Le 18 août, une pirogue transportant des migrants s’est échouée sur une plage du centre de Dakar. Pour Mamadou Dia, responsable associatif qui a rallié les îles Canaries sur une telle embarcation en 2006, cet incident rappelle les manquements des autorités sénégalaises et africaines en matière de lutte contre l’émigration clandestine.
Le match retour tant attendu aura donc lieu. Comme en 2013, Ibrahim Boubacar Keïta et Soumaïla Cissé se retrouveront au deuxième tour de l’élection présidentielle, prévu le 12 août.
Cécile Kyenge, la chef de la mission d’observation électorale de l’UE au Mali, a demandé mardi aux autorités « la liste complète et détaillée de l’ensemble des bureaux où le vote [de la présidentielle] n’a pas eu lieu » et la publication des résultats de chaque bureau sur internet dès que possible.
Pour prendre sa revanche sur le président Kaboré en 2020, l’opposant Zéphirin Diabré est prêt à se rapprocher de ses ex-adversaires : les partisans de Blaise Compaoré.
Dernier Premier ministre de Blaise Compaoré, Luc Adolphe Tiao avait quitté le Burkina pour la Côte d’Ivoire après la chute de son patron, en octobre 2014.
Dans un courrier adressé au Premier ministre en date du 22 juillet, dont JA a obtenu copie, le directoire de campagne de Soumaïla Cissé considère que les réponses apportées par les autorités sur plusieurs anomalies relevées dans le fichier électoral sont « insuffisantes ».
Vingt-quatre candidats vont concourir à la présidentielle du 29 juillet au Mali, mais seuls quelques-uns sont en mesure de battre le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta. Qui sont-ils ? Quels sont leurs fiefs ? Quelles alliances ont-ils nouées ? Éléments de réponse.
Ils sont sept candidats à la présidentielle malienne à être passés dans le gouvernement de Ibrahim Boubacar Keïta, le président sortant, au cours des cinq dernières années.
La Cour constitutionnelle a proclamé ce 4 juillet une liste définitive de 24 candidats pour l’élection présidentielle du 29 juillet. L’ex-Premier ministre Cheick Modibo Diarra et les anciens ministres Mountaga Tall et Choguel Kokalla Maïga, qui avaient vu leurs candidatures rejetées la semaine dernière, en font partie.
Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), président sortant et candidat à sa propre succession le 29 juillet prochain, ne se lancera pas seul dans la bataille. Tour d’horizon de son équipe de campagne.
Le populaire meneur du Collectif pour la défense de la République (CDR) a déclaré jeudi qu’il soutiendrait la candidature de Soumaïla Cissé à la présidentielle du 29 juillet. Un soutien de poids pour le principal challenger du président sortant IBK.
Candidat pour la troisième fois à la magistrature suprême, le chef de file de l’opposition, qui sera le principal adversaire du président sortant le 29 juillet prochain, est convaincu d’incarner l’alternance. Interview.
Ancien Premier ministre sous la présidence d’Amadou Toumani Touré, Modibo Sidibé sera l’un des principaux candidats à la présidentielle du 29 juillet. Opposant à IBK depuis le début de son mandat, il dresse un bilan peu flatteur du président sortant et en appelle à la refondation de l’État malien. Interview.
Il était le capitaine de l’équipe nationale lors de la glorieuse épopée du Mondial 2002. Aujourd’hui, il en est le sélectionneur et espère la faire briller autant en Russie.
À moins de deux mois de la présidentielle, aucun des principaux dignitaires musulmans n’a encore donné de consigne de vote. Mais leur influence est telle que s’afficher à leurs côtés demeure un passage obligé pour les candidats.
Moussa Sinko Coulibaly a officialisé la semaine dernière sa candidature à l’élection présidentielle du 29 juillet. Ancienne figure de la junte qui a renversé ATT en 2012, ce général démissionnaire se montre aujourd’hui très critique à l’égard du président sortant IBK.
L’ancien Premier ministre d’Ibrahim Boubacar Keïta fait partie de ses challengers déclarés à la présidentielle du 29 juillet. Membre de la « Convention des bâtisseurs », une coalition d’opposants, il se dit aujourd’hui prêt à se ranger derrière un autre candidat pour assurer une qualification au second tour.
Le général Diendéré a été hospitalisé samedi 2 mai à la Polyclinique internationale de Ouagadougou à la suite d’un malaise. Son état n’inspire toutefois pas d’inquiétude aux médecins et il devait regagner la Maison d’arrêt et de correction des armées (Maca) dès ce mardi.
Amadou Koïta, ministre de la Jeunesse et porte-parole du gouvernement malien, défend le bilan d’Ibrahim Boubacar Keïta, qui s’est porté officiellement candidat à un second mandat, lundi 28 mai. Pour le porte-parole du gouvernement, IBK sera réélu dès le premier tour à la présidentielle du 29 juillet. Interview.
L’ancien ministre de l’Économie et des finances d’Ibrahim Boubacar Keïta fait partie de la longue liste de candidats déclarés à l’élection présidentielle du 29 juillet. Parmi eux, plusieurs ex-membres de gouvernements successifs du président sortant.
Le Burkina Faso a annoncé jeudi la rupture de ses relations avec Taïwan. Un changement majeur pour la diplomatie burkinabè, qui entretenait une coopération privilégiée avec Taipei depuis 1994, au détriment de ses relations avec la République populaire de Chine.
Les forces spéciales de la gendarmerie nationale sont intervenues cette nuit contre des jihadistes présumés retranchés dans une villa en périphérie de Ouagadougou. Le bilan de cette opération antiterroriste est de trois individus et un gendarme tués.
Tantôt en tournée dans le Nord, tantôt en visite à l’étranger… Nommé pour permettre la réélection du président sortant en juillet, le Premier ministre ne ménage pas ses efforts.
« Le président Ibrahim Boubacar Keïta et moi, nous nous connaissons bien et cela facilite les choses », résume Soumeylou Boubèye Maïga, son Premier ministre.
L’ex-commissaire de la police islamique de Tombouctou, Al Hassan, a été transféré à la CPI. Mais son cas demeure une exception : la majorité des très nombreux crimes sexuels commis dans le nord du pays, en 2012 et 2013, restent impunis.
L’ancien ministre, soutenu par des coordinations de chefs de villages et des associations, a déclaré officiellement sa candidature à la présidentielle du 29 juillet au Mali. Il a fait de l’accès à la propriété foncière des paysans et de la lutte contre la corruption ses priorités.
Cette première moitié de mandat s’est révélée plus compliquée que prévu pour le chef de l’État. Alors que son pays a été visé par des attaques terroristes, il doit désormais accélérer les grands chantiers et la relance de l’économie.