Le gouvernement malien a échappé mercredi à une nouvelle motion de censure, provoquée notamment par une importante polémique autour de la coopération entre le Mali et l’Union européenne en matière de lutte contre l’immigration clandestine.
De la menace jihadiste en Afrique de l’Ouest à la visite d’État de Macky Sall en France, le ministre des Affaires étrangères revient sur les priorités et les dossiers chauds de la diplomatie du pays.
Face au Monument de la renaissance africaine, la seconde colline porte un édifice chargé d’histoire, le phare des Mamelles. Toujours au service des marins, et de plus en plus prisé par les Dakarois.
Imaginé par Senghor et relancé sous Wade, le Musée des civilisations noires (MCN) devrait ouvrir ses portes au premier semestre de 2017. Reste à trouver de quoi remplir ses immenses salles.
Le président sénégalais entame ce lundi une visite d’État de quatre jours en France. Une première depuis celle effectuée par Abdou Diouf, en 1992, destinée à souligner l’excellence des relations entre les deux pays.
Le déplacement que le général Ousmane Badjie devait effectuer auprès des casques bleus gambiens au Darfour, le 20 décembre, a été annulé par l’ONU, qui s’inquiète des récentes prises de position de l’armée en Gambie depuis le volte-face de Yahya Jammeh au sujet des résultats de la présidentielle du 1er décembre.
Début novembre, il affirmait : « Allah m’a élu, seul Allah peut me retirer le pouvoir. » C’est désormais chose faite, au profit d’Adama Barrow. Et c’est un sacré coup de théâtre.
L’opposant historique de Yahya Jammeh a été libéré le 5 décembre, quelques jours après la défaite de son rival à la présidentielle. Au lendemain de sa libération, il a tenu une petite conférence de presse à son domicile près de Banjul.
En prison depuis avril, le leader de l’opposition gambienne a été libéré lundi avec 18 co-accusés par la cour d’appel de Banjul. Une décision qui survient trois jours après la défaite inattendue de Yahya Jammeh à l’élection présidentielle.
Le nouveau président gambien, Adama Barrow, a reçu « Jeune Afrique » et plusieurs médias francophones (RFI, France 24, TV5) à son domicile de Banjul, samedi 3 décembre, au lendemain de son élection. Interview.
Au pouvoir depuis 1994, le président gambien tant redouté de ses compatriotes a perdu l’élection présidentielle face à Adama Barrow et immédiatement reconnu sa défaite. Un dénouement inattendu qui ouvre une nouvelle page dans l’histoire de la Gambie.
Footballeuse talentueuse, Fatim Jawara se voyait déjà jouer pour un club européen. Fin octobre, sa famille a appris que la Méditerranée avait eu raison de ses rêves. JA a retrouvé certains de ses proches.
Adama Barrow, le candidat de l’opposition, a été déclaré vainqueur de la présidentielle du 1er décembre face à Yahya Jammeh, avec 45,54% des suffrages exprimés, selon la commission électorale. Au pouvoir depuis 1994, ce dernier devrait faire prochainement une déclaration à la télévision nationale pour reconnaître sa défaite.
Le réseau internet et les communications avec l’étranger sont coupés depuis mercredi soir en Gambie, isolant le pays du reste du monde alors que se tient une élection présidentielle à l’issue incertaine, dont les résultats sont attendus dans la nuit de jeudi à vendredi.
Les Gambiens étaient appelés aux urnes ce jeudi pour élire leur Président. Confronté pour la première fois à une importante opposition, Yahya Jammeh, au pouvoir depuis 1994, pourrait être mis en difficulté.
Comme tous les cinq ans, Yahya Jammeh fera mine de se soumettre au verdict des urnes, le 1er décembre. Un vrai-faux suspense qui ne trompe personne, ni à Banjul ni ailleurs, et au terme duquel le chef de l’État, au pouvoir depuis 1994, devrait être reconduit à la tête du pays.
Lundi soir, quelques heures avant la fin de la campagne électorale pour la présidentielle du 1er décembre, Yahya Jammeh et Adama Barrow, le président sortant et le candidat de l’opposition, tenaient chacun des meetings nocturnes près de Banjul.
Les résultats provisoires des élections municipales du 20 novembre ont été dévoilés. Outre la participation mitigée, le bilan est contrasté pour le RPM, le parti d’Ibrahim Boubacar Keïta, par ailleurs accusé de différentes fraudes par l’opposition.
À l’appel du Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (Syntsha), une grève de 72 heures du personnel de santé perturbe fortement le fonctionnement des hôpitaux et des centres de santé publics dans les principales villes du pays.
Pour ces six figures de l’écologie, la dégradation de l’environnement n’est pas une fatalité. À condition de prendre des mesures significatives, propres à enrayer le processus, du littoral ouest-africain aux forêts congolaises.
Selon un communiqué de la présidence malienne, le chef de l’État malien Ibrahim Boubacar Keïta a fait lundi soir un « malaise vagal » à Marrakech, au Maroc, où il s’était rendu pour participer à la COP 22. Après une journée de repos, il devait reprendre ses activités ce mercredi.
De nombreux clichés collent à la peau des Burkinabè qui sont nés et ont grandi en Côte d’Ivoire avant de revenir vivre sur la terre de leurs ancêtres. En première ligne de tous les mouvements contestataires de ces dernières années, ils dynamisent aussi la vie culturelle et économique.
Près d’un mois après la tentative de déstabilisation dénoncée par les autorités burkinabè, l’enquête progresse doucement, levant notamment le voile sur l’identité du seul civil arrêté dans le cadre de cette affaire.
Le 27 novembre, l’ex-putschiste bouclera sa troisième année de détention préventive sans avoir été jugé pour son rôle présumé dans l’assassinat d’une vingtaine de Bérets rouges, en mai 2012. Un délai qui inquiète les parties civiles dans ce dossier car il ouvre théoriquement le droit à sa libération provisoire, même si celle-ci semble loin d’être acquise.
Le compte-rendu de l’expertise des conversations téléphoniques supposées entre Djibrill Bassolé et Guillaume Soro pendant le coup d’État manqué de septembre 2015 aurait dû être transmis à la justice burkinabè il y a plus de deux semaines. Il n’en a rien été. Explications.
Deux ans après l’insurrection populaire qui a fait chuter Blaise Compaoré et son régime, les 30 et 31 octobre 2014, plusieurs ex-dirigeants font l’objet de procédures judiciaires pour leur rôle présumé dans la répression meurtrière des manifestations. Jeune Afrique fait le point.
Activement recherché, cet ex-sous-officier de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) proche de François Compaoré est accusé d’être l’instigateur d’une récente tentative de déstabilisation contre les autorités burkinabè.
La rumeur d’une discorde entre le chef de l’État, Roch Marc Christian Kaboré, et le président de l’Assemblée nationale, Salif Diallo, se répand. Mais qu’en est-il vraiment ? Enquête en coulisses.