Attendu du 27 novembre au 2 décembre dans la capitale burkinabè, le sommet panafricain des start-up rencontre le soutien actif de la Présidence de la République – au point d’espérer la présence de représentants d’une trentaine d’États africains. 2 000 entrepreneurs de 20 pays africains sont attendus.
Le conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé mercredi un prêt de 900 millions d’euros. C’est le premier à être sollicité par Alger auprès de l’institution financière panafricaine depuis 2006, alors que le pays essaie de mettre sur les rails une transformation structurelle de son économie.
Un groupement d’ONG publie mercredi une nouvelle charge – après un premier rapport en juin 2015 – sur la proximité entre le conseiller diplomatique du Président Joseph Kabila et le groupe canadien Feronia qui avait racheté en 2009 à Unilever les Plantations et Huileries du Congo (PHC). L’opacité financière interne au groupe est également critiquée alors que 118 millions de dollars lui ont été accordés entre 2013 et 2015 par plusieurs institutions internationales de financement du développement.
La Guinée, l’anglo-australien Rio Tinto et le chinois Chinalco sont parvenus à un accord sur les conditions du transfert de la totalité des parts de Rio Tinto à Chinalco dans le développement de la partie sud du Simandou, où se trouve le plus grand gisement de fer du continent. Les premières prospections de Rio Tinto datent de 1996.
Cinq ans après ses débuts, le Partenariat pour un Gouvernement Ouvert (PGO), l’initiative internationale de promotion de la transparence de l’action publique et la gouvernance ouverte, notamment par le biais d’Internet et des technologies, n’a pas fait beaucoup d’adhérents en Afrique francophone : seules la Tunisie et la Côte d’Ivoire en font partie. Une situation que les organisateurs du quatrième sommet mondial du PGO, qui aura lieu du 7 au 9 décembre 2016 à Paris, entendent bien faire évoluer.
De Dakar à Johannesburg, de plus en plus de petites sociétés ont recours au financement participatif. Mais cette solution n’échappe pas aux obstacles du circuit bancaire classique.
La 14e édition du rapport de la Banque mondiale qui évalue chaque année la facilité à faire des affaires (« Doing Business ») d’un pays à l’autre est parue mardi. Résultat des courses : plus de la moitié des pays africains voient leur score s’améliorer par rapport à l’édition de l’an dernier.
Vendredi la Côte d’Ivoire a reçu sa première notation de l’agence de notation panafricaine Bloomfield. C’est le premier pays d’Afrique de l’Ouest à recevoir une appréciation de ses fondamentaux économiques estimés en CFA, et non pas en dollars. « C’est une appréciation plus juste de la capacité réelle de crédit d’un pays », vante le patron de cette agence de notation basée à Abidjan, qui assure que d’autres États africains vont suivre.
Il était l’invité mercredi soir de l’Association des étudiants de Sciences Po pour l’Afrique. Bien qu’affaibli par les années, l’ancien chef d’État s’est livré à un plaidoyer virevoltant en faveur la cure qu’il faudrait administrer au développement africain. Sans véritablement entrer dans le détail de sa prescription. Compte-rendu.
Le groupe bancaire marocain Attijariwafa Bank a signé mardi le rachat de 76% du capital de la banque rwandaise Cogebanque, la troisième du pays. Une opération qui intervient alors que Mohammed VI entamait mardi soir à Kigali une tournée africaine et que 19 conventions économiques ont été signées entre patrons rwandais et marocains dans la capitale rwandaise mercredi.
Avec sa petite équipe de cinq personnes, la société veut regrouper commissionnaires, transporteurs, transitaires, entrepositaires, mais aussi mécaniciens et garages, sur une même plateforme ouverte à tous en Côte d’Ivoire, au Burkina et au Ghana. Au risque de contrarier les courtiers qui règnent en maître sur un secteur encore très majoritairement informel.
La chancelière allemande Angela Merkel inaugurait au siège de l’Union africaine à Addis Abeba mardi le bâtiment Julius Nyerere pour la paix et la sécurité financé à hauteur de 27 millions d’euros par l’Allemagne. Si l’économie ne figurait pas au menu de la tournée de trois jours, les intérêts économiques allemands ne sont pas minimes et veulent s’accroître dans les machines-outils, l’énergie, la consommation ou l’agriculture. Décryptage.
Après avoir fait monter la pression sur les pays africains pour la ratification rapide des Accords de partenariats économiques (APE), la Commission européenne adopte une position plus conciliante. Explications de « Jeune Afrique ».
