Les autorités ivoiriennes ont réussi à démasquer et à arrêter, le 23 juin 2023, l’administrateur du compte X (ex-Twitter) « Gauthier Pasquet », de son vrai nom Aboubacar Sidikh Sylla. Jeune Afrique a pu consulter ses PV d’audition, qui dévoilent les contours d’une vaste entreprise de désinformation.
Jeune Afrique a pu consulter les PV d’audition de l’administrateur du compte X (ex-Twitter) « Gauthier Pasquet », qui a défrayé la chronique pendant plus d’un an en livrant des informations, le plus souvent fausses, visant à déstabiliser les juntes au pouvoir en Afrique de l’Ouest.
Parmi eux, le lieutenant-colonel Evrard Somda, ex-chef d’état-major de la gendarmerie nationale, qui a été enlevé le 14 janvier à son domicile de Ouagadougou par des hommes armés en treillis.
Mamadi Doumbouya, Assimi Goïta et Ibrahim Traoré, les chefs des juntes militaires qui tiennent désormais le pouvoir dans leur pays respectifs, ne semble pas prêts d’organiser des élections démocratiques dans les délais initialement prévus.
Sous l’étroite surveillance de Moscou depuis la disparition d’Evgueni Prigojine, le groupe paramilitaire russe est de plus en plus actif au Sahel et en Centrafrique. Avec un même objectif : porter sur le continent l’ambition de puissance anti-occidentale du maître du Kremlin. Révélations.
L’arrestation de ces quatre agents a entraîné le départ de la douzaine de leurs collègues en poste dans le pays, où ils continuaient à coopérer avec les services burkinabè malgré les tensions entre Paris et Ouagadougou.
Le représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel du secrétaire général de l’ONU plaide pour une reprise du dialogue entre la Cedeao et les différentes juntes au pouvoir dans la région.
Après quatre ans d’exil hors du continent, l’ex-Premier ministre ivoirien a fait une tournée remarquée chez les putschistes sahéliens, dont les relations avec Alassane Ouattara sont notoirement tendues.
En marge de la conférence pour le climat, le 1er décembre à Dubaï, le président de la transition gabonaise s’est entretenu avec le chef de l’État français. Une nouvelle étape dans un marathon diplomatique.
Confronté à la menace venue du Burkina Faso, le président togolais tente de verrouiller sa frontière nord. Avec pour le moment un succès relatif, en dépit des pertes récemment annoncées, et dans la plus grande discrétion.
Le JNIM a lancé dimanche un assaut massif contre le camp militaire de Djibo. Bien que les autorités n’aient fourni aucun bilan, au moins 22 soldats, une cinquantaine de jihadistes et de nombreux civils ont été tués.
Après la reprise symbolique de Kidal aux rebelles indépendantistes, le président de transition Assimi Goïta mise sur l’un de leurs ennemis jurés pour reprendre la main dans la région.
Une semaine après leur entrée dans le fief des rebelles indépendantistes, des mercenaires russes ont fait flotter leur étendard noir sur le fort de la ville. Tout un symbole, qui vient contredire le discours officiel du régime d’Assimi Goïta faisant la part belle à l’armée malienne.
Dix officiers burkinabè, qui avaient affiché leurs désaccords avec Ia stratégie du régime de transition, sont envoyés contre leur gré durant deux ans et demi en formation, à Moscou et Saint-Pétersbourg.
Depuis la tentative de coup d’État qui l’a visé fin septembre, le président de transition burkinabè cherche à sécuriser son régime. Pour y parvenir, il s’est tourné vers ses alliés russes, qui lui ont déjà envoyé de premiers hommes. Révélations.
Des femmes et des enfants font partie des victimes de ce massacre perpétré dans ce village du Centre-Nord. L’identité de ses auteurs reste, pour le moment, encore floue.
Au Burkina Faso, pour financer le recours massif aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), le président de la transition a mis en place, en janvier 2023, un fonds de soutien patriotique. Premier contributeur : le géant français de la boisson, à hauteur de 70 %, soit plus de 33 millions d’euros.
Depuis le début de la vague de coups d’État en Afrique de l’Ouest, en 2020, le Togo plaide pour des solutions négociées avec les juntes. Une position qui irrite certains, mais que le ministre togolais des Affaires étrangères assume. Interview.
Les autorités togolaises organisent, les 21 et 22 octobre, le Forum de Lomé pour la paix et la sécurité. Un rendez-vous dans la droite ligne de leur stratégie diplomatique : promouvoir le dialogue avec les différentes juntes au pouvoir sur le continent, en particulier au Sahel.
Les mercenaires de Wagner sont à la pointe de l’offensive menée par l’armée malienne vers Kidal. Signe que, malgré la mort de Evgueni Prigojine, leur engagement aux côtés des autorités de transition reste intact.
Une semaine après l’annonce de la mise en échec d’une tentative de coup d’État, le président de la transition a suspendu huit officiers et limogé le chef d’état-major de la gendarmerie nationale.
Une semaine après avoir affirmé qu’il avait déjoué une tentative de coup d’État, le président de la transition a limogé le lieutenant-colonel Evrard Somda, dont il se méfiait depuis plusieurs mois.
Parti de Gao à l’aube ce lundi, un important convoi militaire avance sur la route de Kidal. Dès le lendemain, il a été pris pour cible par les combattants de l’ancienne rébellion.
Quelques jours après l’annonce d’une tentative de coup d’État et l’arrestation de plusieurs officiers à Ouagadougou, le président de transition tente de reprendre le contrôle d’une situation toujours tendue.
Quatre officiers accusés d’avoir fomenté un putsch contre le régime de transition ont été arrêtés le 27 septembre à Ouagadougou. Ils étaient, pour la plupart, à la tête d’unités spéciales.
Un Iliouchine IL-76 s’est écrasé le 23 septembre en atterrissant à l’aéroport de Gao, dans le nord du Mali. Ce mystérieux avion-cargo venait d’être récupéré par l’armée de l’air malienne, grâce à ses partenaires russes.
Après deux mois d’intense bras de fer avec la junte au pouvoir à Niamey, la France a annoncé le rappel imminent de son ambassadeur et le retrait de ses 1 400 soldats basés au Niger d’ici la fin de l’année.
Tirs inexpliqués autour de la primature et dans un camp militaire de Ouagadougou, grogne dans des casernes, dissensions entre officiers… À l’approche du premier anniversaire de l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, le malaise est perceptible.