Les chefs d’État membres du G5 Sahel vont se réunir dans la capitale tchadienne les 15 et 16 février. Le président français Emmanuel Macron, lui, participera au huis clos par visioconférence.
Le fils de Laurent Gbagbo sera le candidat de l’opposition aux législatives du 6 mars dans la commune de Yopougon. Une circonscription emblématique pour un homme qui affirme mûrir depuis longtemps son projet politique.
Alors que l’opposition ira aux législatives du 6 mars en ordre dispersé, Alassane Ouattara mise sur un bataillon de candidats-ministres pour obtenir la majorité absolue à l’Assemblée nationale.
À quelques jours du sommet des chefs d’État du G5 Sahel, le patron du renseignement français a affirmé, vidéo à l’appui, que les principaux chefs jihadistes du Sahel voulaient étendre leurs actions en Côte d’Ivoire et au Bénin. Opération de communication, tentative de déstabilisation de l’adversaire ou coup de pression sur les partenaires ouest-africains de la France ?
L’opposition ivoirienne n’est finalement pas parvenue à s’unir dans la perspective des législatives du 6 mars. Le PDCI d’Henri Konan Bédié et les formations pro-Laurent Gbagbo ont rompu avec les autres partis, dont le FPI de Pascal Affi N’Guessan.
Réélu pour un second mandat en novembre, le président Roch March Christian Kaboré a reconduit cinq ministres quadragénaires dans leurs fonctions. Portraits croisés de ces jeunes étoiles montantes.
En exil, l’ancien président de l’Assemblée nationale maintient sa stratégie : rester sur une ligne dure et ne rien céder à Alassane Ouattara. Mais pourra-t-il continuer à exister sur l’échiquier politique ivoirien, malgré la distance ?
Après deux mois d’absence, l’ancien ministre d’Alassane Ouattara est réapparu le 9 janvier dernier, prêt à relancer le dialogue sur l’organisation des prochaines élections législatives.
Assoa Adou, le secrétaire général de la branche pro-Gbagbo du FPI, a rendu visite à Pascal Affi N’Guessan le 4 janvier. Un signe de rapprochement entre l’ancien président et celui qu’il a longtemps considéré comme un traître, qui pourrait se concrétiser dans les urnes à l’occasion des législatives.
En détention depuis début novembre à la Maca, le numéro deux du PDCI a été hospitalisé à Abidjan. À l’approche des traditionnelles grâces présidentielles de fin d’année, son parti espère un geste.
Il a été tour à tour ministre puis opposant, virulent puis soudain discret, candidat déclaré puis retoqué… Malgré les revers, Amon-Tanoh entend continuer à creuser son sillon et cultive sa « différence » au sein de l’opposition.
Tenus à l’écart des décisions stratégiques, les jeunes cadres du PDCI ruminent leur amertume à l’égard d’Henri Konan Bédié et se préparent, prudemment mais sûrement, à prendre la relève.
Image de la France, caricatures du Prophète, Sahel, franc CFA, Sahara, démocratie, colonisation, Ouattara, Condé, Kagame… Trois ans après le discours de Ouagadougou, le chef de l’État français s’est longuement confié à JA pour évoquer son bilan et les sujets brûlants de l’actualité.
C’est par une lettre, signée de sa main le 21 octobre, que Blaise Compaoré a enfin adoubé Eddie Komboïgo pour la présidentielle du 22 novembre. Alors que son retour est évoqué par ses partisans comme ses opposants, l’ancien président suit la campagne de très près.
Depuis son arrestation pour son rôle dans la création du Conseil national de Transition, le président du FPI, Pascal Affi N’Guessan, a changé de statut. Celui qui a rejoint l’appel à la « désobéissance civile » d’Henri Konan Bédié est devenu une figure de l’opposition.
Dans une déclaration retransmise sur les réseaux sociaux, l’ancien président de l’Assemblée nationale appelle à la mise en place d’une transition et demande aux forces de défense et de sécurité de faire barrage à Alassane Ouattara.
Deux jours après l’annonce de la victoire d’Alassane Ouattara et de la création d’un « Conseil national de transition » par l’opposition, la résidence d’Henri Konan Bédié est toujours encerclée par la police, comme celles de plusieurs autres opposants. Si plusieurs personnes ont été relâchées après les arrestations de mardi, le sort d’autres personnalités demeure incertain.
Après l’annonce de la réélection d’Alassane Ouattara, et alors que ses opposants ont annoncé la formation d’un « Conseil national de transition », les réactions sont pour le moins mitigées parmi les partenaires africains et occidentaux de la Côte d’Ivoire.
Plus de 7 millions d’électeurs sont appelés aux urnes ce samedi lors d’un scrutin marqué par le boycott des principaux candidats de l’opposition et au terme d’une campagne très tendue.
Silencieux depuis son arrestation en avril 2011, Laurent Gbagbo a attendu la dernière minute pour s’exprimer. Manière de prouver, aux Ivoiriens et à son grand rival, Alassane Ouattara, qu’il peut encore peser sur le jeu politique.
Fatou Bensouda, la procureure générale de la Cour pénale internationale (CPI), a publié un communiqué en forme de mise en garde sur la situation en Côte d’Ivoire, qu’elle affirme suivre de près en raison des violences qui ont fait plusieurs morts ces dernières semaines.
Moins d’une dizaine de jours avant une élection pour laquelle sa candidature a été invalidée et dont il a juré qu’elle n’aurait pas lieu, Guillaume Soro reste une inconnue de la complexe équation ivoirienne. Depuis son exil parisien, peut-il encore influer sur le scrutin ?
Près de vingt ans après avoir été l’un des ferments de la crise politico-militaire, la question de l’ivoirité se réinvite dans la campagne pour l’élection présidentielle du 31 octobre. Au risque de réveiller les vieux démons identitaires.
Quatre ex-otages, dont Soumaïla Cissé, le chef de file de l’opposition malienne, ont été libérés après quatre jours d’incertitudes et de spéculations. « Jeune Afrique » vous dévoile en exclusivité les coulisses des négociations.
En 2000 et 2010, alors que violences et tensions accompagnaient les élections, l’armée ivoirienne a joué un rôle majeur. Qu’en sera-t-il cette fois-ci, alors que les électeurs seront appelés aux urnes le 31 octobre ?
Dissident du PDCI et candidat indépendant à la présidentielle du 31 octobre, KKB se désolidarise de l’appel à la « désobéissance civile », lancé par le reste de l’opposition. Et dément catégoriquement toute connivence avec Alassane Ouattara. Interview.
L’ex-Premier ministre ivoirien, candidat du FPI légalement reconnu pour la présidentielle du 31 octobre, a rejoint l’appel de l’opposition à la « désobéissance civile » contre la candidature d’Alassane Ouattara à un troisième mandat. Interview.
Trois jours après avoir été écarté de la présidentielle ivoirienne, Guillaume Soro a assuré qu’« il n’y aura pas d’élection le 31 octobre », tout en réaffirmant vouloir maintenir sa candidature.
Plusieurs figures de l’opposition, Laurent Gbagbo et Guillaume Soro en tête, ont vu leurs candidatures à la présidentielle rejetées par le Conseil constitutionnel. Elles pourraient désormais faire front commun face à Alassane Ouattara.
La liste des candidats retenus pour participer à la présidentielle d’octobre est désormais connue. Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Kouadio Konan Bertin et Pascal Affi N’Guessan sont en lice. Les dossiers de Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, Marcel Amon Tanoh et Albert Mabri Toikeusse ont en revanche été rejetés par le Conseil constitutionnel.