Après avoir reculé face aux manifestants mi-2017, Ibrahim Boubacar Keïta entend relancer son projet de révision constitutionnelle. Un comité d’experts ad hoc a été nommé le 14 janvier et les discussion ont été entamées avec les partis politiques et les organisations de la société civile afin d’aboutir, cette fois, à un texte « consensuel ».
Le célèbre mouvement citoyen sénégalais, qui célèbre ses huit ans ce vendredi, avait été un acteur clé de la victoire de Macky Sall contre Abdoulaye Wade en 2012. Mais un septennat plus tard, rien ne va plus entre le président sortant et Y en a marre.
La dépouille d’un ressortissant canadien, cadre d’une société minière enlevé mardi soir par des hommes armés à Tiabangou, dans le nord-est du Burkina Faso, a été retrouvé mercredi dans le département de Gorom Gorom.
De plus en plus d’internautes sénégalais militent pour l’organisation d’un débat télévisé entre les candidats à la présidentielle du 24 février à travers le hashtag #SunuDébat sur les réseaux sociaux. Plusieurs challengers de Macky Sall se sont déclarés partants, mais le président, lui, ne semble pas séduit par l’idée.
Mandaté par les autorités pour mener une mission de « bons offices » à Kidal et dans le Centre en 2016, le président du Haut conseil islamique du Mali a révélé qu’Iyad Ag Ghaly, le chef jihadiste le plus recherché de la région, avait à l’époque accepté le principe d’un dialogue avec les autorités maliennes.
En visite à Paris pour financer la deuxième phase du Plan Sénégal émergent (PSE), le président sénégalais, en campagne pour sa réélection en février prochain, a présenté lundi soir son livre « Le Sénégal au cœur » à ses compatriotes de la diaspora sénégalaise en France.
Peu connu il y a encore quelques mois au Sénégal, volontiers provocant, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, croit en ses chances face à Macky Sall en février 2019. Mais fait-il vraiment le poids ?
Roch Marc Christian Kaboré sera en visite officielle en France les 17 et 18 décembre. Il sera reçu à l’Élysée par Emmanuel Macron, avec lequel il sera largement question de coopération sécuritaire entre les deux pays.
La justice française a rendu un avis favorable à la demande d’extradition du petit frère de Blaise Compaoré vers le Burkina Faso dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Norbert Zongo. Mais ce dernier ne devrait pas être extradé de sitôt, car sa défense dispose encore de plusieurs recours judiciaires pour contester cette décision.
Très proche de l’ancien président Wade, Madické Niang, candidat à la présidentielle sénégalaise, dit ne faire que son devoir en briguant la magistrature suprême. Et promet de se retirer si Karim Wade était finalement autorisé à participer au scrutin du 24 février.
Le Conseil présidentiel pour l’Afrique (CPA) d’Emmanuel Macron a célébré vendredi 30 novembre son premier anniversaire à Paris. Au menu : discours, tables rondes et débats sur la « nouvelle relation » que le président français entend tisser avec les pays africains.
Au sein de la majorité comme de l’opposition, la génération montante ronge son frein en attendant de prendre enfin le relais d’une élite qui gouverne le pays depuis vingt-cinq ans.
Nommée ministre des Affaires étrangères par IBK à l’aube de son second mandat, Kamissa Camara, 35 ans, prend peu à peu ses marques à la tête de la diplomatie malienne. Une belle promotion pour cette ancienne analyste née en France et passée par les États-Unis, qui fait aujourd’hui figure d’« atout jeune » du président malien.
Il a été un proche d’Abdoulaye Wade. Aujourd’hui, à 54 ans, le maire de Ziguinchor roule pour lui-même. Il est candidat à la présidentielle sénégalaise de février 2019.
Opération Barkhane, appui au G5 Sahel, relations avec Ouagadougou et N’Djamena… La ministre française des Armées défend les initiatives de Paris sur le continent.
Mahamadou Djéri Maïga est décédé dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 octobre à Bamako. Membre fondateur du MNLA, il en était une figure historique et œuvrait au sein du comité de suivi de l’Accord de paix d’Alger depuis 2015.
La majorité présidentielle a remporté quasiment tous les départements du pays aux législatives de 2017, sauf une poignée de bastions de l’opposition sur lesquels Macky Sall bute toujours.
Principaux rivaux hors jeu, soutien de la puissante coalition Benno Bokk Yakaar… Candidat à sa propre succession en février 2019, le président sénégalais Macky Sall voit s’ouvrir devant lui une voie royale. Mais l’opposition n’entend pas abdiquer.
Madické Niang a annoncé dans un communiqué publié mercredi soir qu’il se portait candidat à l’élection présidentielle de février 2019. Entre le président du groupe parlementaire Liberté et démocratie et Abdoulaye Wade, qui continue à défendre bec et ongles la candidature de son fils Karim au nom du PDS, le divorce semble bel et bien consommé.
Dans la partie orientale du pays, les attaques des groupes jihadistes se multiplient. Comment l’armée, déjà engagée dans le Nord, compte-t-elle y faire face ?
Dans leur livre « Nos chers espions en Afrique », les journalistes Antoine Glaser et Thomas Hofnung expliquent comment les services de renseignement français orientent la politique africaine de la France et défendent les intérêts de l’ex-puissance coloniale dans son ancien pré-carré africain. Interview.
Fidèle du clan Wade, Madické Niang pourrait incarner le fameux plan B qui permettrait au PDS d’avoir un candidat à la présidentielle de février prochain. À condition que l’ancien chef de l’État donne son aval…
Au terme d’une ascension fulgurante au sein de la diplomatie malienne, Kamissa Camara, âgée de 35 ans, est devenue le 9 septembre la nouvelle ministre des Affaires étrangères d’Ibrahim Boubacar Keïta.
Le premier gouvernement du second quinquennat d’Ibrahim Boubacar Keïta a été dévoilé dimanche soir. Avec 32 membres, dont 9 femmes, il est notamment marqué par la nomination de Kamissa Camara, 35 ans, au poste de ministre des Affaires étrangères.
Le principal groupe jihadiste actif au Sahel a été placé sur la liste américaine des « organisations terroristes ». Son fondateur, le Malien Iyad Ag Ghali, y figure depuis 2013.
Dans la foulée de son investiture pour un second mandat, Ibrahim Boubacar Keïta a reconduit le 4 septembre Soumeylou Boubèye Maïga au poste de Premier ministre. Une nomination attendue, tant « Boubèye » s’est imposé comme un homme clé du régime ces derniers mois.
Le chef de file de l’opposition refuse de reconnaître la victoire d’IBK à la présidentielle. Pas sûr pourtant qu’il soit en mesure d’inverser le rapport de force.