À dix-huit mois de la présidentielle, Roch Marc Christian Kaboré sait qu’il sera jugé en partie sur son bilan. Malgré les impératifs sécuritaires, il entend accélérer le rythme des réformes sur les plans économique et social.
Des années durant, il a présidé le Haut Conseil islamique. Un poste qu’il vient de quitter mais qui lui a donné une capacité de mobilisation inédite. Va-t-il continuer à s’en servir ?
L’annonce de la suppression du poste de Premier ministre a pris tout le monde de court, mais le président n’en a cure. Objectif : avoir les mains libres pour mener à bien ses réformes.
Dans la région de Mopti, les attaques visant les Peuls se multiplient. Et les mesures prises par le chef de l’État pour enrayer la spirale de la violence tardent à rassurer la population.
Le limogeage du vice-président Oussainou Darboe par Adama Barrow intervient après plusieurs mois de tensions entre l’opposant historique à Yahya Jammeh et celui qui refuse d’être vu comme un président « par accident ».
Invité par la présidence rwandaise à participer aux 25e commémorations du génocide des Tutsi au Rwanda, Emmanuel Macron ne se rendra pas à Kigali le 7 avril. C’est le député Hervé Berville qui représentera officiellement le président français, accompagné d’une délégation de parlementaires.
Propos incendiaires, appel à empêcher la tenue de la présidentielle du 24 février, mystérieux aller-retour à Conakry et mutisme absolu depuis. La stratégie politique de « Gorgui » est devenue illisible. Même pour les siens.
Accusé par Chérif Sy d’avoir lui-même « reconnu » l’authenticité de ses échanges téléphoniques avec Djibrill Bassolé lors d’une brève conversation qu’ils ont eue à Paris en 2015, Guillaume Soro a immédiatement démenti et affirmé qu’ils ne s’étaient jamais vus. Selon les informations de Jeune Afrique, les deux hommes se sont pourtant bien croisés lors d’une réunion interparlementaire en marge de la COP21 dans la capitale française, début décembre 2015.
Convoqué à la barre comme témoin dans le procès du putsch manqué de 2015, l’ex-président du Conseil national de transition a fait de nouvelles révélations sur l’affaire des écoutes. Selon lui, Guillaume Soro a admis, lors d’une conversation qu’ils ont eue à Paris un mois après la tentative de coup d’État, avoir bien tenu les propos qui lui sont reprochés.
Le général Moussa Diawara, directeur général de la Sécurité d’État, a fêté ses cinquante ans en grande pompe le samedi 9 mars à Bamako. Une soirée luxueuse qui suscite l’indignation de certains depuis que des images ont commencé à fuiter sur les réseaux sociaux.
L’ex-ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré, un des principaux accusés dans le procès du putsch manqué de 2015, a été autorisé à partir à Tunis mercredi pour y soigner ses problèmes cardiaques.
Si Macky Sall s’est imposé dès le premier tour de la présidentielle, Ousmane Sonko et Idrissa Seck ont su tirer leur épingle du jeu. Quant à Abdoulaye Wade, il semble avoir perdu de son aura…
Macky Sall a revendiqué dimanche soir, par la bouche de son Premier ministre, sa victoire dès le premier tour de la présidentielle. Un scénario impossible, selon Thierno Bocoum, responsable de la communication de la coalition d’Idrissa Seck.
Au Sénégal, 6,6 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes ce dimanche. Premières tendances, réactions, analyses… Retour sur une soirée électorale tendue, alors que les chiffres officiels ne sont pas encore connus.
Le président sortant a voté dimanche matin peu après 9h dans sa ville natale de Fatick, à environ 150 kilomètres au sud-est de Dakar. Il a salué la « forte mobilisation » de ses compatriotes, qui se rendent aux urnes ce dimanche pour le premier tour de l’élection présidentielle.
Retrait des cartes d’électeurs, préparation des bureaux de vote, mais aussi polémique sur le fichier électoral… À 48 heures du premier tour de l’élection présidentielle, ce dimanche, la bonne organisation du scrutin est au centre de toutes les attentions.
Lors de son dernier meeting de campagne jeudi à Pikine, en banlieue de Dakar, le rival de Macky Sall s’est une ultime fois posé en candidat de la rupture.
Le président candidat Macky Sall devra faire le plein de voix à Dakar pour espérer passer dès le premier tour. Le 20 février, il avait donc mis les petits plats dans les grands pour son meeting à Guediawaye, grande banlieue populaire de la capitale.
Fort d’une importante capacité de mobilisation, le rigoriste président du Haut Conseil islamique du Mali, Mahmoud Dicko, affiche son hostilité envers le gouvernement.
À une dizaine de jours du premier tour de l’élection présidentielle sénégalaise, le porte-parole de Y en a marre appelle ses compatriotes à massivement aller voter le 24 février. Et assure que le mouvement citoyen ne soutient aucun candidat. Interview.
La campagne #SunuDébat, lancée début janvier par quelques citoyens sénégalais sur les réseaux sociaux, a fini par se concrétiser : un débat télévisé entre les candidats à la présidentielle aura lieu le jeudi 21 février. Seul Macky Sall refuse encore d’y participer.
L’un est un novice, l’autre un habitué des arcanes du pouvoir. À quelques jours d’une présidentielle dont Macky Sall est le favori, Ousmane Sonko et Idrissa Seck incarnent les deux faces d’une classe politique en pleine recomposition.
Madické Niang a rompu la consigne du « Karim ou rien » en vigueur au Parti démocratique sénégalais (PDS) pour se présenter à la présidentielle. Dans cette élection, cet ex-membre du cercle rapproché d’Abdoulaye Wade joue son avenir politique.
Le secrétaire général d’And Jëf-PADS, proche d’Abdoulaye Wade, a annoncé mercredi son ralliement à Idrissa Seck. Une prise de position contraire à celle de Wade – qui refuse de soutenir tout autre candidat que son fils Karim – annoncée à la veille du retour de l’ancien président à Dakar.
Face à la multiplication des défis sociaux et sécuritaires, le chef de l’État a procédé, le 21 janvier, à un large remaniement gouvernemental. En point de mire : la présidentielle de 2020.
Malgré de timides signes de rapprochement entre les deux camps qui se sont opposés lors de la présidentielle, l’opposant Soumaïla Cissé continue de remettre en cause les résultats et dit craindre pour les proichaines échéances électorales. Sa cible principale : le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga.
L’ancien maire de Dakar et ex-président de l’Assemblée nationale va officialiser samedi son ralliement à Idrissa Seck. Un nouveau soutien de poids pour le candidat de la coalition « Idy 2019 » en vue de la présidentielle.
Candidat à la présidentielle sénégalaise du 24 février, il compte créer la surprise. À l’image de son Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), qui avait fait une percée lors des dernières élections législatives.