standard & Poor’s (S&P) relève un peu son hypothèse de déficit public à 3% du PIB en 2015, au lendemain de l’élection de Roch Marc Christian Kaboré. La notation, elle, est maintenue à « B-/B » et la perspective de croissance inchangée.
Par cette décision, l’ONG française pourra accéder au dossier en cours d’instruction sur les conditions du rachat par le groupe industriel et minier Areva, en 2006, de l’entreprise minière canadienne, détentrice à l’époque de gisements d’uranium en Namibie, en Centrafrique et en Afrique du Sud.
La raffinerie d’Ouled Moussa, bâtie dans le cadre d’un partenariat entre l’algérien LaBelle et le français Cristal Union, tourne depuis une semaine. Objectif pour 2016 : 150 000 tonnes. Un nouvel entrant sur le marché algérien qui va davantage encore redistribuer les cartes de la production sucrière nationale, après l’annonce de la fin du monopole de fait de Cevital en 2016.
Bank of Africa Mali va lever un peu moins de 9 milliards de F CFA à travers l’émission de 400 000 actions. Suite à cette levée de fonds, la filiale du groupe BMCE Bank of Africa devrait rejoindre la Bourse régionale des valeurs mobilières.
La filiale LaTelec du groupe, spécialisé dans la sous-traitante aéronautique, ouvre une unité de fabrication dans la banlieue de Casablanca. Sa première au Maroc. Elle emploiera 300 personnes en 2018. Montant de l’investissement annoncé : 10 millions d’euros sur 5 ans.
Standard & Poor’s fait passer les perspectives du pays de stables à négatives, alors que son homologue Fitch dégrade la note qu’elle accorde à l’État, placée désormais juste au-dessus de la catégorie spéculative.
Trente-trois études de cas constituées pendant trois ans par l’Oakland Institute auprès d’une population de deux millions de foyers ruraux d’Afrique subsaharienne vantent le « potentiel économique, social et de sécurité alimentaire » des techniques agroécologiques.
Le total des encours de prêts des filiales africaines d’Advans atteint 77 millions d’euros, huit ans après l’arrivée sur le continent du groupe de microfinance qui vient de fêter ses dix ans à Paris. Ils s’établissaient à 27 millions d’euros en 2012.
Conakry, Cotonou et Dakar devraient accueillir les premières pépinières menées par le groupe culturel français Scintillo, le pôle RSE de l’opérateur Orange, l’Institut du monde arabe et la Fondation Zinsou.
Un prêt de 200 millions de dollars a été signé à Rabat le 02 décembre, deuxième volet d’un programme d’appui à la gouvernance conclu en 2012 entre le Maroc et l’institution internationale.