Le Tanzanien Mohammed Dewji, plus jeune milliardaire africain selon Forbes et fidèle second de l’étude annuelle de l’Institut Choiseul sur « les leaders économiques de demain », en prend cette année la tête, selon les résultats publiés fin septembre par le think-tank libéral français. Le Nigérian Igho Sanomi, actif dans les hydrocarbures, qui dominait les deux premières éditions, passe cinquième. Le Maroc, avec dix tycoons recensés, a le contingent le plus important.
La société active dans le palmier à huile est contestée depuis l’obtention d’une concession agricole de 20 000 hectares en novembre 2013. Elle fait l’objet d’une plainte de 244 fermiers pour « violation du droit de propriété ». Une première audience est prévue le 9 novembre, a indiqué l’ONG Greenpeace ce mardi.
Le patron africain du conglomérat industriel américain a annoncé lundi que le groupe allait investir 150 millions de dollars dès 2017, dans un pays où il est déjà présent dans l’énergie. Cet investissement pourrait viser le secteur ferroviaire et atteindre 2,2 milliards de dollars, selon le président Muhammadu Buhari.
Qualifié de « prudent et de vigilant », le Conseil des ministres du Congo-Brazzaville a adopté vendredi soir un projet de loi de finances marqué par un fort ralentissement de ses ressources (-27%) et de ses dépenses, a fait savoir lundi matin l’exécutif. Il table sur une croissance de l’économie de +3,4% en 2017, contre +2,6% en 2016, et doit encore être voté par le Parlement.
Performances contrastées pour les pays d’Afrique francophone dont la compétitivité économique est passée au crible par le Forum économique mondial (FES) de Davos tous les ans. La dernière mouture est parue mardi. La Côte d’Ivoire tombe de 8 rangs sur fond d’interrogations en amont des législatives de novembre.
C’est la principale conclusion rendue publique jeudi par l’Institution financière internationale : une croissance des économies africaines dont la progression est ramenée à un maigre +1,6%, contre +2,5% début juin, date de sa dernière prévision.
La Banque européenne d’investissement (BEI) vient d’approuver un prêt de 100 millions d’euros pour une nouvelle station de traitement d’eau potable qui sera construite à Keur Momar Sarr, dans le nord-ouest du Sénégal. Cette zone située sur les bords du lac de Guiers alimente déjà à hauteur de 40% la capitale sénégalaise.
La publication par Jeune Afrique mercredi des bonnes feuilles d’une charge de quatre économistes — qui paraîtra le 3 octobre aux éditions La Dispute — contre le système monétaire instauré par la France en 1945 et encore en vigueur aux Comores et dans quatorze États en Afrique, est l’occasion de vous donner la parole : une réforme du CFA vous semble-t-elle réaliste ? Si oui laquelle ?
Ébullition autour du franc CFA : alors qu’une réunion des ministres de la zone franc se tient à Paris vendredi, le secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) Carlos Lopes, qui s’apprête à démissionner, pointe du doigt mercredi « un mécanisme désuet ». Dans ce contexte, « J.A. » publie les bonnes feuilles d’un ouvrage collectif à paraître, « Sortir l’Afrique de la servitude monétaire. À qui profite le franc CFA ? ».
Les actionnaires du leader mondial belgo-brésilien et du brasseur né en Afrique du Sud et devenu n°2 de ce secteur ont voté en faveur de leur rapprochement ce mercredi matin. Une transaction historique à 79 milliards de livres qui ouvrent à AB Inbev, en grand, les portes de l’Afrique.
La Banque africaine de développement s’est engagée à apporter 4,1 milliards de dollars dès 2016 et 2017 à la relance de l’économie nigériane, tout juste tombée en récession et plombée par la dépendance de ses finances publiques au pétrole.
2 347 visiteurs avaient finalement confirmé leur venue aux Rencontres Africa 2016 à Paris. Plusieurs participants dans les travées du forum espèrent un changement d’état d’esprit et un regain français vis-à-vis du continent. Reportage.
Le spécialiste panafricain de l’e-commerce voit son chiffre d’affaires s’effondrer, confirmant un mauvais début d’année. En interne, on renvoie pareille chute au Nigeria, le premier marché de l’e-commerçant, où l’économie est entrée en récession et la monnaie nationale, le naira a dégringolé.
E-diagnostics par des infirmiers itinérants, conseils en ligne pour diabétiques, dialyse nomade pour patients isolés… « JA » a identifié des projets innovants qui ont su tirer profit du smartphone.
Lancé en 2013, Power Africa, le vaste plan d’électrification de l’Afrique subsaharienne impulsé par le président américain Barack Obama et a approuvé par le parlement américain en février 2016, a concentré un milliard de dollars d’engagements financiers supplémentaires, a indiqué mercredi à « Reuters » la patronne de l’Usaid.
Lancé en 2012, le portail de réservation d’hôtels du groupe Jumia fait référence. Son patron analyse les ressorts du marché africain et confie ses ambitions.