Plus de 100 jours après l’incarcération de Khalifa Sall, ses avocats ont tenu une conférence de presse mercredi à l’Hôtel de ville de Dakar. Ils ont réclamé la remise en liberté et le respect des droits civiques de leur client, qui se présente aux législatives du 30 juillet malgré sa détention.
L’opposition et une partie de la société civile sont vent debout contre le projet de révision constitutionnelle, qui sera soumis à référendum le 9 juillet prochain.
L’agenda africain du président français Emmanuel Macron s’annonce chargé. Le nouvel occupant de l’Elysée rencontrera son homologue ivoirien Alassane Ouattara dimanche 11 juin, avant de s’entretenir avec le Sénégalais Macky Sall le lendemain et de s’envoler pour le Maroc, le 14 juin.
Le départ de l’autocrate gambien et les bons rapports que Dakar et Banjul entretiennent depuis l’arrivée au pouvoir de son successeur Adama Barrow permettent d’envisager la fin d’un conflit vieux de trente-cinq ans.
Jean-Claude Marut est chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le monde (CNRS - Sciences-Po Bordeaux). Ce géopoliticien, qui a écrit « Le Conflit de Casamance. Ce que disent les armes », (Karthala, 2010) travaille depuis plus de vingt ans sur la rébellion casamançaise.
Les législatives auront lieu, sans la participation des rebelles. Le député sortant et maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé, se voit défié par la coalition au pouvoir. Cela sera-t-il suffisant pour le fragiliser ?
Au Sénégal, la polémique enfle depuis que plusieurs médias ont annoncé qu’une jeune femme a été arrêtée pour avoir caricaturé Macky Sall. Selon nos informations, celle-ci – ainsi que trois autres personnes – n’a pas été interpellée pour caricature mais pour outrage au chef de l’État.
Les responsables du PDS et les soutiens de Khalifa Sall n’ont pas réussi à s’entendre pour les législatives du 30 juillet. Chaque camp conduira donc sa propre liste, à commencer par le PDS qui a choisi de confier cette mission à Abdoulaye Wade.
Le mandat de la Minusma prendra fin le 30 juin et sera – sauf surprise majeure – renouvelé pour une durée d’un an. Force de réaction rapide, soutien accru à l’armée malienne, appui au G5 Sahel… Voici les principales pistes attendues dans la nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l’ONU.
Au Sénégal, chaque élection voit généralement fleurir son lot de coalitions politiques. Les prochaines élections législatives, qui se tiendront le 30 juillet, n’échappent pas à cette règle.
Les premiers résultats des réformes engagées il y a un an sont plutôt positifs. Pourtant, Roch Kaboré, président du Burkina Faso doit encore relever des défis de taille pour répondre aux attentes sociales et rétablir la confiance entre l’État et les citoyens.
Après un quart de siècle d’une lutte judiciaire acharnée, le verdict définitif est enfin tombé : l’ex-président tchadien, Hissène Habré finira ses jours en prison.
L’ex-président burkinabè et 31 anciens ministres du gouvernement de Luc Adolphe Tiao sont jugés à partir du jeudi 4 mai pour la répression meurtrière de l’insurrection populaire d’octobre 2014. Au cœur de la procédure, sept citoyens, abattus par les hommes du RSP dans les rues de Ouagadougou.
La chambre d’accusation de la cour d’appel de Dakar a refusé mardi la demande de mise en liberté provisoire déposée par Khalifa Sall et ses co-accusés. Tous restent donc en prison.
Dans leur patrie d’adoption, Blaise Compaoré et son épouse, Chantal, ont élu domicile dans une villa cossue de Cocody-Ambassades, un quartier chic d’Abidjan.
À partir du 27 avril, la Haute Cour de justice jugera Blaise Compaoré et trente et un de ses anciens ministres pour les crimes qui auraient émaillé la chute de son régime. Mais l’ex-chef de l’État ne sera pas dans le box.
Une pirogue transportant plus de 70 personnes, en grande majorité des femmes, a sombré lundi soir près de Bettenty, dans le delta du Siné Saloum. Selon un bilan présenté comme définitif ce mardi soir, 21 femmes sont mortes dans ce naufrage.
Alors que son mentor et une partie de ses cadres sont jugés cette semaine par la Haute cour de justice à Ouagadougou pour la répression de l’insurrection populaire d’octobre 2014, le parti de Blaise Compaoré est toujours en pleine restructuration.
Malgré la traque acharnée des services de renseignements français, américains et ouest-africains, les groupes islamistes sont toujours actifs dans la sous-région du Sahel. Et se paient même le luxe de narguer les autorités.
À Popenguine, au sud de Dakar, la résidence d’été des chefs d’État n’est pas aussi luxueuse que le Palais de la République. Mais tous, de Senghor à Macky Sall, en ont fait leur havre de paix.
Un violent incendie s’est déclenché mercredi lors d’un pèlerinage à Medina Gounass, dans le sud-est du Sénégal. Le bilan provisoire fait état de 22 morts et de dizaines de blessés.
Un Nigérian et deux Marocains, respectivement suspectés de liens avec Boko Haram et le groupe État islamique, ont été arrêtés ces derniers jours dans la capitale sénégalaise.
Quatre mois avant les législatives du 30 juillet, le mouvement citoyen « Y’en a marre », qui avait soutenu Macky Sall lors de la présidentielle de 2012, a organisé vendredi un rassemblement dans la capitale pour critiquer le président et le pouvoir en place.
Le président burkinabè est en visite officielle à Paris les 13 et 14 avril. Il doit être reçu une dernière fois par François Hollande, moins de dix jours avant le premier tour de la présidentielle française.
La chambre d’accusation de la cour d’appel de Bamako a décidé mardi de renvoyer Aliou Mahamane Touré devant une cour d’assises. L’ancien commissaire de la police islamique de Gao est le premier à être jugé pour des crimes commis contre des civils durant l’occupation du Nord-Mali par les groupes armés indépendantistes et jihadistes, en 2012 et 2013.
Après sept ans de cavale, Aboubacar Sidiki Diakité a été extradé vers son pays. Un espoir pour tous ceux qui attendent que soient jugés les auteurs présumés du massacre du 28 septembre 2009.
Entendu sur le fond vendredi dernier, le maire de Dakar est de nouveau convoqué par le juge d’instruction ce jeudi. Il pourrait notamment être confronté à ses co-accusés par le magistrat.
Avec l’installation des premières autorités intérimaires, le processus de paix semble enfin progresser. Mais la route reste longue : tandis que les rivalités persistent entre les différents groupes armés, les principaux mouvements jihadistes, eux, unissent leurs forces.
Accusé de détournement de fonds publics, le maire de Dakar est incarcéré depuis dix jours. Ses avocats vont demander sa remise en liberté provisoire ce vendredi après-midi, lors de son premier interrogatoire sur le fond par le juge d’instruction.