En exil depuis 2011, le gendre de Laurent Gbagbo a été aux premières loges lors de la chute de l’ancien président ivoirien. Neuf ans plus tard, Stéphane Kipré soutient la candidature de son beau-père à la prochaine présidentielle. Et pense déjà à l’après. Jeune Afrique l’a rencontré.
Désormais confrontée à la menace terroriste, l’armée va devoir rapidement adapter son dispositif. Un défi d’autant plus difficile à relever qu’elle est toujours en phase de reconstruction.
Le président français reçoit son homologue ivoirien à déjeuner, vendredi 4 septembre, au palais de l’Élysée. Au menu, deux sujets brûlants : la candidature de Ouattara à la présidentielle ivoirienne d’octobre et la crise qui ébranle le Mali depuis le coup d’État qui a renversé Ibrahim Boubacar Keïta.
La sphère politique est accusée de partialité, l’institution judiciaire de complaisance, l’administration de lenteur… Le bilan du processus de réconciliation nationale reste mitigé.
L’archevêque d’Abidjan s’est inquiété mardi de la montée des tensions à l’approche de la présidentielle. Mgr Jean-Pierre Kutwa estime que le président sortant, candidat à un troisième mandat contesté, ne devrait pas se représenter.
En l’absence quasi assurée de Laurent Gbagbo, Henri Konan Bédié sera le principal adversaire du président Alassane Ouattara à la présidentielle du 31 octobre.
Les députés burkinabè ont adopté mardi un nouveau code électoral. Celui-ci prévoit qu’en cas de « force majeure ou de circonstances exceptionnelles », seuls les résultats des bureaux de vote ayant ouvert seront pris en compte. Pour Aziz Diallo, le député-maire de Dori, ce changement exclut les électeurs vivant dans les régions les plus touchées par l’insécurité.
L’ex-président est toujours sans nouvelles de son nouveau passeport, demandé fin juillet à l’ambassade de Côte d’Ivoire en Belgique. Pour ses proches, pas de doute : les autorités ivoiriennes refusent de le lui remettre pour l’empêcher de rentrer à Abidjan avant la présidentielle du 31 octobre.
Hamed Bakayoko a été nommé par Alassane Ouattara à la tête du gouvernement, où il succède à Amadou Gon Coulibaly, décédé brutalement le 8 juillet. Un choix attendu, qui conforte son rôle central dans le dispositif présidentiel.
Premier ministre décédé, vice-président démissionnaire, présidents des deux chambres parlementaires absents… Ces derniers jours, Alassane Ouattara paraît bien seul au sommet de l’État.
Depuis les obsèques d’Amadou Gon Coulibaly et la fin du deuil national en son honneur, les cadres du parti présidentiel multiplient les sorties pour demander à Alassane Ouattara de se présenter à un troisième mandat.
Devenu leader d’une opposition hétéroclite, l’imam malien a montré qu’il pouvait mobiliser la rue contre le pouvoir. Reste à savoir ce qu’il compte faire de cette influence.
Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, dauphin désigné d’Alassane Ouattara à la présidentielle d’octobre, est décédé brutalement ce mercredi à Abidjan. Réactions des responsables politiques ivoiriens et africains.
Au Mali, au Niger et au Burkina, nombre de jeunes Peuls ont rejoint les groupes jihadistes. Mais la majorité, soupçonnée à tort et prise pour cible, est à bout.
Le comité des candidatures du PDCI a annoncé le rejet de celle de Kouadio Konan Bertin pour la prochaine élection présidentielle. Celle d’Henri Konan Bédié a, en revanche, été validée.
Évacué en France début mai pour soigner ses problèmes cardiaques, le Premier ministre et successeur désigné d’Alassane Ouattara pour la prochaine présidentielle est rentré à Abidjan ce 2 juillet. Il doit maintenant dissiper les doutes sur son état de santé et lancer sa campagne.
« Ces maires africains fauchés en plein vol » (1/4) – Accusé de détournement de fonds, Noël Akossi-Bendjo, l’ancien élu du Plateau, la plus riche commune d’Abidjan, vit en exil à Paris. Autrefois tenté par la magistrature suprême, il a remisé ses ambitions au placard. Cadre du PDCI, il soutient désormais la candidature de Bédié à la présidentielle.
Déjà candidat indépendant à la présidentielle de 2015 contre l’avis d’Henri Konan Bédié, KKB va une nouvelle fois à l’encontre de son mentor en briguant, comme lui, l’investiture du PDCI-RDA pour la présidentielle.
Soutien de Kadré Désiré Ouédraogo et opposant à la candidature d’Eddie Komboïgo à la présidentielle, celui qui fut une figure du parti de Blaise Compaoré ces dernières années a décidé d’en claquer la porte.
Les audiences terminées, les juges de la Cour pénale internationale vont devoir délibérer sur l’appel déposé par la procureure Fatou Bensouda contre l’acquittement de l’ex-président ivoirien et de son ancien ministre. Mais aucun délai n’a été fixé pour l’énoncé de leur verdict.
Dans une vidéo, Aqmi a reconnu la mort d’Abdelmalek Droukdel, tué le 3 juin par l’armée française dans le nord du Mali. Le groupe jihadiste y promet également de poursuivre son combat contre la France et ses alliés au Sahel.
Reprochant aux pro-Gbagbo leur rapprochement avec le PDCI de Henri Konan Bédié, Pascal Affi N’Guessan et ses proches ont décidé de suspendre leur participation aux discussions pour la réunification du Front populaire ivoirien.
Longtemps demeuré insaisissable, le chef historique d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l’Algérien Abdelmalek Droukdel, a été abattu par les forces spéciales françaises dans le nord du Mali. Retour sur la traque d’un vétéran du jihadisme.
Maintenant qu’il est autorisé à voyager, Laurent Gbagbo rentrera-t-il en Côte d’Ivoire ? À cinq mois de la présidentielle, et en attendant de connaître la réponse à cette question, l’état-major du FPI peaufine sa stratégie.
Malgré la levée d’une partie des restrictions qui leur étaient imposées par la Cour pénale internationale (CPI), Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé n’en ont pas fini avec la justice internationale. Et leur retour à Abidjan semble improbable.
Son élection comme candidat du CDP à la présidentielle burkinabè a été une première victoire pour Eddie Komboïgo. Mais ce quinqua qui ne fait pas partie de la vieille garde du parti de Blaise Compaoré saura-t-il trouver les appuis nécessaires pour confirmer l’essai ?
Le chef de file de l’opposition malienne est aux mains des jihadistes depuis maintenant soixante jours. Malgré la mobilisation de ses partisans, de ses proches et des autorités du pays, sa libération semble encore loin d’être acquise.
Lorsque le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) aura un candidat pour la présidentielle, toute l’équipe sera derrière lui, affirme le Ministre de l’Agriculture et du Développement rural porte-parole et porte-parole du parti.